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vendredi 3 janvier 2020

LREM dénonce une "tentative d'intrusion" au siège du parti présidentiel

Relancé par la réforme Macron des retraites, Mélenchon (LFI) riposte 

Manifestants de gauche et Gilets jaunes ont manifesté devant le siège de LREM, 1.000 m2 au centre de Paris.
 


Des heurts ont éclaté entre des manifestants et la police quand les forces de police ont commencé à déloger les contestataires 63, rue Sainte-Anne, à Paris IIe. L'ambiance s'est tendue au moment de la dispersion du cortège de cheminots, de gilets jaunes, dont le militant Jérôme Rodriguez, ou encore de professeurs en grève et l'usage de bombes de gaz lacrymogène par la police. Plus d'une centaine de personnes était présente, selon Libération. 


Le délégué général de LREM, le parti présidentiel, Stanislas Guerini, a accusé des "manifestants radicalisés" de la "CGT et SUD rail" de "tentative d'intrusion".

Tenus à distance du  63, rue Sainte-Anne, les contestataires - dont des syndicalistes et certains se réclamant des Gilets Jaunes - ont scandé "On ira jusqu'au retrait" et "On est là !" depuis peu avant 13h.

Les manifestants se sont ensuite rendus avenue de l'Opéra. 
Des grévistes et militants irréductibles ont de nouveau battu le pavé en début d'après-midi du 2 janvier à Paris, photo ci-dessous, du quartier de Châtelet à l'opéra Garnier, dans le cadre d'une action coup de poing contre la réforme des retraites portée par le gouvernement. 
Syndicats, Gilets jaunes... Action coup de poing d'opposants à la réforme des retraites à Paris

Une action qui s'inscrivait dans une mobilisation de plus de cinq semaines. Trois personnes ont été interpellées, selon une source policière, qui a comptabilisé deux blessés parmi les manifestants, dont l'un souffrant d'un malaise. 

C'est Mélenchon (LFI) qui répond à Guerini

Le délégué général de LREM, S. Guerini, a jugé que l'action de l'extrême gauche ne constitue pas "une expression démocratique légitime"dénonçant dans un message sur Twitter une "tentative d'intrusion de manifestants radicalisés, dont la CGT et Sud-Rail".

Sur France info, la préfecture de police de Paris a réfuté une quelconque tentative d'intrusionà sa connaissance, tout en confirmant l'incident un peu plus tard sur Twitter : "La tentative d’intrusion au sein du siège de LREM n’a pu aboutir grâce à l’intervention rapide des forces de l’ordre, au cours de laquelle un policier [...] a été légèrement blessé," a-t-elle déclaré interrogée par 

Plusieurs députés LREM ont pourtant fait écho aux accusations de leur patron,
Ainsi, Jean-Baptiste Moreau ou Anne-Laure Cattelot ont-ils fustigé ces actes sur Twitter. Le premier, un éleveur de vaches limousines de la Creuse qui avait quelque chose à faire oublier de son parti, s'était en effet opposé à Macron sur le traité de libre -échange entre l'Union européenne et le Mercosur et avait voté à titre personnel contre sa validation. La seconde, ex-attachée parlementaire du député européen Jean-Luc Bennahmias (ex-Verts, ex-MoDem  et co-fondateur de parti (1% aux élections à la primaire présidentielle socialiste de 2017) et entrepreneuse en emballage médiatique industriel du Nord, a appelé les autres responsables politiques à se joindre à eux dans la condamnation d'un "acte contre la démocratie"Mais sur l'échiquier politique, les démocrates sont loin de partager leur évaluation des événements.

Après avoir rappelé à Stanislas Guérini qu'il avait applaudi au "siège" de la France Insoumise (LFI), ci-contre, par un syndicat de policiers, en octobre 2018, Jean-Luc Mélenchon a  dénoncé le manque de "compassion" du patron de LREM face aux "mutilés de la répression des manifestants" et le leader d'extrême gauche a soupçonné Guerini d'avoir pris "peur" des syndicalistes. 

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