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mercredi 15 janvier 2020

A Pau, Macron, empêché d'accéder à la mairie de Bayrou

Macron interpellé, mais aussi président entravé

La presse monte en épingle certains faits, mais en dissimule d'autres

Résultat de recherche d'images pour "Pau avocats en colere"Le Français ont eu le droit de savoir qu'un professeur a interpellé Macron à Pau, le 14 janvier 2020. Ce qui est escamoté est d'une toute autre gravité : le président a dû renoncer à mettre les pieds dans l'hôtel de ville, après avoir inauguré...un bus écologique. L'accès à la maison du peuple lui était interdit par des hommes de loi que le président entend contraindre sur le sujet de la réforme des retraites. 

Plusieurs dizaines d'avocats en robe noire portant une banderole "Avocats en colère" se sont rassemblés devant la mairie de Pau
La présentation que l'AFP donne des faits est à cet égard particulièrement cocasse, mais symptomatique de la désinformation instaurée par le régime: L'agence de presse écrit : "Ils ont attendu en vain le chef de l'Etat." L'explication qu'elle ne daigne pas fournir est embarrassante en effet.

Le président est tellement apprécié , selon Elabe, qu'il est 'persona non grata' à la mairie. Son long trajet en jet pollueur se sera ironiquement soldé par l'inauguration d'un bus écolo !

Les avocats avaient été tenus à distance du palais Beaumont.

Les avocats de Pau manifestent sur les marches du palais de justiceRéunis notamment par le syndicat des jeunes avocats (UJA),ils avaient tenté sans succès de s'approcher de la salle où se tenait une table ronde sur l'écologie dans les territoires, bouclée par les forces de l'ordre, rapporte incidemment une journaliste de l'AFP présente au centre de congrès de Pau, qui fut casino municipal quand la FDJ (l'Etat) n'avait pas encore raflé la mise.
Les avocats palois ont protesté le 5 décembre. Le bâtonnier Jean-Philippe Labes avait alors expliqué que cette réforme ne doit en rien concerner les avocats "car notre caisse de retraite n’est pas un régime spécial. Nous sommes sous un régime autonome. Les avocats financent leur retraite sur leurs fonds propres, sans passer par le régime général. Un système qui par ailleurs est excédentaire. Or, dans le projet du gouvernement, notre caisse autonome disparaît, ce qui n’a aucune légitimité parce qu’on n’impacte en rien le fonctionnement des autres systèmes de retraite".
Le 14 janvier, c'était "le premier déplacement d'Emmanuel Macron en France depuis le 22 novembre à Amiens (Somme). Le président de la République n'est pas allé sur le terrain depuis le début du conflit sur les retraites. Son retour ne se fait pas n'importe où, mais à Pau (Pyrénées-Atlantiques), la ville de François Bayrou", explique la journaliste Anne Bourse, présente sur place. Et pourtant, le déplacement - reporté - sera marqué par plusieurs affronts

La réponse du berger républicain à la bergère jupitérienne ne s'est pas fait attendre.
"Avec une petite manifestation d'avocats en colère et un échange tendu avec un enseignant," mentionne l'AFP, à la limite du mépris. Libération rapporte en quelques mots que les avocats rassemblés en robe devant la mairie de Pau ont attendu en vain la venue du président qui a préféré les éviter...
La presse mettra le focus sur son interpellation - au demeurant courtoise - par un "professeur de maths de collège", à son arrivée. L'enseignant lui a demandé de "retirer" sa réforme des retraites et la presse en a fait un fromage, en sorte de passer sous silence la difficulté du locataire de l'Elysée de circuler en France sans se faire apostropher et entraver

Bien que détenus par des hommes d'affaires multi-millionnaires - Libération en 2 (Niel et Pigasse), Le Figaro en 3 (Dassault), Le Monde en 4 (Niel et Pigasse, encore) ou Les Echos en 9( LVMH) -, les organes de presse subventionnée ont choisi de s'attarder sur la volonté du président de se démarquer de ses sujets illettrés, ces "gens qui ne sont rien", à parler la langue vernaculaire du pays. C'est ainsi que, tel un vulgaire débatteur LREM ou la porte-parole franco-sénégalaise Ndiaye, Macron lui reprocha de tout mélanger, mais en des termes d'un autre siècle : "Vous mélangez tout; vous patachonnez dans la tête" [vous déraillez, ce qui est lourd de sens à la SNCF ces dernières semaines], lui a reproché le président de tous les Français.

Des engagements flous et une élection par défaut, la démocratie file un mauvais coton.
 Résultat de recherche d'images pour "Pau avocats en colere""Non, la réforme des retraites est un cadeau pour tous ces gens-là [cadeau aux cyniques et aux fainéants? Non, les riches de BlackRock, en l'espèce !], car les gens seront obligés de prendre des (retraites) à côté, regardez les enseignants", a poursuivi le professeur. "C'est faux", a contesté, laconique, le président qui prétend "en même temps" que sa réforme n'a pas fait l'objet de la pédagogie nécessaire et que ses électeurs ont voté pour qu'il mette en oeuvre sa promesse de campagne ! Echange "vif", qui s'est conclu par une poignée de main. 

VanHool est une société familiale belge...
les transports écologiques "made in France" attendent toujours !
Les grévistes de la RATP y sont-ils pour quelque chose ?
François Bayrou a ensuite présenté au président un nouveau bus à hydrogène récemment entré en service dans sa ville, à bord duquel il a circulé sur quelques dizaines de mètres. 
Alors qu'il inaugurait ce bus à hydrogène, le dépôt de bus était bloqué par des grévistes, rapporte franceinfo. Succintement. Rouler écolo, la ville de Pau s'y est engagée : huit BHNS (bus à haut niveau de service) sont en service depuis le mercredi 18 décembre. Leur particularité : ils roulent à l'hydrogène. Aller à pied à la mairie de Pau est plus compliquer pour le président En Marche !


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