POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

Affichage des articles dont le libellé est sodomie. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est sodomie. Afficher tous les articles

vendredi 2 février 2018

Viol : Tariq Ramadan, déféré au Parquet de Paris

Islamologue respectueux de la femme à la manière islamiste

Deux plaintes pour viols ont été déposées contre le théologien de l'islam
Le Suisse avait été placé en garde à vue mercredi, suite à des faits remontant à 2009 et à 2012. Ainsi le permet la loi.
A l’issue de quarante-huit heures de garde à vue, le Parquet de Paris a requis vendredi 2 février la mise en examen l'exégète du Coran pour viol et son placement en détention provisoire, selon une source judiciaire.

Les enquêteurs du deuxième district de police judiciaire ont enquêté pendant trois mois, méthodiquement, ce qui ne signifie pas avec un zèle malvenu, et sans faire fuiter la moindre information, observe avec consternation la presse d'investigation par téléphone, avant de se résoudre à convoquer, à partir de mercredi 31 janvier, le théologien suisse de 55 ans, qui a longtemps disposé d’une très large audience auprès de centaines de milliers de musulmans européens. Et reçu sur les plateaux de radio et de télévision avec une complaisance certaine, histoire de complaire aux communautaires des zones de non-droit et de ne pas se faire éliminer comme de vulgaires dessinateurs de la presse satirique et provocatrice.

Après avoir reçu deux plaintes pour viol, l’une déposée le 20 octobre 2017 par Henda Ayari, une ancienne salafiste déçue, devenue militante de la laïcité, l’autre le 27 octobre par une femme qui a préféré se protéger derrière son anonymat, mais dont Le Monde avait publié le témoignage accablant.

Les policiers ont recueilli d’autres récits de femmes. 
Elles ont décrit la même forme d’emprise, la même violence et, selon un proche voilé de l’enquête, "le même modus operandi" (mode opératoire, sauf pour ceux qui critiquent par ailleurs le latin de cuisine des médecins ou des notaires) que celui dénoncé par les plaignantes, sans pour autant déposer plainte à leur tour.

Les mises en présence n'auront pas toutes lieu
La confrontation avec Henda Ayari, qui subit depuis trois mois de nombreuses attaques sur les réseaux sociaux, a été décidée jeudi. Ce face-à-face serait renvoyé à l’instruction. 

Mais l’autre plaignante, que certains journaux "pas sérieux" ont affublée d’un prénom d’emprunt qu’elle n’a pas choisi, "Christelle", a accepté l’épreuve. La confrontation a duré trois heures et demie, en présence de Me Yacine Bouzrou, avocat de T. Ramadan, et de Me Eric Morain, conseil de sa victime présumée. 

Juste avant, deux perquisitions avaient eu lieu, à ...Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), dans un appartement où le théologien dispose d’un bureau et d’un pied-à-terre, l’autre en Haute-Savoie, à la ...frontière (franco-suisse) où il possède sa résidence principale. Y paie-t-il ses impôts ?

On saura tout (ou presque) des pratiques sexuelles du violeur

"Tariq Ramadan m’a donné rendez-vous au bar du Formule 1  de l’Hôtel Hilton de Lyon, où il était descendu pour une conférence, en octobre 2009", a répété cette femme de 45 ans devant le petit-fils du fondateur des Frères musulmans. A l’époque, cette Française convertie à l’islam entretenait, depuis le 31 décembre 2008, une correspondance avec Ramadan auprès duquel elle cherchait conseil.

Leur relation a quelque peu évolué, et le gourou, qui vit séparé de son épouse, lui a promis le mariage religieux et, en attendant, un mariage temporaire sur ...Skype. C’était pourtant leur première rencontre. "Au bout de dix minutes, il m’a dit : "Nous ne pouvons pas rester là, tout le monde nous regarde. Je suis une personne connue, et le Maghrébin à l’accueil m’a reconnu et n’arrête pas de nous regarder" ", avait-elle expliqué dans sa plainte. Tariq Ramadan rejoignit alors sa chambre par l’escalier pendant qu’elle, qui marchait avec une béquille depuis un accident de voiture avec son voile, prit l’ascenseur.

Selon la plaignante, l’agression très vite démarré après son entrée dans la chambre : des gifles au visage, aux bras, aux seins et des coups de poing(s) dans le ventre, une fellation et une sodomie "imposées de force" (comme dit Raphaëlle Bacqué, Le Monde), de nouveaux coups, un nouveau viol. "Il m’a traînée par les cheveux dans toute la chambre pour m’amener dans la baignoire de la salle de bain pour m’uriner dessus", une marque de respect, avait-elle assuré dans sa plainte, affirmant n’être parvenue à s’enfuir qu’au petit matin.

