Journalistes multi-cartes.
Qu’on m’explique comment il se fait qu’une certaine presse moralisatrice nous enseigne qu’il est inconcevable pour le bon fonctionnement de notre démocratie que des élus exercent plusieurs mandats à la fois, mais qu’en revanche des journalistes puissent émarger dans deux journaux, voire davantage.
Les donneurs de leçons patentés qui se permettent de rappeler aux humbles des principes nébuleux de déontologie, cette morale supérieure qui s’applique aux gardiens des bonnes mœurs de cette démocratie, mais qu’on appelle parfois ‘éthique’ et plus communément ‘morale’, lorsqu’elle s’adresse aux petits et aux sans grades.
Monsieur de Gaudemar (regard franc, visage sympathique, à gauche), le directeur de la rédaction de «Libération», fait partie du petit nombre de ces privilégiés de la République que l’abolition des privilèges de la noblesse dans la nuit du 4 août 1789 a épargné. Cet Antoine, le croirez-vous, écrit donc partout, dans Libération, mais aussi dans La Libre Belgique !
Ce cumul est-il déontologiquement correct ? Il y aurait ainsi cumul et cumul… Ce cumul-là est acceptable, dans l’intérêt des masses populaires européennes... Peut-on être aussi progressiste et priver ainsi un jeune journaliste d’un poste qui pourrait lui permettre de sortir de la précarité ? Ce bien-pensant social est au-dessus du lot !
Le sujet de l’article dont bénéficient les Belges reconnaissants est une perle kooolossale :
Disparition d'un «historien militant»
Antoine de Gaudemar
Les privilèges des journalistes ne justifient-ils pas un nouvelle nuit du 4 août: c'est dans 4 jours!
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