Nicolas Sarkozy a fait participer François Hollande aux cérémonies du 8-Mai
Les critiques physiques vont-elles pleuvoir équitablement sur ses rondeurs et sa calvitie ?
Le président-sortant a démontré sa capacité d'apaisement, une parenthèse républicaine inédite
Le président sortant, en fonction jusqu'au 15 mai, avait invité son
successeur à commémorer avec lui la fin de la Seconde Guerre mondiale à l'Arc de
triomphe de l'Etoile, à Paris.
Le Chef de l'Etat a serré la main de son successeur au début de la cérémonie et ils ont
déposé une gerbe et rallumé la flamme sur la tombe du Soldat Inconnu, avant
d'écouter, côte à côte, la Marseillaise, puis le Chant des partisans.
Nicolas Sarkozy, qui ne s'est pas exprimé, a reçu des témoignages de sympathie venus de la foule.
Pour François Hollande, il était "utile et précieux pour le pays de savoir
qu'il était rassemblé à travers le président encore en exercice et le nouveau",
sur "un même enjeu, celui de la patrie retrouvée", après une rude campagne
électorale.
La présence de deux présidents réunis pour l'occasion est inédite.
Le 8 mai
1995, Jacques Chirac, au lendemain de sa victoire à la présidentielle, avait
participé à la cérémonie aux côtés de François Mitterrand, mais ce dernier ne
s'était pas représenté pour un nouveau mandat.
"C'est une image de la démocratie française, de l'alternance réalisée, qui
est bonne. C'est mieux qu'en 1981. Reconnaissons-le", a commenté mardi sur RTL
Pierre Moscovici, chargé par François Hollande de gérer cette période de
transition. Une rencontre était d'ailleurs prévue mardi entre les équipes du
vainqueur et du vaincu.
MM. Sarkozy et Hollande se reverront ensuite le 15 mai, sur le perron de
l'Elysée, pour la passation de pouvoirs.
Tel père, tel fils
Le nouveau président partagera-t-il alors le jugement de son père Georges, 87
ans et ancien OAS, qui vient de déclarer, confondant les électeurs du suffrage universel direct et la petite polémique, dans une entretien à Nice-Matin, que Nicolas. Sarkozy
faisait "un cadeau empoisonné" à son fils en lui transmettant les clefs de
l'Elysée ? En tout cas, l'AFP compâtit déjà, estimant que le calendrier ne laissera pas de répit au dilettante Hollande.
L'agenda du président-élu
Alors enfin, François Hollande annoncera le nom de son Premier ministre:
la Voix de son Maître, Jean-Marc Ayrault, est favori, la Ch'tite Martine Brochen-Aubry tient la corde et a déjà annoncé qu'elle libère la place de Premier secrétaire du PS, tandis que Pierre Moscovici fait figure de troisième homme.
Le 16 ou le 17 mai, François Hollande fera le déplacement de Berlin pour rencontrer Angela Merkel, qui
l'attend "les bras ouverts" mais de pied ferme depuis la dissolution du couple franco-allemand. " Mélenchon appela d'ailleurs à "briser le joug Sarko-Merkel".
Hollande est très isolé et la question de la relance de la croissance en Europe apparaît bien d'ores
et déjà comme le dossier international majeur qui va occuper le socialiste ces prochaines semaines.
Les deux dirigeants affichent pour l'instant des positions de fermeté,
François Hollande plaidant pour une renégociation du traité de discipline
budgétaire européen dans le sens de la croissance contre l'avis d'Angela Merkel.
Dans un message de félicitations à François Hollande, la chancelière
allemande a d'ailleurs rappelé sa détermination, soulignant que la France et l'Allemagne doivent "prendre les
décisions nécessaires" pour assurer la "prospérité" de l'Europe et de la zone
euro.
Les dirigeants de l'UE se retrouveront le 23 mai à Bruxelles pour une réunion
extraordinaire qui marquera le baptême du feu européen du président élu français
et consacrée au conflit croissance-austérité, a annoncé mardi le
président du Conseil européen, Herman Van Rompuy.
Pierre Moscovici, désormais conciliant, s'est déclaré persuadé qu'un "compromis" émergera avec
l'Allemagne sur la question de la croissance.
Au-delà du couple franco-allemand, le Japon a interpellé François Hollande
sur la maîtrise des déficits. "Nous voulons qu'il fasse ce qui a été décidé
jusqu'à présent, et j'aimerais le lui dire si j'en ai l'occasion", a déclaré
mardi le ministre japonais des Finances, Jun Azumi.
Les sommets du G8 et de l'Otan à Chicago, du
18 au 21 mai, précédés d'une rencontre à la Maison Blanche avec Barack Obama.
Le
retrait anticipé des troupes françaises d'Afghanistan, que François Hollande veut à la
fin de l'année, constitue un "dossier difficile", suite aux promesses de campagne du socialiste, souligne le
président démocrate américain.
A l'intérieur, la nécessité de former un
gouvernement, fait l'objet de pronostics.
Michel Sapin est bien placé pour l'Economie, Pierre Moscovici en compétition
avec Laurent Fabius pour les Affaires étrangères, Manuel Valls avec François
Rebsamen pour l'Intérieur, Christiane Taubira avec Bertrand Delanoë et André Vallini, pour la
Justice...