L'islamiste nie

"Faux", proteste Tariq Ramadan qui assure que la rencontre n’a duré qu’une demi-heure. Lors de la confrontation, le prédicateur ou le prédateur, comme on voudra, a nié farouchement tout viol et même tout acte sexuel, alors que sa victime présumée donnait cependant des détails et décrivait notamment une petite cicatrice, dont Ramadan est bien porteur. Dommage collatéral d'une précédente lecture de sourates ? A l’issue de cet échange contradictoire, l’islamologue a refusé de signer le procès-verbal.

Image souillée

L’affaire qui met en cause cette figure médiatique de l’islam européen s’annonce donc difficile. Certes, de multiples témoignages publiés sur Internet ou rapportés par la presse ont peu à peu dressé le portrait d’un homme multipliant les relations féminines, à mille lieues de celui qui mettait sans cesse en garde les musulmans contre les rapports sexuels hors mariage en leur rappelant que c’est "devant Dieu qu’il nous est donné la possibilité de vivre une relation avec une femme". Viol et voyeurisme...

En Suisse, les journaux ont rapporté les récits d’anciennes élèves des deux collèges suisses où Tariq Ramadan avait enseigné. Ces jeunes femmes affirmaient qu’alors qu’elles étaient âgées de 16 à 18 ans, et donc mineures, ils les avaient séduites et convaincues d’avoir des relations sexuelles avec lui. On pense à Darmanin... Le pouvoir fait le violeur ?

Même si la plupart de ces affaires sont prescrites ou si aucune autre femme n’a porté plainte, hormis Henda Ayari et "Christelle"  - ce qui n'est pas négligeable - ces témoignages ont très largement écorné l’image du prédicateur. 
D'autres que la journaliste penseront que ses victimes ont été autrement "écornées", mais nous avons la presse que nous méritons, sans doute, et les féministes ne manqueront pas de clouer ce pervers au pilori, à moins qu'elles aient de nobles raisons qui, encore une fois, nous échappent... 

Le 7 novembre dernier seulement, "d’un commun accord" avec Tariq Ramadan, l’université d’Oxford s'est résolue à la mise en congé immédiate [sic] du gardé à vue de son poste de professeur d’études islamiques contemporaines qu’il occupe dans un de ses collèges. 
Ces derniers jours, c’est le Qatar, qui finance la chaire de théologie – elle porte le nom de Sa Majesté Hamad Ben Khalifa Al-Thani, émir du Qatar de 1995 à 2013 – occupée jusque-là par Ramadan, qui a laissé entendre que le violeur récidiviste - bien que présumé -  n’est plus le bienvenu dans l’émirat.
Et s'il advenait qu'il puisse pointer sa face au Qatar, que pensez-nous qu'on lui amputerait ?

vendredi 8 juillet 2016

Rythmes scolaires à Montreuil : rumeurs de pédophilie dans une école publique

La rumeur pédophile qui laisse froides les sectaires, dont Caroline de Haas

Depuis deux semaines, la rumeur sur le viol d’un enfant dans une école de Montreuil agite la ville sans pour autant transpirer dans la presse nationale.

Le 21 juin dernier, un enfant noir de 4 ans, scolarisé dans l'établissement, s'est plaint auprès de sa maman de douleurs aux fesses, après avoir passé l'après-midi au centre aéré de l'école. "Il nous a dit qu'il avait été seul dans une pièce et que trois enfants avaient rentré un jouet dans ses fesses. Il a dit qu'il a eu plusieurs pénétrations (...) et des claques sur les fesses", ont révélé les parents à Buzzfeed.

Ses parents ont porté plainte pour agression sexuelle sur leur enfant dans son école maternelle de Montreuil, Seine-Saint-Denis. 

Cette sombre affaire de pédophilie supposée à l'école maternelle Jules-Ferry,  la bien nommée, plonge la ville de Montreuil dans la stupeur. Mais pas autant, si la presse le permet, que les familles et leurs enfants.

Des animateurs auraient également été présents lors des faits, précise le père de l'enfant. 

