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samedi 19 août 2017

Dans l'affaire Mercier, les enquêteurs ont perquisitionné au Sénat mercredi 16

L'enquête visant Michel Mercier (MoDem) pour des soupçons d'emplois fictifs se poursuit au Sénat

Une perquisition a été menée mercredi au Palais du Luxembourg


Alors que les enquêteurs s'étaient vu refuser l'accès au Palais du Luxembourg, le 4 août dernier, ils ont pu le perquisitionner ce mercredi 16, a-t-on appris vendredi auprès du cabinet du président du Sénat, Gérard Larcher. Le 4 août, le président du Sénat n'avait pas jugé la demande du Parquet effectuée en bonne et due forme. "Cette fois, la demande a été formulée correctement", a-t-on indiqué à son cabinet.

Au moment de son refus et selon son entourage, le président du Sénat avait transmis les documents que le PNF lui demandait dans le cadre de son enquête préliminaire pour "détournements de fonds publics".

Des policiers de l'Office anti-corruption de la police judiciaire (Oclciff) et des magistrats du Parquet national financier (PNF) ont mené la perquisition, révèle la source judiciaire.

Outre le bureau du sénateur Michel Mercier, ex-ministre du gouvernement François Fillon II, les enquêteurs se sont intéressés aux documents de l'Association pour la gestion des assistants de sénateurs.

Cette procédure avait été lancée deux jours plus tôt par le PNF sur la base de révélations du Canard enchaîné accusant le sénateur du Rhône d'avoir recouru à des emplois fictifs au profit de plusieurs membres de sa proche famille, alors que le président G. Larcher venait tout juste de le désigner au Conseil constitutionnel.

Michel Mercier a embauché ses deux filles comme assistantes parlementaires.
Le cas de Delphine Mercier intéresse principalement les enquêteurs: elle fut l'assistante parlementaire,  à mi-temps, de son père au Sénat d'août 2012 à avril 2014,  pour un salaire de 2.000 euros par mois, alors qu'elle vivait à Londres. 

Quant à Véronique Mercier, dont la carrière a suivi de près celle de son père de 2003 à 2012, "les enquêteurs n'ont aucun doute qu'elle a effectué un vrai travail", fait savoir une source de l'entourage.

Deux autres cas ont été évoqués lors de l'audition de Michel Mercier, selon son avocat.
Celui de son fils, employé au conseil départemental du Rhône - présidé par son père de 1990 à 2013 - et celui de son épouse, devenue sa collaboratrice locale à partir de 1995, au cours des différents mandats d'élus de son mari.

Michel Mercier ne conteste pas les faits,
"des détails cocasses",
selon le Huffington Post du groupe Le Monde (détenu par les hommes d'affaires Pierre Bergé, Matthieu Pigasse et Xavier Niel, également propriétaires de Télérama ou L'Observateur), mais nie avoir commis tout acte illégal. Ni responsable, ni coupable...

Les media soulignent toutefois plusieurs "incohérences" de sa défense.
L'hebdomadaire anarchiste révèle notamment que Michel Mercier et sa fille ont certifié dans ce contrat que l'intéressée n'exerçait pas d'autre activité professionnelle. Incohérence ou mensonge ? Disons "insincérité" !


Le 8 août, Michel Mercier, 70 ans, a finalement renoncé à intégrer le Conseil en raison de cette enquête. 


Suite à cette affaire d'emplois fictifs présumés, l'ex-garde des Sceaux a dû renoncer à intégrer le Conseil constitutionnel. Le lendemain, ses filles et lui ont été entendues en audition libre dans les locaux de l'Oclciff à Nanterre (Hauts-de-Seine).  
Le sénateur du Rhône Michel Mercier avait annoncé mardi 8 août qu'il renonçait à intégrer le Conseil constitutionnel, estimant ne pas pouvoir y "siéger avec la sérénité nécessaire" vu l'enquête en cours sur les emplois d'assistantes parlementaires qu'il avait confiés à ses filles.
"Alors que ma nomination n'est pas définitive, et dans les conditions créées par l'ouverture de cette enquête, je considère aujourd'hui que je ne pourrai pas siéger avec la sérénité nécessaire au Conseil constitutionnel", a déclaré Michel Mercier par communiqué. Résultat de recherche d'images pour "dessin mercier conseil constitutionnel"

Sa nomination au Conseil constitutionnel,
en remplacement de la ministre de la Justice Nicole Belloubet, avait déjà été publiée, jeudi, au Journal officiel.

"Il devenait le sparadrap du capitaine Haddock"

Paragon auto-proclamé de vertu, 
Le MoDem, subit une nouvelle salissure. 
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Selon Le Monde du 21 juin 2017, "l’opposition a volontairement dramatisé [sic] l’annonce des départs [sic] de 
- [l'arbitre des vertus] François Bayrou [1er sparadrap souillé qui a dû se détacher du ministère de la Justice où Macron l'avait collé Garde des Sceaux]  
et de Marielle de Sarnez du gouvernement [ex-ministre MoDem chargée des Affaires européennes de mai à juin 2017], mercredi 21 juin au matin, 
après ceux de l'ancien socialiste Richard Ferrand [ex-ministre -également démissionnaire- de la Cohésion des territoires, dans le premier gouvernement Édouard Philippe, du 17 au 19 mai 2017], lundi, 
et de Sylvie Goulard [ministre des Armées du 17 mai 2017 au 20 juin 2017, démissionnaire, dans la même affaire des assistants parlementaires du MoDem au Parlement européen], mardi, dans l’espoir de fragiliser l’exécutif." [sic] 

Le macronisme continue comme il a commencé
"La présidence jupitérienne commence [alors déjà] par une crise ministérielle foudroyante. Le macronisme gouvernemental débute dans un amateurisme total. En marche vers le bazar !", a fustigé à son tour le député LR de l’Yonne, Guillaume Larrivé. 

Le 18 mars 2017, le MoDem Michel Mercier apporta son parrainage à Emmanuel Macron pour l'élection présidentielle.

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