Sarkozy appelle "à s'unir contre la barbarie"
Le président Hollande a souhaité consulter son prédécesseur
François Hollande a rencontré Nicolas Sarkozy à l'Elysée
F. Hollande a appris à descendre les marches du perron de l'Elysée pour Sarkozy |
Suite à l'attaque ciblée des caricaturistes de Charlie Hebdo à son siège, le président de la République recherche le plus large consensus national, à l'exclusion du FN. A 9h30, il a consulté l'ancien président de la République, son prédécesseur immédiat à l'Elysée, Nicolas Sarkozy, contre lequel une partie de la gauche, comme Robert Badinter dans Le Monde, polémique sur son droit à siéger au Conseil constitutionnel. Pourtant, quand la nécessité l'y oblige, la majorité présidentielle fait appel aux responsables compétents, d'autant que la sphère politique se montre divisée: le député socialiste J.-J. Urvoas, président de l'Observatoire "Thémis" de la Fondation Jean Jaurès, juge ainsi que la question "n’a vraiment pas lieu d’être".
"Les hommes civilisés doivent s'unir pour répondre à la barbarie",
a estimé l'ancien chef de l'État sur le perron de l'Élysée, à l'issue de l'entretien de 45 minutes.
Nicolas Sarkozy a salué " l'attitude de nos compatriotes, et les démonstrations spontanées d'unité", se déclarant "impressionné, bouleversé", selon ses mots.
L'ancien président de la République a également expliqué avoir donné ses recommandations à François Hollande sur les mesures à prendre
"Je lui ai indiqué combien il serait utile de faire un travail précis sur ce qui s'est passé". "Une sécurité à 100% n'existe pas, mais on peut travailler à améliorer nos dispositifs dans un souci partagé de protection des Français". Le nouveau président de l'UMP a laissé entendre que le président de la République devrait détailler de nouvelles mesures dans l'après-midi.
Le président Sarkozy a renouvelé son appel à l'unité nationale de la veille,
demandant la "hausse notre niveau de vigilance".
VOIR et ENTENDRE l'ancien chef de l'Etat:
Nicolas Sarkozy se dit également prêt à participer à la grande manifestation prévue dimanche, "sous condition".
"Cette manifestation doit se faire dans un climat de recueillement", souhaite-t-il. "Si les conditions sont réunies, nous appellerons à la tenue de cette manifestation. Nous avons prévu d'en reparler après cet après-midi", a poursuivi Sarkozy.
Un bureau politique de l'UMP ce jeudi après-midi
Le nouveau président de l'UMP va réunir dans l'après midi un bureau politique extraordinaire de l'UMP, rue de Vaugirard.
L’attentat de #CharlieHebdo est un acte de guerre contre la France.
— Eric Woerth (@WoerthEric) 7 Janvier 2015
Comme d'autres responsables de l'UMP, Nicolas Sarkozy a parlé de la "guerre" à mener et de la "question de civilisation" que pose l'attaque terroriste à Charlie Hebdo. "Il faut que les gens civilisés s'unissent face à cette barbarie. C'est une guerre déclarée à la civilisation. La civilisation a la responsabilité de se défendre.
#CharlieHebdo Pensées horrifiées & condoléances aux familles: Crime contre la #République qui appelle une Guerre totale contre le terrorisme
— Patrick Ollier (@patrick_ollier) 7 Janvier 2015
"Le député UMP et maire de Nice Christian Estrosi, interrogé sur RMC, considère que la France entière a été attaquée. "Il y a une guerre globale qui est déclarée contre la France", juge-t-il.
La France est en guerre contre la barbarie.
L'unité nationale s'impose
— Eric Ciotti ن (@ECiotti) 7 Janvier 2015
Même réaction d'Éric Ciotti, également élu UMP des Alpes-Maritimes et proche de François Fillon (qui ne s'est pas encore exprimé), qui déclare le pays en guerre juste après avoir fait part de son "émoi" et de sa "stupéfaction".
La France ne doit pas seulement être "en état de choc". Elle doit faire la guerre à ceux qui veulent détruire son identité.
Reine
RépondreSupprimerNous sommes capables, nous peuple de France de nous unir quand c'est
utile et nécessaire et nous n'avons pas besoin de ce personnage qui jusqu'à présent n'a fait que de nous diviser et agir sans nous consulter.
Nous appeler à nous unir : " Je rêve " sûrement.