Les parents accusent la mairie communiste et l'établissement scolaire d'étouffer l'affaire. 
Quant à l'école, elle "cherche à couvrir tout ça", selon ce père. Après un examen médical faisant état d'une fissure anale, n'ayant apparemment pas été causée par une constipation, la brigade des mineurs a été alertée. 
La mère de l'enfant présentant même des anciens slips de son fils "avec des traces blanches suspectes". Les parents ont aussitôt porté plainte contre X après avoir été auditionnés par la brigade.

La situation s'est envenimée lorsque plusieurs soutiens aux parents ont pris les choses en main

Ainsi, l'association panafricaine UDC qui lutte contre l'infériorité raciale. Quelques jours après les faits rapportés, plusieurs militants d' "Unité, Dignité, courage", ont commencé à multiplier les rassemblements à Montreuil, aux abords de la maternelle Jules-Ferry ou de la mairie. Ils ont accompagné la famille de l'enfant à l'école Jules-Ferry pour tenter d'obtenir des explications. Le ton est vite monté sur place, nécessitant l'intervention de la police. La mairie a reçu le couple et leur fils le 24 juin, sans pour autant donner suite. "Depuis le début de cette affaire, ni la mairie ni l'école n'ont voulu nous soutenir", ont déclaré les parents dans une vidéo publiée par la page Facebook du mouvement UDC. "Le maire a même annoncé dans une réunion à laquelle nous n'étions pas conviés que les faits révélés par mon fils n'étaient pas avérés". La dite vidéo a été visionnée plus de 580.000 fois, ce qui ne prouve rien.

VOIR et ENTENDRE les menaces de l'UDC et ses accusations de complot:

Selon les autorités, il n'y a pas eu agression. 
Examiné une seconde fois, plusieurs jours après les faits, un nouveau rapport médical faisait état d'une fissure anale pouvant avoir été causée par l'introduction d'un jouet dans le corps de l'enfant. Une enquête a été menée par la brigade de sûreté territoriale, puis transmise au Parquet. Selon Buzzfeed, l'affaire aurait été classée sans suite par le procureur de Bobigny.
VOIR et ENTENDRE un long appel récupérateur et outrancier -dans la veine du complotisme (francs-maçons, etc) - , des accusations nominales (Lang, F. Mitterrand ou Hollande) et des amalgames fumeux (mise en cause de l'ultra-gauche de la police, appel à Nuit Debout !, etc) :  
Bonne continuation " !...

Une source policière, sous couvert d'anonymat (!), a par ailleurs indiqué que lors de son audition,
l'enfant avait livré plusieurs noms, qui, après vérification, se sont révélés être des noms d'autres enfants. Ces derniers auraient en effet "rentré un jouet dans les fesses" de la victime. Bien qu'anonyme, la source policière est formelle : "il n'a jamais évoqué d'adulte. En réalité, il n'y a pas d'agresseur"... 

Une intolérable concertation et une insupportable connivence, selon les soutiens à la famille de l'enfant, qui n'ont pas tardé à réagir. Dans un communiqué publié le 1er juillet, la FCPE - proche du PCF - a pris fait et cause pour la mairie communiste"un groupe d'hommes a investi les locaux (...) et proféré des accusations sans preuves - pédophilie, racisme - devant les élèves et les parents atterrés"
L'UDC, une asso digne de confiance ?

'Unité, Dignité, courage' dénonce cette "agression sexuelle" avec véhémence.Mwazulu Diyabanba, à la tête de l’UDC, n’entend pas laisser l'affaire pendante. "Nous avons des éléments, assure-t-il. Nous pouvons certifier que cet enfant a été abusé sexuellement." Puis il avance une liste de preuves floues relevées par l’association il y a déjà plusieurs jours et admet ne pas avoir plus d’éléments sur la nature des "traces blanches" qui auraient été trouvées sur le slip de l’enfant. "Une maman ne se trompe pas", estime-t-il tout simplement, sous-entendant qu’il s’agit de sperme.



