Le PS doute de sa capacité à se transformer
Le Figaro nous propose cette analyse d'un psychodrame:
À quoi bon ? Les socialistes deviennent fatalistes. Depuis des mois, si ce n'est des années, le PS navigue d'une crise à une autre sans trouver d'issue. À la base, les militants, lassés des divisions internes, doutent. «Ils ne viennent plus aux réunions», rapporte-t-on. Même inertie chez les permanents du parti. «Ils sont comme les militants, raconte un dirigeant. Dès que c'est bien et sympa ils retrouvent de l'envie.» Visiblement, ce n'est pas tout à fait le cas pour l'instant. Alors, même au sommet du PS, on commence aussi à s'interroger sur tout ce temps consacré à changer un parti qui ne bouge plus. Avant la dépression, c'est le coup de blues.
Désabusés, les opposants à la direction ne mènent plus la bataille, mis à part Manuel Valls. De ses vacances, Gaëtan Gorce philosophe et ironise. Le député de la Nièvre fait partie de ceux qui voudraient renverser la table au PS. Il y a renoncé et observe son parti avec amertume. «J'essaie de garder le moral, en soi c'est un exercice difficile… J'essaie de savoir pourquoi cet appareil est insensible aux réformes», explique-t-il. Pour l'instant il demeure «silencieux» mais peut-être que plus tard il tentera à nouveau de se «faire entendre». Ségolène Royal a elle aussi rangé les armes contre Martine Aubry, pour ne pas abîmer davantage le PS.
La «tronche» de l'opposition
Même au sein de la direction du parti, la lassitude affleure. «Je suis là pour aider, mais pas pour mener un combat interne», soupire David Assouline. Ce proche de Vincent Peillon a intégré la direction au printemps, avec d'autres responsables du courant de Ségolène Royal. [Est-il bien suffisamment motivé, par conséquent, car, outre qu'il n'a jamais rien su faire, le pourrait-il que ce laquais Royal ne veillerait qu'à satisfaire ses volontés et ses intérêts contre le parti?] Investi dans les travaux de rénovation, le sénateur prévient : si le «processus» qu'il veut mettre en place ne voit pas le jour à la rentrée, il «ne restera pas» [d'ailleurs !..]. «Je suis fatigué par ces batailles de chien pour rénover le PS», dit-il. «Depuis 2002, je ne me suis pas arrêté.» S'il ne parvient pas à ses fins, il laissera la première secrétaire Martine Aubry seule à la tâche. Pour mieux la contester ensuite ? «Si le parti n'est pas remis en route, s'il ne retrouve pas un karma positif, je ne vois pas comment on pourra être prêt en 2012», observe-t-il [sans s'attribuer la moindre responsabilité].
Les socialistes se soupçonnent entre eux de faire une croix sur la prochaine présidentielle. L'état du PS les démoralise. «Si la droite était jugée à ses résultats plutôt qu'à la tronche de son opposition, on serait au pouvoir pour cent ans», soupire le porte-parole Benoît Hamon [sans emploi] dans un commentaire diffusé sur Internet. Huit mois après le congrès de Reims, le leader de l'aile gauche s'interroge aussi sur sa place dans le parti : n'a-t-il pas perdu sa singularité ? [Peut-être, tout bien considéré, apparaît-il enfin que la marionnette ricanante de Riton Emmanuelli est creuse...]
Le Figaro nous propose cette analyse d'un psychodrame:
À quoi bon ? Les socialistes deviennent fatalistes. Depuis des mois, si ce n'est des années, le PS navigue d'une crise à une autre sans trouver d'issue. À la base, les militants, lassés des divisions internes, doutent. «Ils ne viennent plus aux réunions», rapporte-t-on. Même inertie chez les permanents du parti. «Ils sont comme les militants, raconte un dirigeant. Dès que c'est bien et sympa ils retrouvent de l'envie.» Visiblement, ce n'est pas tout à fait le cas pour l'instant. Alors, même au sommet du PS, on commence aussi à s'interroger sur tout ce temps consacré à changer un parti qui ne bouge plus. Avant la dépression, c'est le coup de blues.
Désabusés, les opposants à la direction ne mènent plus la bataille, mis à part Manuel Valls. De ses vacances, Gaëtan Gorce philosophe et ironise. Le député de la Nièvre fait partie de ceux qui voudraient renverser la table au PS. Il y a renoncé et observe son parti avec amertume. «J'essaie de garder le moral, en soi c'est un exercice difficile… J'essaie de savoir pourquoi cet appareil est insensible aux réformes», explique-t-il. Pour l'instant il demeure «silencieux» mais peut-être que plus tard il tentera à nouveau de se «faire entendre». Ségolène Royal a elle aussi rangé les armes contre Martine Aubry, pour ne pas abîmer davantage le PS.
