Le monde à l'envers de Reuters
Titre Reuters: "Chahuté à Bayonne, Nicolas Sarkozy s'en prend aux socialistes"
Par conséquent, le candidat Sarkozy aurait attaqué ses agresseurs: un comble !
Un angle d'attaque vicieux
"Des CRS sont intervenus jeudi à Bayonne pour dégager les accès d'un café." A ces premiers mots de la dépêche ensuite reprise en choeur par la masse des journalistes paresseux, chacun aura compris que la police est à l'origine des faits. "Nicolas Sarkozy était assiégé par des manifestants" banalise d'autant plus la situation que celle-ci est alors qualifiée d'"incident", dans lequel le président "a vu", c'est-a-dire a interprété, le résultat de l'"épuration" annoncée, mais c'est "selon lui", par François Hollande.
savent-ils de qui et de quoi ils parlent ?
Puis, le lecteur étant conditionné pour la suite, les cinq compères passent aussitôt aux conséquences.
"Le président sortant a ensuite demandé au candidat socialiste à l'élection présidentielle de condamner le comportement des manifestants, où l'on trouvait des militants basques mêlés à des militants socialistes." Involontairement, Reuters identifie le gros des assaillants comme des militants du PS auxquels se sont mêlés des indépendantistes basques. L'agence de presse est-elle bien dans son rôle en suggérant, avant tout le monde, que les jeunes socialistes auraient été infiltrés ? Par des socialistes eux-mêmes, d'ailleurs !
Le président-candidat malmené mais présenté en accusateur de son rival
"J'aurai l'occasion de stigmatiser le comportement de voyous qui sont la honte la République", a-t-il dit à son arrivée au Conseil européen de Bruxelles. "Je ne peux pas imaginer une seconde que M. Hollande ne condamne pas ces méthodes."
"Dans une grande démocratie comme la France, on doit pouvoir faire campagne normalement de façon civilisée, sans violence, sans que les gens qui viennent discuter avec vous reçoivent des pierres sur la figure, des oeufs sur la figure, ce ne sont pas des méthodes de démocrate et François Hollande se grandirait en condamnant ces comportements comme je le ferais si ça avait été le cas de gens qui se réclament de moi", a-t-il ajouté.
VOIR et ENTENDRE le reportage de BFMTV qui, malgré les photos, affirme avec insistance que les manifestants sont "tous des indépendantistes basques":
Hollande pacificateur
Sans faire allusion directement aux incidents de Bayonne, François Hollande a estimé qu'il ne fallait "jamais céder (...) à la violence verbale et encore moins à la violence physique", mais a défendu le droit "de manifester autant que nécessaire".
Une certaine version des faits
Point de vue des victimes
En campagne au Pays basque, Nicolas Sarkozy est arrivé peu avant 16h00 à Bayonne, où il a été immédiatement chahuté.
[ Bar du Palais, rue d'Espagne, près de la cathédrale: seuls peuvent pénétrer des responsables de l'UMP, comme Max Brisson et Michèle Alliot-Marie. A l'intérieur, le candidat s'entretient avec une vingtaine de professionnels issus de la société civile.]
Il a été accueilli par des sifflets et des lâchers de bulletins de vote factices en forme de "oui" à la création d'une collectivité territoriale basque [Autour de l'établissement, le face-à-face est très tendu. Quelques coups sont même échangés. Oeufs et projectiles sont lancés. Max Brisson demande que les responsables départementaux du PS, notamment Pierre Chéret et Georges Labazée, condamnent les incidents]. Des militants du Parti socialiste s'étaient aussi mêlés à la foule, où les sympathisants UMP ont eu du mal à se faire entendre.
Nicolas Sarkozy n'a eu le temps que de visiter un seul commerce dans la cohue avant de gagner le café où, comme à Annecy pour sa première sortie de campagne, il s'est entretenu avec des habitants et des commerçants. Mais Reuters présente cette rencontre comme "une réunion à huis clos avec des habitants".