L'asso dénonce aussi bien les ingérences de la France en AfriqueCréée en 2010, elle compterait 300 membres en Europe, mais se mobilise habituellement sur des questions de politique internationale et dénonce les ingérences de la France (et plus largement de l’Occident) en Afrique. L’association était ainsi de la marche du 8 mai 2015 pour la fermeture des bases militaires françaises en Afrique. Elle prône aussi une dissolution de l’ONU, lutte pour une Côte d’Ivoire libre et souveraine, l’abandon du franc CFA et appelle dans ses vidéos à une union de la jeunesse africaine, "ceux des quartiers défavorisés, les afro descendants, les Antillais…""C’est l’une des quatre ou cinq associations panafricaines engagées sur le terrain en France, indique Amzat Boukari-Yabara, historien spécialiste du panafricanisme. L’UDC est l’une des plus actives, notamment sur les réseaux sociaux. Elle est connue dans le milieu associatif africain engagé et fédère ceux qui sont déçus de la manière dont les élus français se comportent sur la question noire."Mais cette affaire à Montreuil est assez loin des prises de positions habituelles de l’UDC: avec une volonté de récupération politique ? "Si on s’empare de cette affaire, c’est d’une part parce que le papa de la victime est membre de notre association, explique Mwazulu Diyabanba. C’est aussi et surtout parce que notre association panafricaine lutte contre toute forme de domination. La pédophilie en est une."
L'asso illustre la réalité de la théorie du complotL’UDC dit ne pas vouloir récupérer politiquement l’événement pour en faire une nouvelle preuve du racisme contre les Noirs en France. Pourtant, Mwazulu Diyabanba dit à plusieurs reprises que le directeur de l’école Jules-Ferry et le maire de Montreuil font tout pour étouffer l’affaire, qu’ils ne tiennent pas le même discours suivant que la personne en face est blanche ou noire et que les faits auraient été pris avec plus de sérieux si la victime n’avait été de couleur.Amzat Boukari-Yabara dit ne pas être surpris. "L’UDC sait médiatiser une affaire quand ils estiment qu’elle a été traitée avec désinvolture", estime-t-il.L’UDC dit ne pas vouloir récupérer politiquement l’événement pour en faire une nouvelle preuve du racisme contre les Noirs en France. Pourtant, Mwazulu Diyabanba dit à plusieurs reprises que le directeur de l’école Jules-Ferry et le maire de Montreuil font tout pour étouffer l’affaire, qu’ils ne tiennent pas le même discours suivant que la personne en face est blanche ou noire et que les faits auraient été pris avec plus de sérieux si la victime n’avait été de couleur.Amzat Boukari-Yabara dit ne pas être surpris. "L’UDC sait médiatiser une affaire quand ils estiment qu’elle a été traitée avec désinvolture", estime-t-il.L’UDC dit ne pas vouloir récupérer politiquement l’événement pour en faire une nouvelle preuve du racisme contre les Noirs en France. Pourtant, Mwazulu Diyabanba dit à plusieurs reprises que le directeur de l’école Jules-Ferry et le maire de Montreuil font tout pour étouffer l’affaire, qu’ils ne tiennent pas le même discours suivant que la personne en face est blanche ou noire et que les faits auraient été pris avec plus de sérieux si la victime n’avait été de couleur.Amzat Boukari-Yabara dit ne pas être surpris. "L’UDC sait médiatiser une affaire quand ils estiment qu’elle a été traitée avec désinvolture", estime-t-il.

"Ils disent que nous sommes fous de laisser nos gamins"Mais l’UDC agacerait de plus en plus de parents d’élèves de Jules-Ferry. "L’association a conduit toute la semaine des actions […] considérant, en dépit de la présomption d’innocence et de l’enquête en cours, que les personnels étaient, sinon directement mis en cause, au moins coupables de cacher des actes de pédophilie et de faire preuve de racisme envers la famille concernée", déplore Mais l’UDC agacerait de plus en plus de parents d’élèves de Jules-Ferry. "L’association a conduit toute la semaine des actions […] considérant, en dépit de la présomption d’innocence et de l’enquête en cours, que les personnels étaient, sinon directement mis en cause, au moins coupables de cacher des actes de pédophilie et de faire preuve de racisme envers la famille concernée", déplore Mais l’UDC agacerait de plus en plus de parents d’élèves de Jules-Ferry. "L’association a conduit toute la semaine des actions […] considérant, en dépit de la présomption d’innocence et de l’enquête en cours, que les personnels étaient, sinon directement mis en cause, au moins coupables de cacher des actes de pédophilie et de faire preuve de racisme envers la famille concernée", déplore le 1er juillet l’union locale de Montreuil de la FCPE, fédération de parents d'élèves qui prend fait et cause pour les enseignants.Téléguidée par la fédération, la maman d’une fille de 3 ans, scolarisée en maternelle, parle d’un climat très tendu instauré par l’UDC à l’école Jules-Ferry. "A plusieurs reprises, ils se sont réunis devant l’école à 8h30 avec un mégaphone en hurlant que c’est un camp de concentration pour pédophiles, explique-t-elle. Devant les gamins, ils nous répètent que nous sommes fous de les laisser dans cette école et leur prise de parole s’éloigne très vite de l’histoire de cet enfant pour revendiquer le racisme dont ils se disent victimes."


