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vendredi 24 janvier 2020

Macron, piqué au vif par des accusations de dictature

"Essayez la dictature et vous verrez", menace Macron

Macron est à fleur de peau : il hyper-réagit à des discours compréhensifs de la violence contre son régime

Cynique accusé de dictature, yeux chargés de haine


Dans l'avion le ramenant  jeudi soir d'Israël à Paris, après être allé commenter la Shoah sur le ton d'un prêcheurMacron a encore basculé dans la violence. Il s'est emporté contre des personnalités politiques qui ont souligné que la France n'est plus une démocratie.

Emmanuel Macron a dénoncé avec véhémence "les discours politiques extraordinairement coupables" affirmant que Macron a fait de la France une dictature et justifiant de ce fait la violence politique et sociale.

"Aujourd'hui s'est installée dans notre société - et de manière séditieuse, par des discours politiques extraordinairement coupables -, l'idée [et pas seulement !] que nous ne serions plus dans une démocratie [admirons le conditionnel], qu'une forme de dictature se serait installée", accuse le président dans un entretien que doit diffuser Radio J ce vendredi matin.

"Mais allez en dictature !" 
Parle-t-il en connaissance de cause?  Sait-il une de plus de quoi il parle ?

Et de lancer : "Mais allez en dictature! En a-t-il fait l'expérience personnelle ? Une dictature, c'est un régime ou une personne ou un clan décident des lois [une série de synonymes ne justifie pas l'accord du verbe au pluriel, d'autant moins qu'ils sont reliés par 'ni' : "en même temps", il a échoué à l'écrit du concours d'entrée 0 l'Ecole normale supérieure (ENS), et par deux fois... Sa professeure personnelle de français en retraite n'a pas réussi à lui faire maîtriser la langue. Ce n'est donc pas un cadeau pour les adultes en formation à LIVE [Institut des vocations pour l'emploi : intitulé prétentieux et vide sens] vont subir ses cours ! ].
Une dictature, c'est un régime où on ne change pas les dirigeants, jamais, explique-t-il doctement. Si la France, c'est cela, essayez la dictature et vous verrez! [Il n'a pas tout compris: ses détracteurs n'en veulent pas!] 
La dictature, elle justifie la haine, poursuit-il. La dictature, elle justifie la violence pour en sortir [or, il aura fallu que le Parlement européen interdise l'usage en France des lanceurs de balles de défense (LBD) et l'ONU, l'usage "disproportionné" de la force"]. 

Mais il y a en démocratie un principe fondamental: le respect de l'autre [ce que les Gilets Jaunes mutilés, énucléés ou bastonnés, n'ont pas connu], l'interdiction de la violence, la haine à combattre". 

Selon Emmanuel Macron, "tous ceux qui aujourd'hui dans notre démocratie, se taisent sur ce sujet, sont les complices [désigne-t-il les Christophe Barbier et Jean-Claude Dassier, ou les élus LREM et ministres du gouvernement Philippe ?], aujourd'hui et pour demain, de l'affaiblissement de notre démocratie et de notre République." L'ordre républicain justifie-t-il la violence ?

Macron pointe le "cynisme"

Le fuyard, qui avait envisagé les égouts de Paris pour échapper à une intrusion redoutée de Gilets Jaunes dans l'Elysée ou sa fuite nocturne du Puy-en-Velay, comme du théâtre des Bouffes du Nord cerné par des militants d'extrême gauche (LFI), ce fuyard, donc, pérore sans fin. 
Questionné sur la violence qui le menace - et non pas celle qu'il ordonne et couvre - , le  locataire de l'Elysée a jugé que "celles et ceux qui portent cette violence, celles et ceux qui, avec cynisme quelquefois, l'encouragent, celles et ceux qui taisent tout reproche qu'il faut avoir oublient une chose très simple: nous sommes une démocratie". Ce qu'il faut démonter.

"Une démocratie", théorise-t-il, "c'est un système politique où l'on choisit nos dirigeants. Or, il a été élu par défaut [pour écarter Marine Le Pen, tandis que le 3e n'a été éliminé qu'avec 1% d'écart et seulement 24% des suffrages exprimés au premier tour se sont portés sur son nom. En 2007, Sarkozy (31%) et Ségolène Royal (près de 26%) avaient l'un et l'autre fait mieux...] 

C'est un système politique où l'on choisit des représentants qui auront à voter librement les lois qui régissent la société [une douzaine d'élu(e)s LREM a toutefois quitté le parti du président, en dénonçant notamment un manque de liberté...]. 

Cela a beaucoup d'exigence, cela veut dire que la liberté du peuple et sa souveraineté sont reconnues [à tel point que ce peuple est dans la rue depuis novembre 2017 et la Loi Travail (imposée par plusieurs recours à l'article 49.3), dès le 6e mois du quinquennat et sans discontinuer]. Mais cela a une contrepartie, c'est que dans une démocratie, on a un devoir de respect à l'égard de ceux qui représentent et votent cette loi [des lois que le peuple rejette si fermement que l'article 49.3 et bientôt des ordonnances, probablement, sont appelés à la rescousse pour contourner la représentation nationale !], parce que précisément, on a le pouvoir de les révoquer. 

On a l'interdiction de la haine, parce qu'on a le pouvoir de les changer!",  conclut l'arrogant, alors que, selon une enquête Elabe, 69% des Français ne voudrait déjà plus de lui s'il avait l'inconscience de se représenter en 2020 (lien PaSiDupes).

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