Socialistes, petits mécanos et agents de surface
A tout seigneur tout honneur, rapportons d'abord les propos tenus par le porte-parole d'une partie du PS, Benoît Hamon, puis viendra le tour de la faisant fonction de premier secrétaire du PS.
Hamon professe sincérité et bonne foi...
"Nous [parce que meilleurs que les autres], on n'a aucun plaisir [grossière prétérition] à voir cette situation nauséabonde dans laquelle nous sommes aujourd'hui", a affirmé le délicat Hamon-le-benoît à son arrivée à la Convention du PS sur la rénovation du parti qui s'est tenu au Carrousel du Louvre à Paris.
Hamon s'emballe
Malgré l'absence de preuves et d'accusation, le porte-parole laisse filer sa diarrhée verbale, pour le coup nauséabonde d'hypocrisie.
Hamon dénonce "la responsabilité de ce triste spectacle tient à ses acteurs".
Il a des noms. Facile: tous coupables !
"Les acteurs de cette triste pièce sont Nicolas Sarkozy, François Fillon, François Baroin, Eric Woerth [MAM ne fait donc pas partie de la charrette ?] et l'UMP tout entière qui se solidarise d'une situation qui est absolument intenable. Il n'y a pas un Français, même de droite, pour soutenir cela", a-t-il affirmé, péremptoire. Nous lui conseillons par conséquent de lire PaSiDupes, et quelques autres, qu'il faudrait faire taire.
Un sondage lui donne tort et l'accuse solidairement
"Il y a manifestement un mélange des genres, tout le monde le lui répète" mais "le président de la République ne veut rien entendre, comme d'habitude". "On [Rocard ? demande à Nicolas Sarkozy de tirer aujourd'hui les conséquences de cette situation", a-t-il pris sur lui de demander.
=> Selon un sondage CSA paru jeudi 1er juillet dans Le Parisien-Aujourd'hui en France l'affaire Bettencourt serait "grave" pour 56 % des Français.
=> Un sondage Viavoice paru le lundi 5 juillet estime que 64% des Français jugent leur classe politique corrompue. L'opposition le récupère pour accabler la majorité et n'a donc pas la lucidité de le prendre aussi bien pour elle, qui est pareillement mal jugée malgré toutes les vertus dont elle se pare et du fait de ses méthodes.
L'inventaire à la Hamon
Selon lui, "à la fois le bouclier fiscal, le mélange des genres entre M. Woerth, son épouse et Mme Bettencourt, sa fonction de trésorier de l'UMP, tout ça, objectivement, nécessite de faire un peu le ménage".
"Je laisse Nicolas Sarkozy répondre à cette question. J'attends de voir s'il est capable de trouver la réponse à laquelle sont parvenus tous les Français", a-t-il ironisé. "A l'évidence, ce gouvernement souffre d'un vrai problème d'éthique", a encore jugé le porte-parole nuancé du vertueux PS.
Les méthodes socialistes perturbent le PS
Les accusateurs brassent de l'air
Le 28 juin 2010, les députés socialistes annonçaient qu'ils déposeraient « dans les prochains jours » une proposition de loi visant à interdire le cumul de certaines fonctions. Une semaine plus tard, le 5 janvier, Bruno Le Roux, porte-parole du groupe socialiste à l'Assemblée, n'est toujours pas passé à l'acte.
Sur le sujet du non cumul des mandats, les socialistes ont entériné samedi 3 juillet la rénovation du parti avec primaires et non-cumul des mandats. Et comme Titine Aubry ne se paie pas de mots, elle a eu le sentiment que c'était une "révolution démocratique". En fait, sous la pression des sénateurs, ils avaient déjà remis à plus tard de s'appliquer à eux-mêmes la rigueur de cette "révolution démocratique". Esbrouffe ! Lien PaSiDupes
Les tergiversations du PS soulignent la contestation interne qui se développe face à la bande du néfaste Hamon.
=> Le 4 juillet, Marisol Touraine, fille du sociologue Alain Touraine et députée socialiste, admettait sur son blog que « rien d’illégal n’a été à ce jour démontré » contre Eric Woerth. Mais, soumise au bureau national, elle s'interrogeait néanmoins: « Cela suffit-il à régler son cas ? Evidémment non. » Il ne suffirait donc plus à l'opposition que le gouvernement respecte la légalité !
Et de s'étonner que « les Français en viennent à rejeter l’ensemble de la « classe politique »...
Enfin, Hamon s'est vidé devant les micros et caméras au cours de la Convention du PS sur la rénovation du parti à Paris, mais cette convention tourne à vide, faute de thème de réflexion. Pas de thème, pas de rénovation et pas de projet: que de la rumeur et de la déstabilisation. Est-ce bien responsable en temps de crise économique et financière sévère ?