La directrice de l'établissement Jules Ferry a contre-attaqué
en portant plainte pour diffamation. Des effectifs policiers ont été placés à l'entrée de l'école, qui doit rester ouverte en juillet et accueillir les enfants et les animations du centre aéré.

L'Education nationale, dirigée par Najat Vallaud-Belkacem, sa supérieure hiérarchique, s'en lave les mains et garde ses distances, tandis que  la meute des militants contre la pédophilie dans l'Eglise est rentrée à la niche des réseaux sociaux... Caroline de Haas est totalement consacrée à la motion de censure de la gauche avortée contre le projet socialiste de réforme par voie de 49.3, un passage en force -le quatrième en quatre ans - qui la mobilise exclusivement, au mépris qu'un viol sur enfant de quatre ans, en école publique laïque et obligatoire.

mercredi 18 février 2015

Carlton: condamnation des Français; mais relaxe pour DSK...

Que les avocats arrêtent un peu de dire n'importe quoi !

"Ce dossier a transformé 66 millions de Français en voyeurs", accuse Me Malka

blog -DSK-regard parti en couille
Comme Monsieur Tout-le-Monde Dominique Strauss-Kahn a trois avocats et ils ont plaidé la relaxe de leur client Quand Me Frédérique Baulieu parle de débauche, elle vise les moyens disproportionnés mis en oeuvre par la justice pour prouver que Dominique Strauss-Kahn est un proxénète. 
Des moyens détournés du vrai sujet de fond, la dissimulation, et s'agissant d'un homme politique, c'est une faute de la République contre la démocratie. DSK n'était-il pas le chouchou des militants du PS et le candidat potentiel du Parti socialiste à la présidentielle, avant sa méchante affaire de sexe aux Etats-Unis et la promotion d'un ersatz, le générique François Hollande.

Me Baulieu est l'une des trois avocats de DSK pour le procès de l'affaire dite de l'hôtel Carlton de Lille

Lundi, les quatre ex-prostituées - ou "libertines", selon la sémantique du présumé innocent de tout - s'étaient constituées parties civiles mais, malgré tous les avatars subis, ont finalement préféré le retrait en renonçant à demander réparation à l'ancien directeur général du FMI. 

Comme prévu, le procureur de Lille a requis mardi sa "relaxe pure et simple", estimant que rien, ni dans la procédure, ni à l'audience, ne permettrait de pénétrer la voie de la condamnation. La défense a joué son rôle en feignant de se battre comme s'il existait encore des charges et des victimes: elle sait que, depuis le départ, le tribunal n'est pas libre de sa décision et que les plaidoiries font partie du show. C'est à cette femme avocate qu'est dévolue la lourde tâche de stériliser le dossier des miasmes qui souvent indisposent les juges. "Cela suffit, les anathèmes", gronde-t-elle, indignée, après avoir dénoncé, pince (à sein) sans rire, cette fameuse... "débauche de moyens". Sa colère s'abat, notamment, sur Me Daoud, conseil du mouvement Le Nid, luttant contre les causes et les conséquences de la prostitution et partie civile, qui avait déclaré: "Vous relaxerez peut-être DSK, mais beaucoup ne seront pas dupes". "Que signifie cette phrase?, attaque la dame à bavette, plus sourcilleuse de la forme que des turpitudes de son client. Que Dominique Strauss-Kahn est un menteur, un tricheur, un salaud de la pire espèce puisqu'il s'en sort!" accuse-t-elle, mi-consciente, mi-courroucée, faisant les questions et les réponses.

Icone piégée par un statut qui la dépasse, Jade se fait fouetter
La partie fine est délicate: il s'agit de faire litière des accusations portées jusqu'à l'audience par Jade et Mounia. Après avoir feint de saluer la vertu des "libertines", comme on dit entre gens bien élevés, Me Baulieu s'y vautre, sans le risque que courrait un collègue homme : "J'ai pour Jade une certaine estime, car j'aime les gens qui se battent, et beaucoup de colère pour ce qu'on lui a fait subir à l'instruction", attaque la très libérale avocate, aussi habile manipulatrice du paradoxe que du sex toy (peut-être).
Et de passer méthodiquement au destructeur de documents les déclarations successives d'une "femme de mauvaise vie"qui, forcément, selon les bien-pensants de droite comme de gauche, "réécrit l'histoire, réinvente tout", selon une maîtresse de la défense qui a toutes les indulgences pour le macho, pervers mais sincère et juste un peu libidineux. Sans jamais prononcer le terme de menteuse, car Jade "a été obligée d'agir ainsi, on en a fait LA prostituée. Ce n'est pas à elle qu'il faut en vouloir, lance maintenant l'amatrice de poncifs, mais à ceux qui l'ont érigée en symbole". 

