Crime de lèse-président, outrage ou grossièreté citoyenne ?
La gauche prône le respect mais n’en connaît pas les règles.
Le 25 février dernier, Nicolas Sarkozy avait inauguré la plus grande ferme du monde, le Salon de l'agriculture. A mi-parcours environ, il se vit soudain vertement repoussé par un visiteur du salon auquel il s'apprêtait à tendre la main. Ambiance surchauffée et cohue, le Chef de l'Etat exprima alors le fond de sa pensée, sans langue de bois: " Casse-toi, alors, pauvre con", avait-il rétorqué sur le même ton à son agresseur, des termes qui ne sont pas sans rappeler ceux employés par un ami pêcheur tout aussi urbain et non moins breton.
Le 28 août dernier, un autre démocrate comme en produit la gauche des Ségollande et des Bové, en Bretagne et ailleurs, Hervé Éon, s’était rendu à la mairie de Laval pour une manifestation d'opposition à Nicolas Sarkozy. Le même jour, le Chef de l'État avait également prévu de se rendre dans la capitale de la Mayenne pour y annoncer la généralisation du RSA. Le citoyen explique : "J'avais prévu un carton sur lequel était inscrit Casse-toi pov'con . J'avais mis celui-ci en protection ventrale pour ne pas l'abimer", raconte le rebelle dans un courrier adressé vendredi à Rue89. On ne comprend pas bien qui, du travailleur ou du carton, protège l'autre, mais Rue89 et le lecteur y arrivent...
C'est alors que deux policiers en civil interceptèrent le militant altermondialiste, sur le boulevard Félix Grat, où devait passer le convoi présidentiel. "J'ai entendu que la voiture de Sarko passait. J'ai pu sortir mon carton (avait-il besoin de le sortir puisqu'il le portait "en protection ventrale": ce qui signifie certainement en langage militant qu'il le cachait sous un vêtement...), ce qui m'a valu d'être emmené au poste de police pour audition, étant accusé d'avoir offensé le président de la République", rapporte l'ancien travailleur social de 56 ans. "Ancien"? A la retraite à 56 ans? On comprend ses raisons de manifester: pour un emploi, à coup sûr ! Pour sa défense (?), il affirma sereinement que l'inscription ne visait pas Nicolas Sarkozy ! "Le message était adressé à celui qui voulait bien le prendre pour lui..." Bové ou Marie-George ou Besancenot, peut-être ? Chacun appréciera le niveau de crédibilité et d’honnêteté du malotru, avec lequel on aura sans doute envie d’engager un « débat participatif » serein et sincère…
Le très chevaleresque Hervé Éon comparaîtra devant le tribunal correctionnel de Laval pour "offense au chef de l'État", indiqua vendredi le procureur de la République Alex Perrin. Le travailleur social encourt une peine d'amende. En revanche, le magazine Marianne et François Bayrou qui ne poussent amais leurs concitoyens à la faute ne comparaîtront pas...
Le travailleur social au langage fort peu châtié et aux manières un peu frustres qui, espérons-le, n’est pas en réalité éducateur en milieu défavorisé : les quartiers ne sont pas prêts de se sociabiliser…
Les altermondialistes entre eux se disent sans doute couramment "Casse-toi pov' con", mais on ne parle pas dans la vie comme à la télévision. L’usage veut qu’on ait des manières dans les salons, fussent-ils agricoles ! A Paris au Guilvinec ou à Laval.
Le 25 février dernier, Nicolas Sarkozy avait inauguré la plus grande ferme du monde, le Salon de l'agriculture. A mi-parcours environ, il se vit soudain vertement repoussé par un visiteur du salon auquel il s'apprêtait à tendre la main. Ambiance surchauffée et cohue, le Chef de l'Etat exprima alors le fond de sa pensée, sans langue de bois: " Casse-toi, alors, pauvre con", avait-il rétorqué sur le même ton à son agresseur, des termes qui ne sont pas sans rappeler ceux employés par un ami pêcheur tout aussi urbain et non moins breton.
Le 28 août dernier, un autre démocrate comme en produit la gauche des Ségollande et des Bové, en Bretagne et ailleurs, Hervé Éon, s’était rendu à la mairie de Laval pour une manifestation d'opposition à Nicolas Sarkozy. Le même jour, le Chef de l'État avait également prévu de se rendre dans la capitale de la Mayenne pour y annoncer la généralisation du RSA. Le citoyen explique : "J'avais prévu un carton sur lequel était inscrit Casse-toi pov'con . J'avais mis celui-ci en protection ventrale pour ne pas l'abimer", raconte le rebelle dans un courrier adressé vendredi à Rue89. On ne comprend pas bien qui, du travailleur ou du carton, protège l'autre, mais Rue89 et le lecteur y arrivent...
C'est alors que deux policiers en civil interceptèrent le militant altermondialiste, sur le boulevard Félix Grat, où devait passer le convoi présidentiel. "J'ai entendu que la voiture de Sarko passait. J'ai pu sortir mon carton (avait-il besoin de le sortir puisqu'il le portait "en protection ventrale": ce qui signifie certainement en langage militant qu'il le cachait sous un vêtement...), ce qui m'a valu d'être emmené au poste de police pour audition, étant accusé d'avoir offensé le président de la République", rapporte l'ancien travailleur social de 56 ans. "Ancien"? A la retraite à 56 ans? On comprend ses raisons de manifester: pour un emploi, à coup sûr ! Pour sa défense (?), il affirma sereinement que l'inscription ne visait pas Nicolas Sarkozy ! "Le message était adressé à celui qui voulait bien le prendre pour lui..." Bové ou Marie-George ou Besancenot, peut-être ? Chacun appréciera le niveau de crédibilité et d’honnêteté du malotru, avec lequel on aura sans doute envie d’engager un « débat participatif » serein et sincère…
Le très chevaleresque Hervé Éon comparaîtra devant le tribunal correctionnel de Laval pour "offense au chef de l'État", indiqua vendredi le procureur de la République Alex Perrin. Le travailleur social encourt une peine d'amende. En revanche, le magazine Marianne et François Bayrou qui ne poussent amais leurs concitoyens à la faute ne comparaîtront pas...
Le travailleur social au langage fort peu châtié et aux manières un peu frustres qui, espérons-le, n’est pas en réalité éducateur en milieu défavorisé : les quartiers ne sont pas prêts de se sociabiliser…
Les altermondialistes entre eux se disent sans doute couramment "Casse-toi pov' con", mais on ne parle pas dans la vie comme à la télévision. L’usage veut qu’on ait des manières dans les salons, fussent-ils agricoles ! A Paris au Guilvinec ou à Laval.
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