Ce qu'on ne saura pas : le coût de l'opération pour le contribuable
Macron demande des efforts aux retraités : ils aimeraient qu'il en fisse !
Sur son blog, le fondateur de Mediapart, site révolutionnaire, dévoile les coulisses de l'entretien présidentiel auquel le journaliste trotskiste se prête au Palais de Chaillot, dimanche 15 avril à 20h30, sur TF1, chaîne détenue par un capitaliste.
Salle de spectacle du palais de Chaillot dressé dans le cadre de l'Exposition spécialisée de 1937, alors que la montée du nazisme était déjà crainte, le théâtre de Chaillot est dû à un architecte descendant de parents néerlandais, à qui la France doit plusieurs bâtisses dans le style soviétique.
Salle de spectacle du palais de Chaillot dressé dans le cadre de l'Exposition spécialisée de 1937, alors que la montée du nazisme était déjà crainte, le théâtre de Chaillot est dû à un architecte descendant de parents néerlandais, à qui la France doit plusieurs bâtisses dans le style soviétique.
L'Hôtel Negresco de Nice est autre création de Jean Niermans |
Plenel accepte de surcroît de participer au mauvais coup que Macron, vindicatif, joue au service public, puisque France 2 est une habituée de ce type d'opération, mais est punie pour avoir provoqué le courroux de Jupiter.
Au côté du l'anti-capitaliste, Emmanuel Macron a choisi Jean-Jacques Bourdin, le journaliste de RMC et BFM, autre chaîne privée commerciale, pour l'interroger.
"Par refus principiel de la déférence médiatique au privilège présidentiel, nous avons refusé, tant Jean-Jacques Bourdin [RMC, radio, et BFMTV, du même groupe] que moi-même, que l'entretien ait lieu à l'Elysée", assure dans un billet publié samedi sur le site de Mediapart un Edwy Plenel mal à l'aise avec ses convictions.
"Nous avons proposé plusieurs lieux, dont le Collège de France [anciennement nommé Collège royal, c'est un prestigieux établissement d'enseignement et de recherche] au cœur du Quartier Latin [ce qui aurait pu être vécu comme une maladresse, l'année du cinquantenaire de Mai 68] et le café 'Fluctuat nec mergitur', place de la République [possible mauvais présage : il vient d'être reconstruit sur les ruines du 'Café Monde et Médias', après incendie !...], jusqu'à ce que soit retenu, pour des raisons de symbole et de sécurité, le Théâtre national de Chaillot [l'un des six théâtres nationaux français], place du Trocadéro à Paris" [comme tout histrion, Macron devrait y être à son affaire], poursuit le journaliste.
Pas d'entretien préalable avec Emmanuel Macron,
seulement avec ses conseillers !
Ce soir, l'argent du contribuable coule à flots, gonflant la dette publique pour nos enfants |
"Il va sans dire qu'il ne connaît aucune des questions qui lui seront posées dimanche soir 15 avril, questions que nous sommes seuls à connaître, Jean-Jacques Bourdin et moi", affirme-t-il. Il suffit que ses conseillers en aient pris connaissance et les aient validées...
Edwy Plenel rappelle par ailleurs comment est née l'idée de cet entretien. "Le président de la République ne nous a pas 'choisis' pour l'interviewer, raconte Plenel, jouant sur les mots.
Il a répondu favorablement à la demande de Mediapart il y a près d'un an, le 5 mai 2017", pendant la campagne présidentielle, tient à se justifier le révolutionnaire trotskiste. "Il avait répondu 'Chiche !', j'avais surenchéri par un 'Banco !'". Joueurs, les garçons...
Simplement, bien qu'il ait les mêmes excuses, Jean-Jacques Bourdin n'éprouve pas le même besoin de se justifier longuement.
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