Et l'avocate de déplacer le dossier sur le terrrain de la prostitution en général et de fantasmer, outre l'innocence de ces dames, l'exploitation de la femme, sans désir ni plaisir, "pur" objet sexuel piégé par une étiquette qui la recouvrirait des cuissardes en cuir au 'gag ball' en silicone. Sa démonstration juridique tend aussi à battre en brèche l'hypothèse d'une garçonnière parisienne de DSK destinée à encourager la prostitution.Cette extravagante hypothèse avait été balayée à l'audience en moins de 10 minutes, comme s'il valait mieux ne pas y séjourner. 

Me Baulieu nie donc tout en bloc,
martelant - pour convaincre ? - que son client ignorait que certaines des jeunes participantes soumises aux ébats collectifs pouvaient être des prostituées, révélant ainsi une haute idée de la femme car, sans doute, toutes sont des cochonnes libertines. Et quand bien même il l'eût su, il n'aurait été qu'un client et non un proxénète, n'ayant rien fait pour favoriser, encourager leur condition, et encore moins pour en tirer avantage. D'aucune façon. Leur reconnaissance serait immense. De même que, si on suit ce raisonnement, DSK serait un simple consommateur, puisque l'ex-patron du Fonds Monétaire International ignore à l'évidence que tout se monnaye, et dans le pire des cas, un odieux profiteur socialiste qui honore des filles de basse extraction... Des quémandeuses de bienfaits et de liquide versé par des proches de DSK, à l'insu du bonhomme, tant il est vrai que Dominique Strauss-Kahn, outre qu'il est un grand sentimental, est un petit ingénu éloigné des contingences matérielles: les femmes, pense-t-il, le recherchant uniquement pour sa verdeur de sexagénaire adipeux et pour son appétit encore aiguisable, mais réclamant une expertise stimulante, attentive et soutenue.

"On le poursuit, car c'est un homme... puissant," risque, sans rire, l'avocate 
L'intention est de combattre l'idée que la justice puisse avoir des faiblesses pour un homme d'entregent et de réseaux comme Strauss-Kahn. "Le droit a été tordu, détourné de sa finalité, ainsi que les faits, assure Maîtresse Frédérique Baulieu au terme d'une session sans temps mort. Mais la tentative est cousue de fil blanc.
"Je suis fière de défendre Dominique Strauss-Kahn, car il a tenu face aux vents mauvais. Sa relaxe sera juste, elle sera belle." La sodomie remplit l'avocate de fierté, comme si tenir, à 66 ans, à force d'artifices et de persévérance, était un exploit.
 
Me Richard Malka prend le relais pour le dernier coup de reins

On comprend vite qu'il est chargé de faire diversion en détournant le procès du sujet. "Ce dossier a transformé 66 millions de Français en voyeurs", tonne le déviant, pointant "trois années de violation du secret de l'instruction, d'étalage de ce qu'il y a de plus intime et de plus mystérieux dans la vie d'un homme". Par ailleurs grand spécialiste du droit de la presse et pourtant ardent défenseur de la liberté d'expression, l'avocat s'en prend aux moralistes qui ont joué les passagers clandestins de la procédure, au premier rang desquels il place, sans jamais les nommer, les juges d'instruction, tous des vicieux.

Or, le droit français ne juge pas de la moralité des accusés et, si la ficelle est donc un peu grosse, rien ne fait peur au sodomite. Il s'en prend aussi aux parties civiles qui voudraient faire "le procès de la société. Mais ici, on fait le procès des hommes, sur la base de lois qui ont été votées" (allusion à un projet de texte visant à pénaliser les clients de prostituées examiné par le Sénat). 

