Pourquoi dénoncer la suppression de 11.200 postes si quelque dix fois plus n’ont jamais vu un élève dans un ‘espace-classe’ ? Jamais sur l’ensemble une carrière entière…
Diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris, Eric Ciotti, député UMP des Alpes-Maritimes, né à Nice en 1965, a donc demandé mardi, jour de la rentrée scolaire, la création d'une commission d'enquête sur les enseignants sans affectation ou affectés à "d'autres tâches que l'enseignement".
Cet ancien député, avec 61% des voix à l'âge de 41 ans, qui a perdu son siège en mars 2008 à cause du report de voix de certains électeurs de la droite peyratiste sur le candidat socialiste, s'appuie notamment sur un rapport de la Cour des comptes (2005) qui a recensé "97.000 professeurs" non affectés ou "occupés par d'autres tâches" mais "rémunérés par l'Education nationale".
Cet ancien député, avec 61% des voix à l'âge de 41 ans, qui a perdu son siège en mars 2008 à cause du report de voix de certains électeurs de la droite peyratiste sur le candidat socialiste, s'appuie notamment sur un rapport de la Cour des comptes (2005) qui a recensé "97.000 professeurs" non affectés ou "occupés par d'autres tâches" mais "rémunérés par l'Education nationale".
Ces chiffres comprennent 3 types de situations:
- des situations de décharges justifiées (direction d'école, décharge syndicale...), mais aussi des détachés dans la nébuleuse des associations multiples développées par la gauche qui s’est constitué un réseau de militants à disposition et soumis,
- des situations de mobilité dans la fonction publique,
- et encore et surtout 11. 400 enseignants inoccupés, soit parce qu'ils sont en surnombre, par exemple dans des disciplines rare mais qui recrute, ou que ce sont des remplaçants (TZR) auxquels il n'est jamais fait appel ou occasionnellement.
"Cela représenterait près de
"Cela représenterait près de
5% des effectifs et
un coût de 1,65 milliard d'euros pour l'Etat",
souligne Eric Ciotti .
Selon ce Premier adjoint de Nice, "en 2007, le ministère de l'Education nationale estime que, pour diverses raisons qui n'incluent pas les congés de maladie, le nombre de professeurs du seul second degré qui n'enseignent pas est de 23.200".
Selon ce Premier adjoint de Nice, "en 2007, le ministère de l'Education nationale estime que, pour diverses raisons qui n'incluent pas les congés de maladie, le nombre de professeurs du seul second degré qui n'enseignent pas est de 23.200".
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):