La police travaille: à preuve, les gardes à vue
Sept individus ont été placées en garde à vue
Les principaux suspects de la tuerie à la rédaction du journal satirique Charlie Hebdo courent toujours, apprend-on jeudi de source proche de l'enquête sur l'attentat qui a décimé le quotidien d'extrême gauche, mercredi en plein Paris.
Dès les premières heures de l'enquête, la police avait publié un appel à témoins avec les photos de Chérif et Said Kouachi, 32 et 34 ans (photo ci-dessus) qui étaient, savait-on, "susceptibles d'être armées et dangereux". 7 personnes de leur entourage sont également en garde à vue ce jeudi matin, à titre préventif.
Le Premier ministre, Manuel Valls, a déclaré sur RTL que des milliers de policiers, gendarmes et enquêteurs sont mobilisés pour retrouver les deux principaux suspects, identifiés par la police comme étant les frères Chérif et Said Kouachi, déjà connus des services de police.
L'un des individus en garde à vue est un jeune homme de 18 ans, identifié sous le nom de Hamyd Mourad, un des trois suspects soupçonné d'avoir aidé les deux tireurs dans la fusillade qui a fait 12 morts et 11 blessés. Il s'est présenté de lui-même au commissariat de Charleville-Mézières, dans les Ardennes, "vers 23h00 après avoir vu que son nom circulait sur les réseaux sociaux".
L'un des individus en garde à vue est un jeune homme de 18 ans, identifié sous le nom de Hamyd Mourad, un des trois suspects soupçonné d'avoir aidé les deux tireurs dans la fusillade qui a fait 12 morts et 11 blessés. Il s'est présenté de lui-même au commissariat de Charleville-Mézières, dans les Ardennes, "vers 23h00 après avoir vu que son nom circulait sur les réseaux sociaux".
Les six autres personnes en garde à vue sont des proches ou des membres de l'entourage des frères Kouachi.
L'une d'elles à été interpellée à Charleville-Mézières, ville des Ardennes prise en 2014 au PS par l'UMP Boris Ravignon, quatre l'ont été à Reims (Marne), ville reprise à la gauche (Adeline Hazan, PS) par l'UMP Arnaud Robinet, et une dernière a été arrêtée mercredi à Gennevilliers (PCF, Hauts-de-Seine) par la brigade antigang, précise-t-on de sources policières.
La "principale préoccupation" des autorités françaises est que les principaux suspects passent de nouveau à l'action, a admis Manuel Valls.
"C'est pour cela que des milliers de policiers et de gendarmes, d'enquêteurs, sont mobilisés pour appréhender ces individus", a précisé le Premier ministre, pour rassurer la population.
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