Me Malka, qui n'est pas davantage jugé sur la moralité de ses méthodes, reproche le mot "omerta", qui sous-entend l'existence d'un réseau mafieux, et balise l'ordonnance de renvoi. Il souligne que Jade, en parlant à DSK lors de la phase d'instruction, l'appelait souvent "Monsieur Machin". "Cela n'est pas anodin, analyse l'avocat. Cela permet de transformer une personne humaine en croquemitaine", à moins que Malka néglige une interprétation moins sujette à caution et qui manifeste tout le mépris qu'inspire le personnage. Il en profite pour s'indigner aussi que l'ordonnance ne fasse "de la notoriété et de la position sociale de DSK un élément de l'infraction". "On le poursuit car c'est un homme puissant", raconte-t-il, et il est exact que le statut exceptionnel du prévenu, de même que son comportement supposé au lit, ont été retenus à charge par les juges.
Ce qui, à la vérité, n'est pas retenu, c'est le statut politique de cet homme puissant. Selon les sondages de 2006, Dominique Strauss-Kahn aurait été le mieux placé pour gagner l'Elysée. Les Français -et donc les juges- étaient intéressés de savoir ce qui occupe son esprit, plutôt que sous la ceinture: la crise économique et financière internationale qui se profilait, la courbe du chômage ou celles des femmes qui passent?

Ce que les électeurs doivent savoir avant, c'est que leur candidat n'est pas un dissimulateur, pour le fisc, façon Cahuzac, pour la médecine, façon Mitterrand ou pour la sincérité, façon Strauss-Kahn. Car la sexualité pathologique du candidat socialiste de 2007 était connue de son entourage, lequel lui aurait demandé de promettre de se soigner: or, il aurait promis sans donner suite. 
Au lieu de se faire aider, Dominique Strauss-Kahn a visiblement mis en place un réseau d'écrans, de filtres et de paravents à son activité débridée. D'où les intermédiaires et le cloisonnement de son organisation de type mafieux.

Me Malka brandit maintenant une manchette du Monde qui mentionne: "Proxénétisme: les procès-verbaux qui accusent DSK", pour dénoncer un "mirage juridique" complaisamment entretenu par la presse dite sérieuse. Quand on tape, sur Google, DSK+matériel (dans un SMS de DSK, ce mot était employé pour masquer l'exploitation de "femmes": à noter qu'elles étaient soi-disant consentantes et qu'il s'agissait donc bien de ne pas se faire découvrir), on tombe sur 493.000 entrées !" Il oppose à ce torrent de boue l'édifiant curriculum vitae de DSK - emporté par son parti-pris vénal et son impudeur, l'avocat n'est pas loin de brosser un portrait de son client en sauveur de l'humanité -, et lance: "Ce n'est pas parce qu'on a rendu de grands services à son pays qu'on a le droit d'être traité plus mal que n'importe qui". Suit le raisonnement qui peut... 

Ironique et léger, Me Malka raille les parties civiles qui décrivent favorablement les "clubs libertins" - en clair, des boîtes à partouzes- pour les opposer aux "boucheries" des soirées avec DSK: "On vous raconte n'importe quoi! Une club libertin, ce serait un champ de pâquerettes doux et tendre où l'on viendrait tranquillement bavarder ?" Me Malka n'est pas de ces bisounours. 
Il note au passage que, selon une étude Ifop, quelque 4 millions de Français seraient clients de ces établissements, ce qui, pour la défense, replacerait la pantagruélique sexualité de DSK dans une statistique rassurante. A cela près que si un pro comme DSK peut tenir tête à 4 millions d'amateurs occasionnels, il lui serait resté peu de temps à consacrer aux affaires de l'Etat, le seul sujet qui importe aux Français, n'en déplaise à l'embrouilleur qui fait le reproche aux juges d'instruction, aux journalistes et aux Français de se délecter du sujet.

Pour conclure, la parole est donnée à Me Henri Leclerc


Agé de 80 ans, Henri Leclerc n'est pas atteint par la limite d'âge, ni moqué comme Michel Rocard (34), et
il n'est pas davantage soupçonné de conflit d'intérêts mais son passé a un prix qui n'est pas à la portée de toutes les bourses. Me Leclerc est à nouveau sorti de sa retraite pour servir les intérêts de DSK par sa seule présence, mais aussi pour les caméras, tout en voulant régler des comptes avec les journaux. L'origine de sa rancune est autre, mais il prend du plaisir à dénoncer les journaux qui ont fait des ventes sur l'exposition de la vie privée de son client. 
Commandeur de la Légion d'honneur, l'octogénaire ose au micro le mot tabou du procès: "Une sodomie bien traitée, c'est plus vendeur qu'une déclaration d'innocence". Contre les bien-pensants faussement (?) révulsés et vilainement émoustillés (?) par les détails salaces, il montre du doigt : "Qu'est-ce que c'est que ces cris d'indignation, ces sourires pincés, ces rires gras dans les soirées mondaines? Pas trop de leçons, s'il vous plaît". Par chance, les soirées mondaines ne sont pas le quotidien des chômeurs et des mal-logés dont semble préoccupée Martine Aubry qu'il soutint dans sa campagne pour les primaires socialistes en vue de l'élection présidentielle de 2012. Il est en revanche le conseil du journal socialo-bobo Libération ou le fut déjà de Dominique Strauss-Kahn dans l'affaire de moeurs dont Tristane Banon l'accusa pour tentative de viol en 2006, affaire qui rebondit en 2011 quand Dominique Strauss-Kahn est accusé d'agression sexuelle aux États-Unis. 

