François Hollande, le premier roquet du PS.
Le p'tit François n’existe pas sans Jacques Chirac.
Pendant que le Président de la République déploie une activité qui laisse les quinquas loin derrière, le premier petit chien du PS aboie pour rien.
Jacques Chirac ne ménage pas sa peine : après le défilé militaire, la garden-party et l’entretien télévisé, jugé réussi, il fait entendre la voix de la France sur la scène internationale dans le préoccupant conflit entre le Hezbollah et Israël –qui ne suscite aucune proposition socialiste, pas même anecdotique–, et, à titre d’exemple, participe au sommet international du G8 à St Petersbourg.
Dans la préface de son nouveau livre qui doit paraître lundi, Nicolas Sarkozy, quant à lui, contredit les rumeurs malsaines répandues par la gauche, en exprimant pour le chef de l’Etat de "l'admiration pour les qualités de Jacques Chirac, sa ténacité, son énergie, sa carrière exceptionnelle".
A part cela, Jacques Chirac était présent à une cérémonie organisée dimanche à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l'Etat français devant le monument de la rafle du Vel d'Hiv. Le ministre délégué aux Anciens combattants Hamlaoui Mekachera présidait cette journée qui doit également rendre hommage aux "Justes". Les 16 et 17 juillet 1942, 12.884 personnes de confession juive de la région parisienne avaient été victimes de cette rafle. Plus de 8.000 avaient été rassemblées au Vélodrome d'Hiver de Paris, où elles avaient passé six jours avant d'être transférées vers le camp de Drancy puis déportées dans des camps d'extermination.
Pourtant, tandis que Chirac débat sur le nucléaire avec les grands de ce monde à Kyoto, il en est un, le premier roquet du PS hexagonal, un petit prétentieux aigri aux dents longues et petits pieds, qui assiste, passif et amer, à tant d’activité devant sa télé, avec un pack de bière pour toute compagnie, et qui estimer, contre toute vraisemblance, que "le temps de l'action était terminé" pour Jacques Chirac, lequel devait "maintenant être dans le passé". C’était samedi soir à TF1, pendant que sa compagne mettait autant de kilomètres que possible entre elle, ses enfants et lui, en plein week-end qui aurait pu être familial. Les quatre enfants étaient-ils du voyage ? Au prix du kérosène, on comprendrait qu’elle amortisse les frais de ses hôtes socialistes dans le besoin. Si en revanche les cinq laissés pour compte n’accompagnaient pas la favorite des sondeurs, la DASS d’une part et la SPA d’autre part manquent manifestement à leurs obligations. Les Corses n’exigent pas que soient privés de leurs Royal caresses et gâteries les 5 petits orphelins Hollande.
Le premier monomaniaque du PS, donc, n’a-t-il d’autre sujet, dans sa solitude, que Chirac? Ses propos, que par malheur les médias nous donnent à connaître, alors qu’ils devraient les passer sous silence, dans son intérêt bien compris, ses propos donc, désignent le travailleur pauvre type du socialisme ; je veux dire le type même du travailleur pauvre socialiste, (qu’on ne s’y méprenne pas, même si certaines tournures s’imposent parfois tout naturellement : somme toute, un lapsus révélateur…) Il fait effort pour sortir de sa misère mais ne réussit pas à s’extraire de son marasme, intellectuel (puisqu’il est co-gérant propriétaire d’immeuble dans le VIIe arrondissement ‘populaire’ de Paris !), confirmant ainsi que son QI n’est pas ce qu’il croit -et ne risque pas de faire des envieux, que Science PO ne recueille pas que des surdoués, et que tout le monde peut gravir l’échelle politique au PS.
Alors, le premier roquet déblatère : « il y a ce sentiment, que nous avons tous, (y faut voir !) que Jacques Chirac est à peine dans le présent" (l’est-il autant ?). "Il doit maintenant être dans le passé. (Sur quoi ce puissant raisonnement antithétique se fonde-t-il ??) La page doit être tournée. (Alors, on prend ses désirs d’avenir pour des réalités ?) Une échéance arrive, celle de 2007 (Voilà sa seule affirmation objective : c’est d’ailleurs un scoop !). Les grands choix, maintenant pour le pays, c'est dans quelques mois à l'occasion d'une élection qui sera décisive". (L’apport du Roquet est, en revanche, décisif!)
Voilà du neuf que la presse, dans son souci d’explication des grands enjeux de l’heure est justifiée à diffuser !
