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jeudi 14 juillet 2011

Affaire DSK: Tristane Banon sort de son silence


Nafissatou Diallo reste condamnée au silence


La victime présumée française de DSK, la journaliste et écrivaine Tristane Banon, s'est exprimée, publiquement
deux jours après son audition par la police et pour la première fois, au journal de 20 heures de France 2.

Elle accuse DSK de l'avoir agressée sexuellement, en 2003
Elle réitère ses accusations et revient sur les raisons qui l'ont motivée à déposer plainte, huit ans après les faits présumés, contre le patron sortant du FMI.
« J'ai crû que je pourrais ranger cette histoire dans une petit boîte. A l'époque, j'avais écouté les conseils de mes proches, ma mère, de certains journalistes qui me dissuadaient de porter plainte. Mais pour mettre un point final à cette histoire, je l'ai fait », répond la jeune femme de 32 ans, dans cet entretien enregistré quelques heures avant sa diffusion.

Pour elle, l'affaire du Sofitel a contribué à faire sortir du placard cette veille histoire.
Mais pas seulement. « La presse mondiale s'est emparée de mon récit à chaque scandale concernant DSK. Là, ils me l'ont remis devant moi, encore une fois. Et depuis un an et demi, j'ai un avocat dont je sais qu'il est capable d'aller jusqu'au bout si je porte plainte », explique la plaignante française qui poursuit Dominique Strauss-Kahn en justice.

La technique américaine de décrédibilisation est à l'oeuvre


Les partisans rangés du côté du plus fort ont lancé des rumeurs abjectes

Ils décrivent la victime comme la femme de ménage guinéenne: une «déséquilibrée», qui chercherait à se faire de la publicité, plutôt que de l'argent.
Mais Tristane Banon préfère opposer la logique et en sourire.
« Vous savez, si c'était vraiment pour me faire de la publicité, je pense qu'on m'aurait déjà vue et entendue dans la presse et à la télévision depuis longtemps. Quant à ceux qui me traitent de déséquilibrée, je vais vous répondre que les gens qui me connaissent ne me trouvent pas déséquilibrée ».

La mère de Tristane Banon a été entendue par les enquêteurs de la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP).

Sa mère est une sorcière,
peut-être ?
Allez savoir...


Anne Mansouret doit s'attendre à être décrite bientôt comme déséquilbrée (parano, peut-être ?), mais elle est la vice-présidente PS du Conseil général de l'Eure...

Les socialistes et alliés l'ont d'ores et déjà rejetée hors les murs de la citadelle vertueuse: lien PaSiDupes
Le fiancé de Nafissatou Diallo se manifeste


Le Centre new-yorkais de traitement des victimes de crime où a été recueillie Nafissatou Diallo


En attendant la nouvelle comparution de DSK, reportée au 1er août par le bureau du procureur de New-York, la presse américaine mène sa propre enquête.
Des journalistes du Daily Beast sont ainsi allés creuser du côté de Nafissatou Diallo, la femme de chambre noire la plus isolée de la planète, en décrochant l'entretien de celui qui a été présenté comme son fiancé, Amara Tarawally, détenu dans une prison en Arizona.

Ce Sierra-Léonais de 35 ans, « calme, de stature moyenne et aux traits réguliers », s'est retrouvé derrière les barreaux pour une histoire de trafic de cannabis en juillet 2010. Il dit connaître la Guinéenne de 32 ans depuis au moins « six ou sept ans». La gauche 'humaniste' française n'a plus aucune indulgence pour ce genre de délinquant...

Lorsqu'on lui demande d'évoquer les confidences qu'elle lui a faites au lendemain de son agression présumée dans la suite 2806 du Sofitel de Manhattan, le «fiancé» de Nafissatou assure, d'un ton ferme et résolu : « Je sais que DSK a fait ce qu'il a fait (...) Elle n’avait aucune raison de mentir. C'est une femme très honnête ».

C'est une partie de l'enregistrement de la conversation téléphonique entre cet homme et la jeune femme, le dimanche 15 mai, qui a amené le bureau du procureur à douter de la crédibilité de la Guinéenne de 32 ans. « Ne t'inquiète pas, ce type a beaucoup d'argent, je sais ce que je fais », aurait dit cette immigrée à son interlocuteur. On lui reproche d'avoir voulu tirer avantage de son infortune et, pour ce motif somme toute assez naturel dans sa situation difficile, est retenu contre elle, bien que cette communication ne contredisent pas l'accusation d'abus sexuels avec violences.

L'avocat Kenneth Thompson, qui défend la victime présumée, a demandé à plusieurs reprises le droit pour sa cliente d'accéder à l'enregistrement complet de la conversation téléphonique, afin de vérifier le contexte exact dans lequel elle a été menée. N'est-ce pas extraordinaire, deux mois après les faits ?

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