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jeudi 5 avril 2018

"La dette de la SNCF n'est pas celle des cheminots", assure la CFDT

Laurent Berger nie que la dette de la SNCF a profité aux cheminots

Le leader de la CFDT a milité pour que l'ardoise de la compagnie soit effacée par ...l'Etat

Traduire, supportée par les contribuables : la dette de la SNCF est-elle celle des Français ?
La dette de la SNCF avoisine 50 milliards d’euros.Au lendemain du premier épisode de grève reconductible - étalée sur trois mois - et "scandée" - deux jours différents par semaine - pour nuire au maximum à la SNCF et à leurs concitoyens, les syndicats dresse un bilan, après la première période de désorganisation (de dimanche soir à mercredi matin, et avant samedi soir à mardi matin prochains).  

Le leader de la CFDT Laurent Berger a d'abord tenu à assurer les amateurs de BFMTV et RMC, ce jeudi, que si son organisation participe à cette grève scélérate, elle ne se "réjouit pas" pour autant des perturbations occasionnées par le mouvement de contestation des cheminots à la réforme Macron, alors que se tient jeudi au ministère des Transports une réunion entre la direction et les syndicats de la SNCF, au lendemain des deux premiers jours de grève contre la réforme ferroviaire, que le candidat Macron n'avait pas proposée aux électeurs de la présidentielle

Proche du PS, L. Berger a rappelé que son syndicat a fait "des propositions très précises" au gouvernement de Macron
Et de citer celle sur l'ouverture prochaine du rail à la concurrence. "Nous voulons savoir comment seront traités les cheminots demain", a-t-il également déclaré, faisant allusion au "sac-à-dos social" des cheminots qui partiraient à la concurrence, mais non sans biscuits (rien à voir avec le sandwich SNCF à la tranche de jambon épaisse comme une feuille de cigarette). 

La dette doit être payée par les Français, a-t-il soutenu sur la chaîne privée

Le principal sujet de l'heure  reste la dette abyssale de la compagnie ferroviaire. Or, la facture que la CFDT tend aux Français s'élève à 54,5 milliards d'euros. 
Jeudi 5 avril au matin sur France Inter, le premier ministre Edouard Philippe a estimé nécessaires des "contreparties" à une reprise d’une partie de cette dette. 
"Je ne veux pas dire aux Français qu’(ils) vont payer cette dette et la reprendre alors qu’ils n’ont aucun élément leur permettant de penser qu’à l’avenir, on ne va pas tomber dans 3 milliards (d’euros) de déficit" supplémentaires chaque année, s'est justifié le premier ministre.

La CGT dénonce un "chantage"
" 'Acceptez ce qu’on vous propose et on parlera de la dette après', c’est proprement scandaleux", a réagi le patron de la CGT, Philippe Martinez. "C’est le gouvernement qui s’entête, qui recherche l’épreuve de force et qui refuse la discussion", a-t-il accusé.

A en croire le syndicaliste socialiste, Michel Sapin et Hollande n'auraient pas sacrifié la SNCF au sauvetage d'Alstom

La CFDT a la mémoire courte : il ne connaît pas "Les Fourberies de Sapin" ?

"La dette, ce n'est pas celle des cheminots, pas celle des usagers", a affirmé Berger. 
Il met en cause une succession floue de politiques publiques hasardeuses ayant conduit à cette situation, sans évoquer l'achat de 15 rames de TGV et d'une vingtaine de locomotives à Alstom, à l'occasion de la création de la ligne Bordeaux-Marseille, peu circulée, mais surtout à huit mois de la présidentielle de 2017, pour satisfaire l'électorat de Belfort et sa région et pour soutenir une éventuelle candidature de Hollande  à sa propre succession. En vain pour le PS et inutilement pour le capitaine de pédalo.

Pour la CFDT, la solution est donc on ne peut plus simple. 
"Comme en Allemagne, comme ailleurs, la dette doit être reprise par l’Etat," décide-t-il. Une option qui n'est pas totalement exclue par le gouvernement, selon Laurent Berger.  


Berger fait du Hollande : "ça ne coûte rien; c'est l'Etat qui paye !..."

VOIR et ENTENDRE les propos de Hollande dont on nous dit qu'il ne les a pas prononcés ou qu'ils sont sortis de leur contexte :

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