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vendredi 9 janvier 2015

Julien Dray (SOS Racisme): "Le Front National n'a pas sa place dans la manifestation" de solidarité avec Charlie hebdo

"Unité nationale"? Le socialiste ostracise 25% des Français électeurs du FN aux Européennes

Dray, combien de compagnies? 14% des suffrages exprimés

"Une vaste escroquerie politicienne" (Marine Le Pen)
"Une marche républicaine et silencieuse" aura lieu dimanche, à l'appel de l'ensemble des partis de gauche et de droite -sauf le FN-de syndicats (CGT, CFDT, CFTC, CFE-CGC, Unsa, FSU) et d'associations de défense des droits de homme (LDH, Licra, Mrap, SOS Racisme). 
Cet appel, lancé jeudi soir, on ne sait d'où, est conforme à la position adoptée par les partis (PS, PCF, EELV, PG, PRC, PRG, MoDem, UDI, UMP) réunis plus tôt dans la journée à l'Assemblée nationale, où les élus du FN n'étaient pas conviés. Debout la France de Nicolas Dupont-Aignan participera aussi au rassemblement. 

Julien Dray fait l'unité par l'exclusion
"L’unité, c'est autour d'un certain nombre de valeurs", a opposé le conseiller régional d'Ile-de-France, face à Arlette Chabot, Catherine Nay et Olivier Duhamel dans "Le Club de la Presse" d'Europe 1 pour parler de l'attentat contre les auteurs de caricatures de Mahomet à Charlie Hebdo et de la manifestation en hommage aux victimes du journal assassinées par les frères Kouach.

Insinuation sectaire de J. Dray: "c'est sur les replis communautaristes que se développe le fléau du terrorisme et du djihadisme."


Qui sont les organisateurs anonymes de la marche ?

Julien Dray déplore que ce ne soit pas les associations qui aient initié la démonstration d'"unité nationale".
Dray, co-fondateur du SOS Racisme, a choisi ce moment de rassemblement national pour recommander de stigmatiser les "stigmatiseurs". Il faut, selon lui, combattre tous les communautarismes et intégrer tous les musulmans, intégristes et modérés, mais exclure certains Français considérés comme "les loups au milieu des brebis", se défend J. Dray. 
Pour (tenter de) suivre le raisonnement de ce socialiste proche du président Hollande et qui dit avoir lutté 30 ans de sa vie contre le racisme, l'antisémitisme et plus généralement contre toutes les formes de discrimination, faut-il exclure le FN de la marche de dimanche, ainsi que du paysage politique français, en l'interdisant purement et simplement ?
A cette "marche républicaine", cette flèche socialiste de l' "arc républicaininclut en revanche les révolutionnaires trotskistes du NPA ou les anarcho-syndicalistes de la CNT et les totalitaires communistes... 

Le socialiste Julien Dray propose une fois de plus l'unité de la haine.
Quant à la participation de François Hollande, elle était jeudi soir envisagée, mais "pas décidée", indiquait-on dans l'entourage du président de la République, une autre source précisant que le sujet est "en débat", mais non tranché.

L'opération politique de l'exécutif "divise les Français"

Peut-on rire de tout,
si c'est avec finesse ?...


Après François Fillon, le secrétaire général de l'UMP Laurent Wauquiez a affirmé que l'UMP est "unanime" pour s'opposer à l'exclusion du FN de la "marche républicaine".

De même, le président du MoDem, François Bayrou, a jugé que c'est "une mauvaise décision d'exclure qui que ce soit" de ce rassemblement  de solidarité avec les victimes de l'attentat contre Charlie Hebdo, dont est tenu à l'écart le Front national. "L'unité nationale, pour exister, doit se donner comme règle qu'on n'exclut personne", a déclaré le maire de Pau.

Or, paradoxalement, pour un proche de Martine Aubry, François Lamy, qui organise le rassemblement pour le PS, les choses sont formelles: "Il n'y a pas de place pour une formation politique qui depuis des années, divise les Français, stigmatise les concitoyens en fonction de leur origine ou de leur religion, ou ne se situe pas dans une démarche de rassemblement des Français."

Peu avant, un des porte-parole du PS, Olivier Faure, avait jugé qu'il ne fallait "exclure personne", avant de rétro-pédaler en précisant qu'il parlait des "citoyens appelés à manifester et en aucun cas du Front national qui ne peut compter sur nous pour lui donner un brevet républicain en l'invitant".

Valls essaie de ménager la chèvre et le chou
L'ex-trotskiste éternel et actuel Premier secrétaire coopté du PS, Jean-Christophe Cambadélis a tenté de désamorcer la polémique en déclarant jeudi soir sur BFMTV que "vient qui veut et qui se sent concerné", même si la marche est organisée par "les partis républicains". Et si Marine Le Pen se présentait dimanche? "Elle fait ce qu'elle veut. Ce n'est pas le centre de la situation française", a lancé le dirigeant socialiste. "Pas de polémique, pas de nouveaux débats", s'est-il agacé, "cette manifestation appartient à la France"... 

Le commentaire Manuel Valls, interrogé par RTL, a été ambigu: il ne peut "pas y avoir d'exclusion à l'unité nationale", a-t-il dit, soulignant que "l'unité nationale, c'est aussi [se rassembler] autour des valeurs. De valeurs profondément républicaines, de tolérance, de refus d'amalgames."

Le choc de l'unité de la République"
Interrogé en fin de journée, l'entourage du Premier ministre a entretenu l'hypocrisie, appelant à "ne pas céder aux penchants de la polémique politicienne. Chaque citoyen peut se rendre librement à la manifestation de dimanche afin de défendre des valeurs telles que la liberté, l'égalité, la tolérance, la lutte contre le racisme et l'antisémitisme".
Estampillé "républicain" par le PS et Julien Dray,  le totalitaire Jean-Luc Mélenchon, leader du Parti de gauche (PG), a indiqué qu'il ne reconnaît "pas d'autorité" au Premier ministre pour organiser cet événement, son parti, par la voix d'Eric Coquerel refusant par ailleurs la présence du FN au défilé.

Dernière Une de Charb:
provocation révolutionnaire?
La manifestation partira à 15h de la place de la République vers la place de la Nation, en passant par le boulevard Voltaire -un symbole puisqu'il croise le boulevard Richard Lenoir, à proximité des locaux de Charlie Hebdo (11e).

Outre les chefs de partis, dont vraisemblablement Nicolas Sarkozy, Alain Juppé et François Fillon (UMP) seront aussi dans le défilé parisien. 
Côté PS, on cite Martine Aubry et Jean-Marc Ayrault.
Initialement prévue samedi, la manifestation, aura finalement lieu dimanche, afin de permettre la plus grande participation possible, et d'offrir à la police un délai un peu plus long pour se préparer.

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