Le PS se sent menacé et crie au scandale
Faouzi Lamdaoui, le secrétaire national du PS -à l'égalité (sic, et probablement à l’équité) -, s'est élevé samedi contre les propos de Xavier Darcos qui s’est dit favorable au pluralisme dans les lycées, se félicitant de la création d'une UMP-lycées. Le secrétaire national du PS juge pourtant "scandaleux" qu'un ministre de l'Education s’exprime et, selon lui, "ne respecte pas la neutralité de l'institution scolaire". Fallait-il qu’il respectât la pensée unique ?
Le démocrate socialiste se fait le défenseur de la 'neutralité' de l’Education Nationale !
Sa 'neutralité': véridique ! Lamdaoui entendrait museler le ministre…
Selon Lamdaoui, protecteur de l’hégémonie bolcho de la FSU, il serait "scandaleux qu'un ministre de l'Education en exercice ne respecte pas la neutralité de l'institution scolaire en appelant à embrigader la jeunesse dans le mouvement politique dont il est membre pour s'opposer à ses interlocuteurs syndicaux", déclare Lamdaoui à la presse.
Le parrain socialiste travaille pour l’UNL, voire la Fidl
"Ces propos sont insultants pour les organisations syndicales qui ont toujours montré leur indépendance, y compris lorsque le PS était aux responsabilités", affirme Lamdaoui, sans rire. Même que l’ex-UDF Bayrou n’était même pas dépendant de Monique Vuaillat (lire PaSiDupes à ce nom de l’ancienne dirigeante du SNES-FSU qui tirait les ficelles au ministère).
Pour le paisible Lamdaoui encore, qui est monté bien vivement au créneau des intérêts de la gauche (lire aussi PaSiDupes au libellé ‘affaire de la MNEF’, une mutuelle-pompe à fric du PS, rebaptisée LMDE ( lien ) à la manière du Crédit Lyonnais), il y a péril dans la demeure. "Le ministre veut museler les syndicats pendant qu'il casse l'école", s’époumone-t-il, avant même que l’enfant ne paraisse…
On ne l’arrête plus
Le démocrate socialiste se fait le défenseur de la 'neutralité' de l’Education Nationale !
Sa 'neutralité': véridique ! Lamdaoui entendrait museler le ministre…
Selon Lamdaoui, protecteur de l’hégémonie bolcho de la FSU, il serait "scandaleux qu'un ministre de l'Education en exercice ne respecte pas la neutralité de l'institution scolaire en appelant à embrigader la jeunesse dans le mouvement politique dont il est membre pour s'opposer à ses interlocuteurs syndicaux", déclare Lamdaoui à la presse.
Le parrain socialiste travaille pour l’UNL, voire la Fidl
"Ces propos sont insultants pour les organisations syndicales qui ont toujours montré leur indépendance, y compris lorsque le PS était aux responsabilités", affirme Lamdaoui, sans rire. Même que l’ex-UDF Bayrou n’était même pas dépendant de Monique Vuaillat (lire PaSiDupes à ce nom de l’ancienne dirigeante du SNES-FSU qui tirait les ficelles au ministère).
Pour le paisible Lamdaoui encore, qui est monté bien vivement au créneau des intérêts de la gauche (lire aussi PaSiDupes au libellé ‘affaire de la MNEF’, une mutuelle-pompe à fric du PS, rebaptisée LMDE ( lien ) à la manière du Crédit Lyonnais), il y a péril dans la demeure. "Le ministre veut museler les syndicats pendant qu'il casse l'école", s’époumone-t-il, avant même que l’enfant ne paraisse…
On ne l’arrête plus
Ces propos de X.Darcos serainet "une provocation destinée à intimider les représentants syndicaux alors que Xavier Darcos mène la plus grande casse de l'Education que notre pays ait connue depuis longtemps", a-t-il affirmé, aussi sereinement qu’ objectivement.
Xavier Darcos a simplement réagi favorablement samedi à l'annonce d'une future UMP-lycées, lors de l'université d'été de l'UMP à Royan (Charente-Maritime), y voyant un possible "contrepoids" aux organisations classées à gauche et citant notamment l'Union nationale des lycéens (UNL), "très liée au PS", de l’avis de tous.
Xavier Darcos a simplement réagi favorablement samedi à l'annonce d'une future UMP-lycées, lors de l'université d'été de l'UMP à Royan (Charente-Maritime), y voyant un possible "contrepoids" aux organisations classées à gauche et citant notamment l'Union nationale des lycéens (UNL), "très liée au PS", de l’avis de tous.
Un exemple ?
Prenons le cas de Constance Blanchard, pour ne pas nous livrer à des affirmations gratuites et des témoignages anonymes.
Elle est née en 1987 et devint présidente de l’Union nationale lycéenne (UNL), le principal ‘syndicat’ lycéen français, car longtemps le seul, de janvier 2004 à septembre 2005. La marionnette du PS fut l'un des porte-parole du mouvement lycéen contre la loi Fillon en 2005.
Et où la retrouve-t-on après de brillantes études sur le pavé des manifs, bardée de diplômes par alternance, donc ? Démocratiquement élue au conseil d'administration de … la LMDE, de juin 2005 à juin 2008. Pas de chômage chez les jeunes militants de la gauche…
Et c’est quoi, cette LMDE ?
Vous ne devinerez jamais ! C’est tout bonnement la mutuelle des étudiants … Elle a même été au conseil d'administration de l'université Paris I Panthéon-Sorbonne de décembre 2005 à avril 2008.
Mais que devient-on, après de bons et loyaux services ?
Constance Blanchard a été candidate aux municipales de mars 2008 sur la liste de rassemblement de la gauche menée par Frédérique Calandra (socialiste engagée dans la solidarité internationale) et soutenue par … Bertrand Delanoë dans le 20e arrondissement de Paris.
Alors quelle a été la sentence du vote populaire ?
Recalée ! Elle n’a pas été jugée apte à représenter le peuple du 20°, avec, outre Denis Baupin (Verts) ou Yamina Benguigui (1957, origine Kabyle, PS), Karine Duchauchoi (PCF, conseillère et militante de la participation active des mineurs... et qui a bien dû finalement obtenir son mastère par protection: cf. le brillant Assouline), Anne-Charlotte Keller (suppléante au conseil national PS, façon Aubry) , et … George Pau-Langevin (Mme).
Mais aussi David Assouline
Ex-trotskiste (OCI), désormais proche collaborateur de Sa Cynique Majesté Royal, il entre à l’Université où il se donne "à 200%", redouble alors d'un activisme militant débordant qui ne l’empêche pas toutefois d’obtenir la maitrise et le CAPES : ça se passe comme çà à gauche.
Né au Maroc, il participa notamment à l’organisation, en 1983, de la marche « contre le racisme et pour l'Egalité des droits » dite « marche des beurs ». En 1986, il s’engagea « à donf » dans la grève contre le projet Devaquet. Il fut démocratiquement élu porte parole de la coordination. C’est donc logiquement qu’en 1987, il intégra le bureau national de l’UNEF-ID. Le chômage ne frappe pas les jeunes indistinctement : les militants de gauche sont clairement épargnés, mais peuvent cependant parler de précarité sans avoir jamais connu le monde cruel du travail, ou en passant, très vite.
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