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Reuters change la victime en agresseur
Le point de vue est désormais celui de la rue
"Des centaines de manifestants ont été repoussés à distance du café par les forces de l'ordre, a constaté Reuters," qui prend ainsi clairement position du côté des manifestants.
"Avant de partir, il [le président] s'en est pris à François Hollande" [sic]
"On n'acceptera rien, simplement parce qu'on a la force des convictions qui sont les nôtres", a-t-il ajouté, assurant que François Hollande avait "annoncé l'épuration. Forcément ça échauffe les esprits des gens de la base".
"Si c'est ça leur conception de la démocratie, si c'est ça la République qu'ils préparent, et bien ça ne donne pas envie qu'ils arrivent", a-t-il ajouté.
Reuters donne la parole au PS
Michel Sapin, chargé du projet de François Hollande, a repoussé les accusations insinuant [mais en fait claires et directes] que le PS serait derrière ces troubles [les journalistes passent au conditionnel].
Contre-vérités socialistes
Les socialistes se sont aussitôt répartis les interventions sur les chaînes de radio.
1 - "Quand on est candidat on n'est plus président de la République"
Nicolas Sarkozy reste président légitime en exercice jusqu'à la proclamation des résultats par le Conseil Constitutionnel: les margoulins du PS, tel Sapin, sont pressés de sévir.
De plus, selon le PS, un simple citoyen peut être assiégé dans un commerce
2 - "On n'est plus protégé par des centaines et des centaines de CRS qui évacuent toute population à plusieurs kilomètres à la ronde", a dit l'ancien ministre sur I>Télé".[filiale du groupe Canal+], légitimant les violences et les entraves à la libre circulation de leurs opposants. Les otages de forcénés n'auraient pas le soutien de Sapin et des autres.
Mais Manuel Valls, directeur de la communication du candidat, a finalement regretté ces incidents sur BFM-TV. "Nous sommes évidemment opposés à toute violence", a-t-il [évidemment] dit."
"M. Sarkozy perd ses nerfs. Il sent que sa campagne ne prend pas", a estimé Elisabeth Guigou, députée socialiste de Seine-Saint-Denis, sur Radio Classique/Public Sénat, sans un mot de condamnation des violences par l'ex-Garde des Sceaux, ministre de la Justice.
[Quant au toujours élégant trotskiste du PS, Jean-Christophe Cambadélis, député de Paris interrogé ce vendredi sur LCI, il a eu le réflexe de polémiquer : "Les incidents sont regrettables, mais le président de la République surjoue l'indignation. Franchement, l'incident est clos", décide-t-il.]
La majorité présidentielle a exprimé son indignation aux méthodes anti-démocratiques de la gauche, mais qui a entendu ou lu les réactions de F. Fillon, A.Juppé, L.Wauquiez, J.-F. Copé ? Reuters ne les a pas apportées en contrepoids des dénis socialistes...
Epilogue malveillant de l'"incident", selon Reuters
"Avant cet incident, une agricultrice d'Itxassou, au sud-est de Bayonne, avait eu un échange aigre-doux avec le président. Eleveuse de vaches laitières, elle se plaignait de la difficulté de son travail et de ses problèmes financiers."
Nous en passons les détails qui sont du type discussion de café: l'agence de presse militante s'abandonne aux racontars et petites aigreurs avec malignité, sans d'ailleurs les revendiquer d'un classique "a constaté Reuters"...
Ce dialogue, inventé ou non, concerne en revanche un épisode occulté de la série d'agressions dont le président sortant a été victime.
Les hostilités socialistes contre le candidat Sarkozy avaient en effet commencé dès le matin du jeudi
Tout a commencé lors de la rencontre du président sortant avec les agriculteurs d'une exploitation à Itxassou.
Reuters n'a pas dû "constater" les amabilités des vertueux, car il n'en souffle mot.
