Les trotskistes cachent bien leur joie
La défaite de Nicolas Sarkozy ne suffit pas à réjouir
Philippe Poutou (NPA)
Selon le révolutionnaire, "le 'président des riches' est bel et bien battu et nous nous en réjouissons. Son bilan, c’est une lutte des classes menée au service de ses amis
L'extrémiste de gauche dénonce aussi "sa drague honteuse de l’électorat du Front national", mais il ne mentionne même pas F. Bayrou qui a pourtant voté avec lui pour le socialiste. Nul ne sait d'ailleurs où le déserteur est passé.
Le suppléant de Besancenot tape aussi sur la gauche et François Hollande
Philippe Poutou prévient que l'élection du candidat socialiste à la présidence de la République ne fait qu’annoncer une "austérité de gauche".
"Hollande est donc élu président, alors qu’il n’a pas un seul instant montré sa volonté de se situer sur le terrain du monde du travail". "il ne s’est même pas engagé à défaire les contre-réformes de Sarkozy, à commencer par les retraites", déplore le responsable d’extrême gauche.
Pour Monsieur 1%, le nouveau président s’inscrit "au contraire pleinement" dans "la politique des socialistes européens et de l’Union européenne, gestionnaires loyaux de la crise" et "l’élection de Hollande annonce une politique d’austérité pour les catégories populaires, au nom de la rigueur et de l’équilibre budgétaire".
D’ailleurs, selon lui, "il est tellement apparu comme garant du système qu’un homme de droite tel que Bayrou ne s’y est pas trompé en votant pour lui".
"Il faut donc nous préparer à mener de nouvelles batailles, à fédérer les résistances contre des mesures et des politiques qui ne seront rien d’autre qu’une austérité de gauche", affirme "le trotskiste", ainsi nommé désormais par LCP.
La presse commence à ostraciser les électeurs à la gauche de Hollande
Le NPA appelle une nouvelle fois toute la gauche radicale à "se réunir et préparer ensemble dès à présent la riposte dont nous avons besoin" pour construire "une véritable opposition à toutes les politiques d’austérité de droite comme de gauche".
Aux législatives, le NPA présentera des candidats concurrents du PS, le temps du 1er tour...
Pauvre Poutou , d'une nullité navrante.
RépondreSupprimerMais ce pauvre clown pensait aller jouer dans la cour des grands......il a servi la soupe à Mélanchon le dangereux qui lui va tirer les marrons du feu..............hollande n'en a pas fini avec ce type là.
RépondreSupprimerÀ ce jour : la Corrèze de M Hollande : vu par son ex concubine.
RépondreSupprimer«La Corrèze est le département le plus endetté de France. Imaginez ce que l'on dirait si c'était le Poitou-Charentes! Et puis regardez bien les hausses d'impôts dans la communauté d'agglomération de Lille. Ce n'est pas rien.»
François Hollande lui-même a récemment fait le constat «implacable» que l’encours de la dette corrézienne «est trois fois plus élevé que la moyenne des départements». Il a déclaré le 2 décembre 2011 devant le conseil général de Corrèze:
«Les leçons de M. Hollande sont tout de même curieuses: la Corrèze, c’est la Grèce de la France! C’est le seul exemple de collectivité qu’il ait gérée puisqu’il n’a pas été au gouvernement. Or la Corrèze a présenté un plan de redressement au gouvernement. On lui a apporté 11,5 M€. Et puis, comme le fait le FMI, on lui a demandé de prendre des mesures de redressement. Il a augmenté les tarifs des transports scolaires, celui des cantines, etc. Voilà l’exemple de la gestion de M. Hollande!»
Et bien bravo pour ceux qui l'ont voté .
Les dépenses ça le connaît.
Ça promet pour la suite
Et on est plutôt mal barré avec un incapable
RépondreSupprimerpareil
Sept départements, dont la Corrèze, bénéficiaires du fonds de solidarité des départements
RépondreSupprimer30 sept. 2011
Sept départements, en tête desquels la Corrèze, présidée par François Hollande, vont bénéficier du fonds de solidarité des départements créé cette année pour un montant compris entre 6 et 12 millions d'euros, a annoncé jeudi le ministre des Collectivités, Philippe Richert.
Ce fonds a été institué pour venir en aide aux départements "dont la situation financière est la plus dégradée", a souligné M. Richert à l'AFP. Les deux départements en tête sont la Corrèze et le Haut-Rhin, qui percevront entre 11 et 12 millions d'euros, a détaillé le ministre. Viennnent ensuite le Tarn, le Cher et le Val-d'Oise, qui toucheront entre 8 et 10 millions d'euros, et la Nièvre et les Ardennes qui auront entre 6 et 7 millions.
"Ces départements ont une marge quasi-nulle entre leurs dépenses de fonctionnement et les recettes", a pousuivi le ministre. Il s'est refusé à commenter ces difficultés financières, relevant que "chaque département est une situation à part". Le montant des aides a d'ailleurs été réparti par une commission indépendante, en collaboration avec les départements.
"Il convient de préciser que cette aide n'a pas de lien direct avec la dette du département", précise un communiqué du conseil général de Corrèze, ajoutant que ce fonds est destiné à financer "exclusivement des dépenses de fonctionnement, et non des dépenses d'investissement dont fait partie le remboursement de la dette". Selon un rapport de la chambre régionale des comptes du Limousin publié en décembre 2010, le conseil général de la Corrèze est le département plus endetté de France, avec 1.164 euros par habitant, soit trois fois la moyenne nationale.
Le gouvernement a mis en place cette année deux fonds exceptionnels pour venir en aide aux départements les plus fragiles, pris en ciseaux entre la stagnation de leurs recettes et l'envolée de leurs dépenses, en particulier leurs dépenses sociales. Ces deux fonds sont dotés de 75 millions d'euros chacun. Le premier a été réparti automatiquement entre les 30 départements les plus fragiles. Le second, destiné aux départements qui en font la demande, est celui qu'a détaillé M. Richert.
Ces deux fonds "ont pour but essentiel de contenir l'augmentation de la charge financière que représentent les allocations de solidarité (allocation personnalisée d'autonomie (APA, ndlr), prestation compensatrice de handicap et revenu de solidarité active)", poursuit le communiqué du département. "Cette charge financière a été transférée par l'Etat aux départements, avec une compensation qui a diminué d'année en année", explique la collectivité, précisant que la Corrèze a versé 36 millions d'euros au titre de l'APA en 2010, pour 12 millions compensés par l'Etat. "C'est cette augmentation des dépenses sociales obligatoires qui avait conduit la Corrèze et plusieurs départements ruraux comparables, comme les Ardennes, le Tarn et le Cher, à solliciter un soutien financier de l'Etat", insiste le communiqué.
Selon M. Richert, le conseil général de la Corrèze, présidé par le PS François Hollande, va se voir attribuer entre 11 et 12 millions d'euros.
Les départements ont la charge financière des allocations universelles que leur a transférées l'Etat: APA (Allocation personnalisée d'autonomie), PCH (Prestation de compensation du handicap) et RSA (Revenu de solidarité active). M. Richert a par ailleurs souligné que le budget 2012 allait ajuster la compensation accordée a
Avoir tous les pouvoirs peut permettre d'ouvrir les vannes dans tous les sens mais avec quel contrôle ?
SupprimerGrande inconnue !