Le socialiste s'oppose-t-il à la peine de mort ou bien défend-il son bébé de 39 ans ?
Avant qu'il disparaisse subrepticement, ce post était intitulé
"Robert Badinter s'élève contre les menaces en carton sur l'abolition de la peine de mort "
L'ancien ministre de la Justice s'en est pris aux démonstrations de violence lors des manifestations sociales des derniers mois

"Robert Badinter s'élève contre les menaces en carton sur l'abolition de la peine de mort "
L'ancien ministre de la Justice s'en est pris aux démonstrations de violence lors des manifestations sociales des derniers mois

Parce que Roumain de confession juive - dont le père fut déporté depuis le Camp de Drancy en mars 1943 et mourut au camp d'extermination de Sobibor, Pologne - mais qui a pourtant accepté la fonction de garde des Sceaux de Mitterrand qui servit le régime de Vichy, Robert Badinter était invité spécial de "C à vous" à l'occasion des 75 ans de la libération du camp d'Auschwitz, ce lundi 27 janvier sur France 5, chaîne de télévision généraliste française de service public.
Pour l'ancien ministre de la Justice, 91 ans, "on ne peut pas admettre dans la République française, que quelque homme ou femme politique que ce soit, on promène sa tête au bout d'une pique avec ce que cela signifie, ce n'est pas admissible; je le dis du fond du coeur," s'emporte l'époux, en secondes noces, de la philosophe et écrivaine Elisabeth Badinter, née Bleustein-Blanchet, fille de Marcel Bleustein-Blanchet, fondateur de Publicis, et de Sophie Vaillant, petite-fille du député socialiste et communard Edouard Vaillant, un compagnon de luttes de Jean Jaurès et Jules Guesde.
L'ancien avocat abolitionniste a ensuite justifié sa violence
"Derrière le symbole, il y a la pulsion, et s'il y a la pulsion il y a la haine, et la volonté de détruire physiquement l'adversaire". Peu importe la cause. Pour Robert Badinter, rien ne justifie la violence.
VOIR et ENTENDRE l'avocat mettre toute violence en procès, hormis - désormais - celle d'Etat:
"Derrière le symbole, il y a la pulsion, et s'il y a la pulsion il y a la haine, et la volonté de détruire physiquement l'adversaire". Peu importe la cause. Pour Robert Badinter, rien ne justifie la violence.
VOIR et ENTENDRE l'avocat mettre toute violence en procès, hormis - désormais - celle d'Etat:
Climat politique en France : 💬 « Vous avez tous les moyens, toutes les libertés, mais PAS la violence physique ! »— C à vous (@cavousf5) January 27, 2020
La colère de Robert Badinter dans #CàVous ⬇ pic.twitter.com/VpMon1EOLp
Alors, comment le peuple peut-il manifester son mécontentement ?
"Vous avez tous les moyens, toutes les libertés, l'expression, le défilé, la manifestation, le slogan, ce que vous voulez, mais pas la violence physique, pas l'agression des êtres humains, pas non plus [pas même] la symbolique de la mort, parce que la mort n'est pas compatible avec nos idéaux," assure cet ancien président du Conseil constitutionnel (mars 1986-mars 1995).
Badinter condamne-t-il pareillement les mutilations de manifestants ?
Badinter n'a pas toujours eu l'indignation égalitaire |
"Aucune cause ne justifie cette violence", assure-t-il. Et "rien ne justifie la violence," pas même la raison d'Etat. Ainsi, logiquement, Hollande est-il coupable de la mort de Rémi Fraisse en octobre 2014 et Macron des mutilations de Gilets Jaunes.


Le 25 mai 1981, François Mitterrand gracia Philippe Maurice, condamné à mort par le jury populaire de la cour d'Assises de Paris le 28 octobre 1980 pour complicité de meurtre et meurtre sur agents de la force publique. A cette occasion, Le Nouvel Observateur titra "L’enfant condamné à mort", à cause de son jeune âge, 24 ans...
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