La mecano du PS
Samedi 3 juillet, en l'absence de plusieurs éléphants, les socialistes présents ont entériné la rénovation du parti avec primaires et non-cumul des mandats à la quasi-unanimité: une "révolution démocratique" que l'impatiente quinqua s'est efforcée d'opposer à une "démocratie et une République abîmées" par "trois ans de sarkozysme".
Un Carrousel de boniments
En pleine machination PS-Mediapart contre le ministre E. Woerth, les militants et délégués n'étaient pas enclins à la démentir et la faisant fonction de premier secrétaire lança donc: "Avec une démocratie et une République abîmées, on a bien besoin d'une rénovation !" Le maire de Lille tentait ainsi de reprendre le dessus sur son aile gauche.
Une pyramide de calomnies
Poussée à la surenchère par le petit Hamon, la Ch'tite Aubry assura: "On est très, très loin de cette République irréprochable vantée par le candidat Nicolas Sarkozy en 2007 !" L'assistance n'exigea pas de preuves... Elle a ainsi sonné la charge contre le chef de l'Etat, les ministres "qui ont oublié les exigences et les devoirs d'exemplarité qui vont avec leur charge", l'UMP qui "abîme la démocratie".
Aubry, velléitaire
Emportée par ses mauvais sentiments, la faisant fonction du PS a surtout fustigé le "régime des excès et des confusions des rôles", mais, ses comptes réglés, elle s'est assez peu étendue sur la rénovation du PS. La gestation a été longue et difficile et la montagne socialiste a finalement accouché d'une souris. On ne retiendra de cette convention que son bilan global et négatif de "trois ans de sarkozysme" et la promesse du PS de "reconstruire" la démocratie, de "réparer" la France, comme elle a « réparé » le PS «abimé » par les camarades Hollande et Jospin !...
Un vote stalinien
Le texte a été approuvé comme un seul homme par les délégués présents : 146 pour, 4 abstentions et 3 voix contre. Un vote qui dissimule des tensions internes, puisque Paul Quilès et Marie-Noëlle Lienemann, aile gauche du PS, sont finalement rentrés dans le rang à la suite d'un marchandage. Et puis Nono Montebourg n'a pu minauder à la tribune. Il souffrait d'une infection de la cornée: une poutre dans l'oeil ?
La majorité
L'UMP Nadine Morano, secrétaire d'Etat à la famille, lui a fait observer que "son anti-sarkozysme aigu et ses violentes attaques infondées envers le président de la République ne feront jamais un programme politique".
Ségol'haine Royal reporte l'ouverture des travaux de son asso
Désirdavenir Royal se déclare en surchauffe !
Annonce faite par Internet
C'est le 1er pour le 4 juillet - en catastrophe - que Sa Cynique Majesté Royal annonça que l'Assemblée générale de son association prévue ce dimanche à Rochefort (Charente-Maritime) était reportée.
Dans son message de dernière minute sur Internet, l'adepte du pouvoir personnel prétendait que si elle négligeait les militants de son association, c'était qu'elle avait de meilleurs priorités et qu'elle était débordée : « Je n'ai pas eu le temps de bien préparer l'assemblée générale et de prendre connaissance des nombreuses contributions que vous m'avez adressées concernant nos projets communs à venir". Les adhérents réalisent tout à trac quel est leur poids réel, combien ils sont importants: le « débat participatif » peut attendre.
L'autocrate picto-charentaise ne peut faire face
Vouloir tout contrôler, décider et diriger suppose qu'on est capable de tout mener de front et la présidente d'association révèle ici encore ses limites. Dépassée par les événements dans sa modeste région: mais deviendrait le pays si elle arrivait à l'Elysée ?
N'aurait-elle pas aussi subi des pressions pour renoncer à une contre manifestation que la paranoïaque de la Rue de Solférino aurait jugée hostile, le même weekend que sa convention ?
L'UMP dénonce un rétropédalage
Parlant de "prétexte peu crédible d'emploi du temps", l'UMP a estimé dans un communiqué que la présidente de Poitou-Charentes avait été "contrainte de faire marche arrière".
Risque de conflit d'intérêts ?
Le parti présidentiel avait déjà dénoncé à propos de Sa Cynique Majesté Royal un "mélange des genres" entre "militantisme" et "des manifestations financées par le conseil régional", a rappelé Dominique Paillé, porte-parole adjoint de l'UMP.
L'ex-candidate PS à la présidentielle a précisé vendredi qu' elle appelait cependant "toutes celles et ceux qui le peuvent à venir (dimanche dernier) à Rochefort pour participer au pique-nique convivial de solidarité avec le littoral"... Le Conseil régional régalait ?
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