Le journaliste Eric Zemmour a répliqué aux associations partisanes qui jugent ses prises de positions "racistes" et "machistes"
En prélude à sa chronique de lundi sur RTL, il a donc fustigé les militants citoyens ou vigilants organisés en réseaux et collectifs dont la fonction est de réduire au silence les opposants à leur système de pensée. Les totalitaires pourchassent les citoyens libres et les font condamner par des juges engagés qui les marquent au fer rouge devant l'opinion et les privent du nerf de la guerre en les condamnant à des amendes: "Vous savez, il y a dans ce pays des professionnels du choquage, de l'indignation tarifée", fit observer cet "anti-droit-de-l'hommiste ."
Récemment, le 5 mars 2011, quelques voix s'élevèrent encore contre Éric Zemmour et interpellèrent Rémy Pflimlin, le PDG de France télévisions. Le président de SOS Racisme, Dominique Sopo, lui demanda des sanctions, puis ce fut le tour non pas du SNJ (les socialo-communistes du Syndicat national des journalistes), mais de la ...CGT de demander sa mise à pied.
Mardi, le journaliste de 53 ans doit être jugé par le tribunal correctionnel de Paris pour diffamation - présumée - envers Patrick Lozès, président du Conseil représentatif des associations noires de France (CRAN), qui lui reproche de l'avoir accusé fin 2008 de préférer la "solidarité raciale" à la "solidarité nationale". Des propos que le polémiste nie avoir tenus.
Dans l'un de ses articles (Patrick Lozes, CRAN et UDF, noir et pas clair du tout ? ), PaSiDupes rappelle ce que l'Agence de presse française, pourtant verbeuse, omet d'indiquer: le directoire du CRAN a traîné son patron, Patrick Lozès, devant la justice pour " violation des statuts du CRAN, utilisation abusive et frauduleuse du titre de Président du CRAN ".
En 2011, le Parquet de Paris a ouvert contre lui une enquête préliminaire des chefs d'abus de confiance et blanchiment. Cette enquête a été confiée à la Brigade de répression de la délinquance économique (BRDE). Plus de nouvelles...
Alors qu'il avait encore des velléités de candidature à la présidentielle 2012, Lozès, né au Bénin, proposa un projet " en faveur de l’égalité " avec un slogan sans ambiguïté: "En 2012, ne votez pas blanc. "
Les media qui ne défendent que la liberté de la presse de gauche
Il n'est pas commun qu'un journaliste soit poursuivi.
Or, en 2011, Eric Zemmour avait été condamné pour provocation à la haine raciale pour ses affirmations sur "les Noirs et les Arabes" prononcées sur Canal+ et France Ô. Il avait toutefois été relaxé pour ses déclarations sur les trafiquants, qualifiées par la justice de "choquants" mais non "diffamatoires".
Mercredi 23 mai 2012, dans sa chronique matinale sur RTL, Eric Zemmour a déclaré: "En quelques jours, Taubira a choisi ses victimes, ses bourreaux. Les femmes, les jeunes des banlieues sont dans le bon camp à protéger, les hommes blancs dans le mauvais."
Le MRAP et SOS Racisme s'étaient une nouvelle fois ligués pour museler le journaliste. Les communistes du MRAP s'étaient dits "scandalisés" par cette chronique qu'ils qualifièrent de "haineuse, raciste et misogyne", tandis que les socialistes de SOS Racisme avaient dénoncés une soi-disant "haine quotidienne".
"Torquemada"
En réponse, Eric Zemmour a stigmatisé l'inquisition des "Torquemada de café du commerce qui essaient de (le) brûler en place de Grève régulièrement". "Vous savez, quand j'attaque Taubira, c'est ni la femme que j'attaque ni encore moins évidemment la femme noire", a-t-il expliqué. "Je fais une analyse politique, idéologique, et les personnes ne sont pas en cause", a-t-il ajouté.
L'A*P va même jusqu'à lui faire grief d'avoir dénoncé "la marque Taubira" dans son éditorial du Figaro Magazine de vendredi, citant à sept reprises le patronyme de la nouvelle Garde des Sceaux. Lèse-majesté, racisme et quoi encore ?
Les esprits libres ne sont pas sectaires
Marine Le Pen a été la première à stigmatiser la pensée unique
Dimanche, elle a estimé qu'"Eric Zemmour dénote dans un milieu médiatique français déjà très monolithique du point de vue des expressions et des idées".
L'ex-avocat général, Philippe Bilger l'a lui aussi défendu au nom de la liberté d'expression.
Ses propos sur Christiane Taubira sont "infiniment discutables et outranciers, mais il a le droit de les dire, on a le devoir de les contredire avec les moyens intellectuels, si on en a, au lieu de faire une chasse virtuelle aux sorcières comme la LICRA et SOS Racisme", a déclaré le magistrat honoraire interrogé par France Inter.
Cette polémique intervient alors que la chronique quotidienne "Z comme Zemmour" sur RTL pourrait disparaître à la rentrée prochaine, comme le prévoit lexpress.fr.
Ni RTL, ni Eric Zemmour n'ont souhaité commenter ces informations. Sur les propos mettant en garde contre le radicalisme partisan de Christiane Taubira, la direction de RTL considère qu'Eric Zemmour reste "parfaitement dans son rôle de chroniqueur", à savoir celui "qui fait des commentaires politiques".
RTL va-t-elle poursuivre l'épuration de son antenne ?
Sur Europe 1, l'humoriste Nicolas Canteloup a osé se moquer de Christiane Taubira et s'est désormais interdit, puisqu'elle est femme et noire !
Sur RTL, Laurent Gerra s'est fait épingler par Valérie Trierweiler pour l’émission de RTL où l'humoriste explique à François Hollande (présent qui a eu le sens de l'humour) : " Les journalistes, il faut les terroriser, ou coucher avec ", aurait demandé que le saltimbanque s’abstienne d’imiter le Président de la république...
VOIR et ENTENDRE l'irrésistible sketch insolent:
Le journaliste Pierre Salviac a déplu à Mme Trierweiler et a été licencié par RTL
La direction de la radio confirme au journal Le Monde que la tête d'Eric Zemmour ne tombera pas aussi vite: il "sera au micro de RTL jusqu'à la fin de la saison".
Lorsque des jeunes d'origine maghrébine nous traitent de "sales blancs", "fils de p..." peut-on s'adresser au MRAP et SOS racisme pour obtenir réparation et dédommagement ? Ou bien, est-ce fait exprès (ou est-ce une coëncidence) qu'une partie des ministres, celles qui s'expriment le plus, soient d'origines diverses, afin que leurs propos ne puissent être contredits sous peine d'accusations ciblées de racisme ? On a comme l'impression que ces messieurs du MRAP et SOS Racisme sont embusqués derrière chacune des ministres afin d'analyser, décortiquer, supputer, creuser, commenter, attaquer toute personne osant proférer un mot d'opposition... triste France !
RépondreSupprimerN'oublions pas que se sont les plus racistes qui crient le plus fort au scandale , cela ne date pas d'hier ,
RépondreSupprimeret je conseille à ses associations de faire un tour du monde et de voir où ils seront le mieux écouté , auquel cas rien ne les empêche de s'installer en un tel endroit propice ,
car il va de soi que le vase est en train de sérieusement déborder.