Les salariés de Fralib attendent un "geste fort" de la "gauche molle"
Hollande doit passer des promesses de changement à un "geste fort"
Les salariés de Fralib ne comprendraient pas, après sa promesse de les défendre, d'être expulsés, comme l'exige Unilever, de l'usine de Gémenos (Bouches-du-Rhône, département socialiste) qu'ils réoccupent depuis vendredi, a-t-on appris lundi de source syndicale.
Bernard Thibault (CGT) avait appelé à voter Hollande
"La passation de pouvoir [mardi à l'Elysée] est l'occasion de faire un geste fort pour empêcher Unilever de vider l'usine" que sa direction ferme pour manque de compétitivité, a déclaré le délégué du syndicat CGT, Olivier Leberquier.
"On a rencontré Hollande cinq fois pendant la campagne et à chaque fois il a pris l'engagement d'être à nos côtés. Il y a urgence maintenant", a insisté le syndicaliste désenchanté.
La CGT n'a évidemment pas eu de contact direct avec le président-élu, mais des socialistes locaux ont renouvelé leur soutien -à la légère- depuis la semaine dernière.
Dimanche dans le Parisien, Bruno Witvoët, le président d'Unilever France a qualifié l'occupation de l'usine d' "opération commando".
Une audience devant le juge des référés du tribunal de grande instance de Marseille est prévue
Elle aura lieu mardi à 14h00 pour obtenir l'expulsion immédiate des salariés, si besoin en faisant appel à la force publique, selon la direction, qui a entamé les préparatifs pour vider l'usine dont le terrain n'appartient pas au groupe.
Elle aura lieu mardi à 14h00 pour obtenir l'expulsion immédiate des salariés, si besoin en faisant appel à la force publique, selon la direction, qui a entamé les préparatifs pour vider l'usine dont le terrain n'appartient pas au groupe.
"On ne comprendrait pas d'avoir les forces de l'ordre en face de nous puisque le nouveau président aura le pouvoir de dire au préfet de ne pas les envoyer", a prévenu le cégétiste local.
Dans un courrier à la préfecture dimanche, l'union départementale de la CGT a fait part de sa détermination à s'opposer "fermement" à une intervention des forces de l'ordre qui ouvrirait la voie au déménagement de l'entreprise.
La CGT de Bernard Thibault réclame le maintien de l'outil industriel
Il suggère la préemption du terrain et des bâtiments par les collectivités socialistes locales, et une table-ronde nationale pour mettre en place un projet de reprise de l'activité sur le site de Gémenos, le seul en France à produire les thés Lipton et tisanes de la marque L'Eléphant, et qui est au coeur d'un conflit depuis près de 600 jours.
Sur les 182 initiaux, 103 salariés encore en lutte se voient proposer un nouvel emploi au sein du groupe Unilever, ou un congé de reclassement dans la région, dans le cadre d'un troisième plan de sauvegarde de l'emploi validé par la justice marseillaise le 20 avril, les deux premiers plans proposés par le groupe Unilever ayant été retoqués, après une campagne de boycottage ciblé des produits de la marque...
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Vous allez comprendre pourquoi on l'appelle "l'anguille"...
RépondreSupprimerBien dit anonyme mais avec l'argent emprunté dès le 7 mai et le 15 mai : + de 17 milliards d'euros que nous allons tous rembourser , Flamby le patapouf va peut-être créer des usines ???
RépondreSupprimerJe rêve , oui , je rêve ..
À quoi ???
que je suis " La belle au bois dormant et que je vais me réveiller
dans 5 ANS "