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vendredi 1 février 2013

Les enseignants grognent: Peillon leur donne 400 euros

Le gouvernement socialiste lutte contre les dérives budgétaires à coups de primes

Et une prime dès la première petite grève de fonctionnaires, une !

Vincent Peillon a aussitôt pensé à mettre la main à la poche du contribuable pour satisfaire l'électorat de fonctionnaires du pouvoir.
D'après Les Echos, dès le lendemain d'une grève peu suivie par les instituteurs, le ministre de l'Education nationale envisage d'accorder une prime aux enseignants du premier degré. Cette décision pourrait être confirmée vers la mi-février, mis le ministre refuse pour l'instant la transparence.

La grogne des enseignants porte sur tout
Comme la presse qui a fait pression sur Hollande pour faire céder Google, au prétexte que le moteur de recherche fait de la pub à la faveur des référencements qui rendent pourtant leurs journaux plus visibles et accessibles, les fonctionnaires de l'Education ne perdent pas de temps pour monnayer leur soutien électoral de la présidentielle. 
Tout est prétexte à extorsion: en attendant que les effectifs reviennent sur le tapis du chantage, à la question des rythmes scolaires, s'ajoute maintenant celle des revenus. 
A formation et compétence inégales, le ministre est tout disposé à réduire l'écart de traitement entre ceux du premier et du second degré, selon le quotidien économique. Pas question en revanche d'assimiler cette prime à une compensation pour le retour à la semaine de quatre jours et demi dès la rentrée 2013, lequel suscite bien des protestations. Une deuxième prime resterait donc à venir...

Ces 400 euros seraient versés annuellement  

Crise ou pas crise, ce n'est qu'un premier pas, selon Les Echos. 
Les syndicats n'ont pas renoncé, eux, à  faire aligner ce premier coup de pouce sur la prime des enseignants du secondaire, à savoir 1 200 euros. 

Vincent Peillon envisagerait par ailleurs de revoir le grade des enseignants du premier degré, là aussi pour tendre vers un alignement avec le second degré. 
Reste à connaître la nature du financement de ces mesures. 
Les classes moyennes semblent toutes désignées, quel que soit le vecteur de ponction.

Le quotidien croit savoir qu'une prime annuelle de 400 euros versée aux enseignants de CE1 et de CM2 pour faire passer les évaluations ne serait pas reconduite: ces évaluations n'étaient d'ailleurs pas pratiquées par les enseignants "désobéisseurs", de même que le versement d'heures supplémentaires (défiscalisées ?) aux professeurs des écoles qui prennent en charge des stages de remise à niveau au printemps, en juillet et en août. 
Nous demandons que le ministre accepte la transparence sur les bénéficiaires, lanature et le lieu de ces stages estivaux...

Quelques retraités dans la rue produiraient-ils les mêmes effets ?
Les Restos du coeur sont aussi faits pour eux...



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