Pour sa part, Sud Ouest n'y a d'ailleurs rencontré qu'un boucher-charcutier impatient: " Je l'interrogerais notamment sur les charges qui pèsent sur les commerçants ", cite le quotidien socialiste régional.
La République des Pyrénées, qui parle d'"excursion" présidentielle, note: "La visite du Président-candidat Nicolas Sarkozy a, certes, généré une marée humaine dans les rues du centre historique mais, surtout, produit un véritable climat d'émeute, contenu par l'intervention des CRS."
Une centaine de manifestants s'était massée à proximité de la ferme.
Vers 13h, coupant à travers bois, quelques personnes ont contourné le service d'ordre pour s'approcher de la ferme, au sud-est de Bayonne. Ils ont alors tiré des fusées en l'air.
Le groupe de manifestants était composé d'opposants à la ligne à grande vitesse (LGV) devant relier Bordeaux à l'Espagne et de militants de la coalition Euzkal Herria Bai regroupant des partis de la gauche nationaliste basque, dont Batasuna Après une course-poursuite, trois personnes ont été interpellées et conduites à Bayonne par les forces de sécurité pour "vérification d'identité".
L'alliance du PS avec Batasuna n'est pas à prendre à la légère
Il s'agit d'un parti politique nationaliste et indépendantiste basque d'extrême gauche qui apparaissait jusqu'en 2009 sur la liste officielle des organisations terroristes de l'Union européenne. Il se dit aussi socialiste (proche des mouvances marxistes et libertaires) et encore féministe et écologiste, donc sympathisant des altermondialistes de Gro Eva Joly et Cécile Duflot (Europe Ecologie-les Verts).
Batasuna est considerée comme le bras politique de l'ETA par l'État espagnol, par la Cour européenne des droits de l'homme et par l'Union européenne.
La plupart des journalistes sont inféodés à la gauche et cie.
RépondreSupprimerIls ne font pas de l'information ils desinforment en permanence et manipulent les esprits avec leurs ragots leurs mensonges.
Quel toupet d'accuser Sarkozy d'avoir main mise sur la presse .........
Ps et journaleux qui réécrivent l'histoire, ce n'est pas nouveau....souvenons-nous des périodes sombres de notre histoire et des amitiés pour le moins étranges qu'avaient conservées leur maitre à penser et son passé de resistant .....de la dernière heure.
J'ai lu les déclarations des vertueux socialos pures comme l'enfant qui vient de naitre à propos de Bayonne ....Ceux la même qui jouent les vierges effarouchées qui ne cessent de traiter et d'insulter le Président de la république depuis 5 ans. Voyou, Madoff, fou, énervé, comploteur contre le malade du sexe,les cambriolages chez la malheureuse candidate à l'élection, l'espionnage de la compagne journaleuse de Flamby etc etc etc....
Le ps demande, le ps exige...........
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Harlem celui qui a tellement les dents longues qu'il ne peut plus fermer sa bouche...
“Je demande à Jean-François Copé de cesser ses accusations diffamatoires contre le PS à la suite des violences qui se sont déroulées à Bayonne aujourd’hui”, a réagi à son tour Harlem Désir auprès de l’AFP.
………………il faut que M. Copé cesse d’instrumentaliser ces événements contre le PS”, a-t-il ajouté.
“Cette manoeuvre infâmante et politicienne est inacceptable et indigne”, a-t-il conclu.
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Mosco fils spirutuel de JFKhan tant il postillonne comme lui
……La mise en cause par l'UMP du directeur de campagne de François Hollande, Pierre Moscovici, au lendemain des incidents de Bayonne, ajoute "de la diffamation à l'outrance", a estimé aujourd'hui Bernard Cazeneuve, l'un des porte-parole du candidat socialiste……
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"De la diffamation à l'outrance", ils savent de quoi ils parlent et l'UMP ne les rattrapera jamais.............
J'ai peut etre été un peu long.....mais il y a tant à dire et c'est de plus en plus difficile d'etre publié sur le net..........Merci de m'offrir cette possibilité .