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dimanche 4 janvier 2015

Défiance: Duflot déterre la hache de guerre contre la loi Macron

Duflot appelle à l'insurrection: "mettre en échec la loi Macron est un devoir", lance-t-elle

Quand Royal sentait se lever "un vent de révolte"


"Le choc de confiance promis a laissé place à un choc de défiance, qui dégénère aujourd'hui en vent de révolte", affirmait la présidente aigrie de Poitou-Charentes. "Le choc de confiance promis a laissé place à un choc de défiance", lançait la socialiste Ségolène Royal dans Le Monde, en février 2008. Après seulement huit mois de pouvoir, Sarkozy subissait les remontrances de sa rivale laminée à la présidentielle. Cette fugitive ex-ministre (moins d'un an) de l'Environnement de Mitterrand dressait la liste des sujets qui fâchaient, pour souligner "l'inquiétude" latente des Français : "stagnation des salaires, croissance faible, hausse des prix, déficits publics"... Un bilan qui mènera, disait-elle, à la "récession", si le président ne change pas de "cap". "Je dis à Nicolas Sarkozy : il est encore temps". Elle ne dit plus rien ! Alors que Hollande zigzague et titube, Cécile Duflot a pris la relève...

L'écologiste anti-tout est passée à l'attaque

Cécile Duflot s'est dite hostile à la politique du gouvernement.
L'ancienne ministre de François Hollande cible la loi Macron qui sera débattue à partir du 26 janvier à l'Assemblée Nationale. La meneuse d'Europe Ecologie-les Verts (EELV) y voit une mauvaise loi, archaïque, assure-t-elle dans le Journal du Dimanche, et elle n'est pas la seule.

L'ancienne ministre du Logement accuse le gouvernement de "passage en force"
 en proposant dans le texte "d'alléger par ordonnances toutes les mesures du code de l'environnement qui viendraient soi-disant gêner l'activité et la croissance". 

L'ex-ministre démissionnaire du Logement éreinte la loi Macron et appelle à la mettre en échec

Alors que, saisissant l'occasion de l'hébergement de la conférence mondiale sur le climat en fin d'année par la France, désignée pays hôte de la 21e conférence climat en 2015 (Paris Climat 2015) lors de la Convention de Varsovie (COP19) sur les changements climatiques, le président compte faire de 2015 l'An 1 de son quinquennat pour l'écologie et reçoit ...Nicolas Hulot, écologiste "équilibré" à l'Elysée. 
Alors, l'ayatollah Verts riposte en assénant que le texte du ministre de l'Économie est "un grand bon en arrière écologique". "On tourne le dos à la modernité dont notre pays a besoin", assure Cécile Duflot.

Depuis son départ du gouvernement en avril lors de la nomination de Manuel Valls à Matignon, l'écologiste radicale ne cesse de pilonner depuis son livre assassin contre l'exécutif cet été.   Cécile Duflot s'attaque de nouveau aux zigzags politiques de François Hollande, en l'occurrence le projet de loi Macron, affirmant au JDD que ce projet de loi va "marquer un net recul idéologique du quinquennat". 
Ce qu'elle propose, en termes généraux et flous, est d'"inventer un nouveau modèle social écologique, capable de répondre aux deux grands défis de notre époque: le dérèglement climatique et la montée des inégalités"... Il ne manque que l'inventrice.

La loi Macron, "un grand bond en arrière"

"Le gouvernement démarre cette année avec un texte paré des atours de la modernité. La loi Macron serait un ‘coup de jeune pour la France'», déclare la députée EELV de Paris en citant les termes de Hollande dans ses voeux aux Français le 31 décembre. Mais il faut refuser ce «tour de passe-passe idéologique», insiste-t-elle. "Non, la loi Macron n'est pas moderne. Elle est même d'un certain point de vue un grand bond en arrière, une occasion manquée de changer de modèle".

"Un recul écologique"

"Beaucoup de critiques, souvent justes, ont ainsi pointé les risques sociaux du texte. Mais chose peu dite, ce projet de loi peut également marquer un net recul écologique du quinquennat" et "vient fragiliser le modèle environnemental français, déjà en retard", écrit-elle, tout en rappelant que la taxe poids lourd, inventée par Jean-Louis Borloo au Grenelle de l'environnement de 2007 a été abandonnée par Ségolène Royal, ministre de l'Écologie de Valls. 
"En prônant le transport par car", ajoute-t-elle, le projet de loi Macron "va renforcer le transport routier, premier facteur d'émissions de gaz à effet de serre" et "organise la concurrence entre le rail et la route".

"Un renoncement social"

Outre la "cécité écologique", Cécile Duflot pointe aussi "un renoncement social" avec l'extension du travail du dimanche, "véritable régression et menace pour la cohésion sociale". "En facilitant le licenciement et en affaiblissant le code du travail, cette loi prend le risque à court terme d'accroître le chômage" et "en matière de logement, elle encourage les pratiques spéculatives de 'la vente à la découpe' qui menace les locataires aux faibles revenus", prévient-elle encore.

"Mettre en échec cette loi est un devoir"


"Au final, le texte baptisé loi pour l'activité et la croissance, porté par Emmanuel Macron, est en fait
un catalogue fourre-tout de vieilles idées des années 1980 enfouies dans les cartons de Bercy. Leur prétendue modernité est un recul", juge encore l'ancienne ministre. "A la vérité, on tourne le dos à la modernité dont notre pays a besoin". 
"C'est pourquoi mettre en échec cette loi est un devoir pour tous ceux qui ont encore de l'espoir et veulent inventer le siècle qui vient. Parce que parfois le sursaut se fonde d'abord sur un refus", insiste-t-elle.

Cécile Duflot-la-nuisance

Lundi matin, le président s'accordera deux heures de prise de parole sur France Inter (service public). Selon le JDD, l'Elysée n'aurait d'ailleurs pas eu à insister pour qu'une large partie de l'entretien porte sur le climat et l'écologie. L'occasion pour lui de répondre à son ancienne ministre, qui ne veut plus de "grands discours" mais "un passage à l'action".

Tout est-il bon à jeter dans le Macron ?

Le texte du ministre de l'Economie Manuel Macron crispe une partie du groupe socialiste, à l'image de l'ancien ministre révoqué Benoît Hamon et de la maire de Lille Martine Aubry, tous deux campant
sur la rive gauche du PS. 

En revanche, au risque de justifier la critique d'une UMPS par le FN, 
des députés UMP comme Hervé Mariton et Frédéric Lefebvre se sont déclarés  séduits.

1 commentaire:

  1. La mère démontée fait des vagues.....................jusqu'aux prochaines élections.
    Le ps et les rouges/verts se rabibocheront pour gagner les élections et ensuite nous referont le cinéma...................Ils ne sont bon qu'à cela, gagner des élections pour garder un bon siège et de belles indemnités pour en fin de compte peu de travail. des larbins le font à leur place.

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