Les médias ont du temps à perdre. Si la presse va mal, qu’elle s’en prenne à elle-même et au PS qui nous saoulent tous autant qu’ils sont: ils ont manifestement besoin d’un repos prolongé. Qu’ils nous donnent des vacances. En un mot, fichez-nous la paix!
Ne vous croyez pas obligés de nous répercuter tous les bruits émis par le premier roquet de France, ça devient nauséabond.
Quoi qu’en dise le basset hargneux, le programme du chef de l’Etat n’est pas encore marqué par le farniente en Corse, dans les criques de laquelle Marie-sEGOlène est allée passer quelques instants de détente dominicale après deux discours pour ne rien dire et à bonne distance des aigreurs de son chien de compagnie. Le planning de ses visites est inspiré moins par l’urgence des problèmes humains à régler que par un souci de quadrillage, hélas, purement administratif: afficher son sourire Colgate dans tous les départements. C’était le tour des deux corses. Ce qui est fait n’est plus à faire, peut-on espérer…
Elle a commencé en Corse du Nord, à Ajaccio, en se refusant d’évoquer le problème de la violence et l'image détestable qu'elle donne de la Corse", préférant insister sur "l'image d'une île qui travaille, qui est engagée dans un processus de développement, car elle dispose d'atouts formidables": désir d’avenir ! Pourquoi ajoute-t-elle donc : "combattre la grande criminalité en donnant à la police et à la justice les moyens d'être efficaces". Voilà des fonctionnaires ravis des promesses socialistes de largesses nouvelles. "Mais il faut avant tout éviter les effets d'annonce non suivis des faits, car ils brisent la confiance", ajoute la dame, dans son immense sagesse. Or, chacun sait que la candidate PS promet partout sur son passage, mais ne chiffre jamais rien. Elle est au-dessus de ces contingences populaires. Déprime annoncée sur l’île, donc! L’oiseau de mauvais augure a plané un instant sur l’île radieuse : chassez le mauvais sort….
Elle a continué en Haute-Corse, à Bastia, où elle a d’abord observé qu’ "il y a eu en Corse cinq réformes institutionnelles en quelques années et le référendum de 2003 a été une façon pour les insulaires de dire non à une nouvelle réforme", -sans dire évidemment quel sort fut réservé aux tentatives socialistes successives de réforme qui ont justifié la dernière. Elle a ensuite estimé -ce qu’elle pouvait déclarer à moindres frais de Paris-, que "la question institutionnelle n'est plus à l'ordre du jour et [qu’] il faut aujourd'hui développer le potentiel économique de la Corse ". Ca ne coûterait rien de dire comment, mais les électeurs corses à l’investiture socialiste à la présidentielle ont appris qu’ils avaient …un potentiel : comme tout le monde, en fait ! Dans la flagornerie, Royal ne se satisfait pas de demi-mesures et en rajoute sans vergogne, tout en finesse et délicatesse, exploitant ainsi le filon : elle (la Corse) dispose d'atouts formidables", susurre-t-elle aux benêts socialistes. A quels atouts en particulier pense-t-elle ? Qu’importe ! Il suffit de les rouler dans la farine : ils aiment ça… Ca devrait leur faire une belle jambe, mais ce stratagème produit toujours son effet… Que faire quand on ne se respecte pas plus qu’on ne respecte les autres?
Voilà par conséquent un déplacement encore bien inutile qui fera peut-être réfléchir les Corses sur le bon emploi que la Maréchale-Me-Voilà-M’As-Tu-Vu fait de l’argent des militants et des autres en général. Elle s’est davantage montrée à la presse qu’aux Corses, s’ils y regardent bien, car ce qui importe pour elle, c’est la presse nationale et non Corse Matin.
La leçon que l’électorat national doit retenir de l’escapade corse est significative et révélatrice: la soif inextinguible de pouvoir qui habite la Maréchale-Me-Voilà-M’As-Tu-Vu. Après avoir endormi leur vigilance et fait tombé leurs résistance à grandes lampées de vin corse gratuit à volonté, elle s’est livrée en Corse à des confidences. Elle a constaté que "la Corse dispose d'un statut politique très avancé". Depuis, le Poitou-Charentes, qui s’efforce de supporter le joug Royal, n’en dort plus. "J'aimerais bien avoir pour ma région autant de compétences et de prérogatives, un tel transfert de responsabilités", a avoué la présidente de la région Poitou-Charentes.
Les Français sont prévenus : il ne faut pas se fier aux minauderies de la Maréchale et jouer leur avenir à la roulette.
Au total, pas de quoi justifier le déplacement : comme Flamby, elle vient flatter de près, mais préfère critiquer de loin.
Les chiens aboient, la caravane passe…
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