La «tronche» de l'opposition
Même au sein de la direction du parti, la lassitude affleure. «Je suis là pour aider, mais pas pour mener un combat interne», soupire David Assouline. Ce proche de Vincent Peillon a intégré la direction au printemps, avec d'autres responsables du courant de Ségolène Royal. [Est-il bien suffisamment motivé, par conséquent, car, outre qu'il n'a jamais rien su faire, le pourrait-il que ce laquais Royal ne veillerait qu'à satisfaire ses volontés et ses intérêts contre le parti?] Investi dans les travaux de rénovation, le sénateur prévient : si le «processus» qu'il veut mettre en place ne voit pas le jour à la rentrée, il «ne restera pas» [d'ailleurs !..]. «Je suis fatigué par ces batailles de chien pour rénover le PS», dit-il. «Depuis 2002, je ne me suis pas arrêté.» S'il ne parvient pas à ses fins, il laissera la première secrétaire Martine Aubry seule à la tâche. Pour mieux la contester ensuite ? «Si le parti n'est pas remis en route, s'il ne retrouve pas un karma positif, je ne vois pas comment on pourra être prêt en 2012», observe-t-il [sans s'attribuer la moindre responsabilité].
Les socialistes se soupçonnent entre eux de faire une croix sur la prochaine présidentielle. L'état du PS les démoralise. «Si la droite était jugée à ses résultats plutôt qu'à la tronche de son opposition, on serait au pouvoir pour cent ans», soupire le porte-parole Benoît Hamon [sans emploi] dans un commentaire diffusé sur Internet. Huit mois après le congrès de Reims, le leader de l'aile gauche s'interroge aussi sur sa place dans le parti : n'a-t-il pas perdu sa singularité ? [Peut-être, tout bien considéré, apparaît-il enfin que la marionnette ricanante de Riton Emmanuelli est creuse...]
La plupart des dirigeants socialistes ont deux vies : l'une nationale, l'autre au niveau local. «Ce qui m'intéresse le plus, c'est mon mandat à Rouen», confiait Laurent Fabius il y a quelques semaines. L'ancien premier ministre, allié essentiel de Martine Aubry, souhaite «apporter» ses idées, mais ce n'est pas Rue de Solferino qu'il s'épanouit. Comme beaucoup d'autres.
À Martine Aubry d'entendre le message. «Ce que je fais, c'est gratuit, expliquait Claude Bartolone, l'un des artisans de la victoire de la maire de Lille, avant de partir en congés. Je pourrais bien ne pas être à la direction du PS. Je veux intervenir dans un cadre apaisé.» Lui aussi raconte sa satisfaction d'exercer son mandat local de président du conseil général de Seine-Saint-Denis. Un endroit où tout est tellement plus simple, dit-il.
Les premiers mois de Martine Aubry ont déçu. Ses alliés espèrent la voir changer. Mais elle aussi est en quête de repos. Pendant ses congés, elle a prévu de se faire opérer de son œil, qui la fait toujours souffrir. Elle a déjà assez de soucis en ce moment.
(Source Le Figaro, Nicolas Barotte, le 03/08/2009 )
Sachant que Désirdavenir s'est grillée et sombre corps et biens dans les sondages, il n'y a pas de repreneur potentiel du PS.
À Martine Aubry d'entendre le message. «Ce que je fais, c'est gratuit, expliquait Claude Bartolone, l'un des artisans de la victoire de la maire de Lille, avant de partir en congés. Je pourrais bien ne pas être à la direction du PS. Je veux intervenir dans un cadre apaisé.» Lui aussi raconte sa satisfaction d'exercer son mandat local de président du conseil général de Seine-Saint-Denis. Un endroit où tout est tellement plus simple, dit-il.
Les premiers mois de Martine Aubry ont déçu. Ses alliés espèrent la voir changer. Mais elle aussi est en quête de repos. Pendant ses congés, elle a prévu de se faire opérer de son œil, qui la fait toujours souffrir. Elle a déjà assez de soucis en ce moment.
(Source Le Figaro, Nicolas Barotte, le 03/08/2009 )
Sachant que Désirdavenir s'est grillée et sombre corps et biens dans les sondages, il n'y a pas de repreneur potentiel du PS.
S'il n'est pas possible d'en délocaliser quelques-uns en Roumanie, il va falloir licencier au PS, sans que ni le bouclier fiscal, ni la crise économique internationale n'y soit pour rien.
Attendons-nous donc à une énième indignation consécutive à un cambriolage ou à la publication de ses seins nus. Mais si la quinqua picto-charentaise est un peu lucide, elle ne prendra pas le risque de traumatiser les petits enfants. Sur quelle autre provocation préférera-t-elle miser? Qui sera sa prochaine victime? Suspens de l'été...
Dans l'attente, les socialistes pourront-ils éviter les bombonnes de gaz sur les toits de la Rue Solférino?
La Ch'tite Aubry trouverait-elle une formation qualifiante? Ou faudra-t-il appeler Estrosi à l'aide...
«Au XXIe siècle, chacun aura deux, trois professions au cours de sa vie», rappellait le ministre.
Et la réforme des élections territoriales(régionales et départementales) en instaurant le scrutin majoritaire à un seul tour va donner le coup de grâce aux socialistes en leur faisant perdre nombre de départements et de régions.
RépondreSupprimerDe toute façon le Parti Socialiste ne sert à rien et nous ne le regretterons pas.
Autrefois on votait PS parce qu'on voulait la satisfaction de nos revendications salariales, parce qu'on appartenait à la classe ouvrière ou parce qu'on rêvait à une société socialiste.
Maintenant le mur de Berlin est tombé, on n'a plus de conscience de classe, on est devenu individualiste et on ne veut plus de société socialiste.
Donc le Parti Socialiste est inutile.
C'est ce qu'ont compris nombre de socialistes qui ont rejoint l'UMP ou la majorité présidentielle