C'est dans ce contexte de pléthore que s'inscrit la rencontre, mardi matin, de François
Hollande avec le président socialiste du Sénat, Jean-Pierre Bel. Pierre-René
Lemas, directeur de cabinet de Jean-Pierre Bel, pourrait être nommé en effet
secrétaire général de l'Elysée.
Le futur Premier ministre aura pour tâche de conduire la bataille des
élections législatives des 10 et 17 juin.
Le PS va affronter une UMP bien décidée à transformer ce scrutin en un
troisième tour de la présidentielle, mais il va devoir gérer aussi ses relations
avec ceux qui ont soutenu François Hollande au second tour: le PRG (Baylet, Taubira), EELV, qui en la personne de Cécile Duflot, va
réclamer ce mardi sa place au gouvernement, le Front de gauche, avec qui doivent
être négociées des candidatures communes là où le FN est puissant, et enfin,
François Bayrou.
L'UMP a en effet annoncé lundi qu'elle présenterait un candidat dans sa
circonscription des Pyrénées-Atlantiques contre le dirigeant centriste, qui
risque ainsi de perdre son siège de député acquis de justesse. Le PS lui renvoie l'ascenseur et ne devrait pas présenter de
candidat, solution qui "peut tout à fait se concevoir", selon Pierre Moscovici.
Tel père, tel fils
RépondreSupprimerLe nouveau président partagera-t-il alors le jugement de son père Georges, 87 ans et ancien OAS, qui vient de déclarer...........dans une entretien à Nice-Matin, que Nicolas. Sarkozy faisait "un cadeau empoisonné" à son fils en lui transmettant les clefs de l'Elysée ? En tout cas, l'AFP compâtit déjà, estimant que le calendrier ne laissera pas de répit au dilettante Hollande.
Ha le pauvre, il n'a jamais travaillé, il est temps à 53 ans de s'y mettre.........nous l'engraissons depuis toujours, il a d'ailleurs un bon capital graisseux à faire fondre.
Et puis qu'est ce que ce vieux gateux raconte........quel cadeau empoisonné.......quel cadeau......si le cadeau ne lui plait pas qu'il le rapporte dans quelques mois.
c'est plutôt le prochain qui va l'avoir le poison quand il aura tout bousillé.
Super la future équipe gourvernementale, que des premières mains, que du sang neuf, pas une seule vieille bagnole d'occasion, pas de lifting en vue ni de teinture noire.......
L'équipe des menteurs truqueurs flambeurs est en route.........avec à sa tête Flamby1 le roi des bonimenteurs.
Il allait tout casser.....Le traité allait être renogocié, aujourd'hui on en est au compromis, demain on le garde comme il est....
Il va s'écraser devant les dirigeants europeens comme devant Obama.
Mais la presse bienveillante va lui trouver toutes les excuses tous les prétextes pour l'absoudre...............
Il n'est pas plus grand que Sarko, il est beaucoup plus enrobé, il a une méche à la bouteflika et il fait plus agé que son prédécesseur. Pourtant ce n'est pas le boulot qui l'a usé.
RépondreSupprimerLa dame de Flamby montre les crocs, perd déjà ses nerfs et rappel à l'ordre les journalistes...........pas encore a l'elysée et déjà exigeante
RépondreSupprimerElle n'avait qu'à avoir une relation amoureuse avec un vendeur de kebbab...
Le respect ce mot va bien dans la bouche des socialos
Valérie Trierweiler veut de l'intimité
Alors que les journalistes et les paparazzi campent depuis deux jours devant le domicile de François Hollande et Valérie Trierweiler, dans le XVe arrondissement de Paris, la compagne du président élu a adressé un rappel à l'ordre à ses "consoeurs et confrères" sur Twitter. "Merci à mes consœurs, confrères de respecter notre vie et nos voisins. Merci de ne pas camper devant notre domicile. Merci de le comprendre", a-t-elle écrit.
La tronche de Guimauve le conquérant !!
RépondreSupprimerOn dirait Charlot avec sa mèche !
Le Président Sarkozy lui a donné une belle leçon de tolérance et de démocratie ! ainsi qu'à tous les médias pourris
Mary07
Merci merci , vous êtes dans le vrai et vous le dites bien.
RépondreSupprimerAvez-vous entendu les éloges concernant Sarko , éloges unanimes à la télé , il est temps de se rendre compte de sa valeur et de ses capacités . On a envie de les gifler car on n'a pas besoin d'un éloge qui ressemble à un éloge funèbre .
J'ai lu " Il faudra que le Président de la République élu le 6 mai fasse preuve d'une résolution et d'une détermination sans faille, de beaucoup de savoir-faire et d'un charisme indéniable pour convaincre les Français d'affronter les réformes qui les attendent depuis trop longtemps...."
Après toutes les promesses faites ...Flamby est coincé et pourtant ce sont ces promesses entre-autre qui ont jeté de la poudre aux yeux de ceux qui l'ont élu.
N'oublions pas que nos votes sont ( législatives ) plus qu'importants.
Au plaisir de vous lire.....
En regardant la photo, ma réaction a été: " Et on a élu ça?"
RépondreSupprimerAyrault n'était là que pour permettre au minable des primaires PS de patienter et faire voire ses petits Muscles (Un mort - Rémy Fraisse).
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