Quand ça va mal, c'est l'armée malienne...
Le groupe islamiste armé qui a occupé Gao, le Mujao (Mouvement pour l'unicité et le djihad en Afrique de l'Ouest) a affirmé avoir envoyé des combattants dans la ville, pour la "libérer des mécréants". Il n'a pas précisé leur nombre, mais a affirmé que "la bataille" ne fait "que commencer" pour reconquérir Gao, Kidal et Tombouctou.
Les affrontements se sont intensifiés entre les belligérents maliens.
Les groupes islamistes ont en effet lancé une contre-attaque sur la ville de Gao.
Entre 15 et 20 islamistes ont été tués, deux soldats français "très légèrement blessés" et "quatre soldats maliens blessés" au cours des combats à Gao dans le nord du Mali, jeudi 22 février, selon un bilan de l'état-major de l'armée française.
"Les forces armées maliennes appuyées par la QFR [force de réaction rapide française] du groupement tactique interarmes 2 sont parvenues à neutraliser une quinzaine de terroristes" à Gao, écrit l'état-major sur le site du ministère de la Défense.
Les combats à Gao, engagés dans la nuit de mercredi à la périphérie de la ville, se sont poursuivis une grande partie de la journée de jeudi jusqu'au centre-ville avec des soldats maliens. "Appuyés par l'armée française", précise-t-on à chaque fois pour ne pas froisser les susceptibilités maliennes. Une source militaire malienne a évoqué jeudi la présence d'une "quarantaine d'islamistes" venus de villages proches de Gao.
VOIR et ENTENDRE un reportage daté du jeudi 21 faisant état de l'intervention d'avions Mirage ou Rafale:
Après des coups de feu tout au long de la nuit, des combats à l'arme lourde avaient toujours lieu vendredi après-midi aux alentours de la mairie.
Selon un militaire malien, il y a dans les décombres de la mairie et du palais de justice de "nombreux" corps de combattants djihadistes qui portent des ceintures d'explosifs et tiennent à la main des grenades dégoupillées, ce qui rend leur évacuation délicate.
Selon un militaire malien, il y a dans les décombres de la mairie et du palais de justice de "nombreux" corps de combattants djihadistes qui portent des ceintures d'explosifs et tiennent à la main des grenades dégoupillées, ce qui rend leur évacuation délicate.
Les alentours des deux bâtiments sont, en outre, minés et les soldats maliens attendaient les démineurs de l'armée française.
Le manque de fair-play des media français laisse un goût amer en Afrique
Quand la ville fut libérée à la fin du mois de janvier, ce fut par l'armée française. Mais quand arrivent les difficultés, les combattants de l'armée malienne sont mis en cause par la presse aux ordres de l'Elysée.
VOIR et ENTENDRE le reportage de i-télé (Canal+) quand les troupes n'ont plus face à elles des pickups et des mobylettes :
Situé loin des montagnes du Nord où les otages français seraient retenus captifs à la frontière avec l'Algérie, le centre de Gao est toujours le théâtre de combats entre djihadistes et l'armée malienne.
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