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mardi 17 avril 2018

43 gardés à vue à Montpellier : la LDH dénonce de la “pure com'”

La Ligue des droits de l'homme polémique au profit des 'anars'

La manifestation de "convergence des luttes" contre le gouvernement a le soutien de la LDH

Elle a pourtant dégénéré samedi à Montpellier et 51 personnes ont été interpellées. 43 personnes étaient encore en garde à vue dimanche. La Ligue des droits de l'Homme de l'Hérault dénonce de la "pure com'", quand des centaines de manifestants anarchistes sont allés à l'affrontement avec des policiers et CRS anti-émeutes à Montpellier, samedi après-midi.

43 manifestants étaient encore en garde à vue dimanche, au lendemain de la manifestation de "convergence des luttes", a indiqué la préfecture de l'Hérault. Ces individus sont entendus pour violences sur personnes dépositaires de l'ordre public, dégradations aggravées et/ou participation à un groupement en vue de commettre des dégradations, a précisé le procureur de la République de Montpellier Christophe Barret.

VOIR et ENTENDRE un compte-rendu consensuel :

Dimanche dans l'après-midi, ils n'étaient plus que dix-sept personnes encore interrogées.

La LDH prend le parti des fauteurs de troubles

Montpellier après la manifestation / © L.Creusot - F3 LR
"Ces personnes, dont deux membres de l'équipe légale de la LDH, ont été arrêtées totalement au hasard, accuse Me Sophie Mazas, présidente de la Fédération de la Ligue des droits de l'Homme de l'Hérault.
Elle assure que les faits auraient eu lieu "plus de deux heures après les dégradations commises en marge de la manifestation, et à 2 km des dégradations", a affirmé Me Mazas dimanche. Les manifestants interpellés étaient alors sur le chemin de l'université Paul-Valéry, bloquée depuis la mi-février, où ils se rendaient pour participer à une Assemblée générale.

La LDH organise un r​assemblement en soutien aux manifestants en gardes à vue. "Certaines arrestations ont été très violentes, il y a eu une répression inhabituelle à Montpellier", a insisté Mme Mazas dimanche, qui ne qualifie pas les comportement des activistes. 

La LDH dénonce des "atteintes au droit de manifester"​
La Ligue des droits de l'Homme héraultaise assure notamment qu'une trentaine de manifestants auraient été pris dans une "nasse policière", près de l'université Paul Valéry, bloquée depuis mi-février dans le cadre de l'opposition à la loi sur l'accès à l'université. Selon la LDH, cette intervention aurait fait "quatre blessés légers" parmi les étudiants. Elle ne dénombre pas les blessés du côté forces de l'ordre républicain.

La LDH de l'Hérault et le syndicat révolutionnaire trotskiste Sud Solidaires de l'Hérault ont appelé  ensemble à un rassemblement 
Montpellier après le passage de la manifestation - 14 avril 2018 / © L.Creusot - F3 LR
dimanche à la mi-journée devant l'hôtel de police de Montpellier, en soutien aux personnes gardées à vue.
Déterminés à en découdre puisqu'ils ont fait éclater les incidents dès le départ du cortège, les manifestants d'extrême gauche étaient 1.000 personnes selon la préfecture, et quelque 2.000, selon les organisateurs, pour protester contre la réforme de l'accès aux études universitaires à Montpellier ou encore l'évacuation de la Zad de Notre-Dame-des-Landes. 

Gros dispositif policier mobilisé
Un peu avant 16h00, quelque 200 manifestants au visage dissimulé ont affronté la police, déployée en nombre : 150 policiers et CRS, selon la préfecture héraultaise. Des projectiles - notamment des bombes de peinture et des fumigènes rouges - ont été tirés vers les dizaines de policiers et CRS déployés qui ont répliqué par des tirs de gaz lacrymogènes et ont, de fait, barré le parcours initialement prévu sur la préfecture, symbole de l'Etat.

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