"Les juges avaient dans leur placard une caricature de DSK, chacun l'appréciera comme il l'entend, dénonce l'avocat drapé de probité. Aujourd'hui, il ne reste rien de ce dossier, il est à terre, juge-t-il. Au tribunal qu'il interpelle, il lance: "Votre décision ne réparera pas tous les dégâts. Jade et Mounia ont été détruites à l'instruction, l'expert psychologue l'a dit (c'est dire !). Mais votre décision est fondamentale pour notre justice. Il est important qu'on sache que, malgré les dérapages, elle reste debout, loyale, contradictoire. Ma pauvre vieille justice, que je sers depuis 60 ans, toute cabossée et toute mal foutue, mais qui existe. Relaxez Dominique Strauss-Kahn, et ce sera justice". 

La justice est-elle libre et indépendante quand un accusé sort de sa manche un vénérable vieillard, qui plus est ancien président de la Ligue française pour la défense des droits de l'homme et du citoyen ?

dimanche 27 janvier 2013

Mariage homosexuel: Duflot, ministre manifestant dans la rue

La ministre de Hollande "retrousse les manches" dans la rue

Cécile Duflot, ministre de la rue

Elle est la ministre qui s'afficha le 16 décembre en tête de la manifestation pro-mariage pour tous. 

Cécile Duflot avait débuté le défilé entre deux hommes, Harlem Désir et Pierre Laurent. Elle a même insisté pour qu'on sache bien qu'elle était là en tant que "militante".

Il y a un mois, la ministre du Logement expliqua à BFMTV : " 
Moi je suis militante de toujours sur ces questions là. C’est une fidélité non seulement à mon histoire mais aussi à la grande satisfaction de voir qu’on est presque au bout du chemin, que l’égalité pour tous les couples sera effective dans quelques semaines."


Le député EELV Denis Baupin en avait profité pour photographier la ministre et en faire profiter les twittos :

Verra-t-on d'autres ministres dans les rangs ?
A priori non. Comme le souligne le Journal du DimancheMatignon a "discrètement fait passer le message" : un ministre, ça ne manifeste pas.

Interrogée sur le sujet le 5 décembre, la porte-parole du gouvernement est allée dans ce sens : " A vrai dire, j'ignore si c'est la place d'un responsable politique [a fortiori une ministre ! ], qu'une manifestation. Les responsables politiques ont d'autres moyens de se faire entendre.







Le 14 décembre sur RTL, Najat Vallaud-Belkacem a précisé qu'elle irait "saluer les organisateurs" parmi lesquels elle a "un certain nombre d'amis". Avant de redire : "Je ne suis pas sûre que défiler soit le rôle d'un ministre. Et en plus défiler sur un texte que nous avons proposé ne me paraît pas forcément de la plus grande utilité."

Une autre ministre a toutefois participé à cette manifestation qui avait lieu le 14 décembre à Marseille. Il s'agit de Marie-Arlette Carlotti, chargée des personnes ...handicapées et pressentie pour se présenter à la mairie de Marseille en 2014.

Quant à Dominique Bertinotti, ministre chargée de la Famille et de la réforme du mariage pour tous, elle a organisé une autre sorte de manifestation : un "brunch" dans son ministère entourée de familles homoparentales.

Cécile Duflot brave à nouveau la consigne de Hollande

La ministre est-elle solidaire 
des slogans qui insultent les croyants ?


La ministre du Logement s'est rendue à la manifestation pour le mariage pour tous, organisée ce dimanche 27 janvier à Paris.

"Tout le gouvernement, quelles que soient ses nuances, est attaché à ce message d'affection à l'égard des homosexuels qui défilent aujourd'hui", a-t-elle déclaré.

Les Français veulent-ils  de cette égalité-là ?...

La manifestation en faveur du projet de Hollande a rassemblé 125.000 participants, selon la police, 400.000, selon l'Inter-LGBT (Lesbiennes, Gay, Bi et Trans), co-organisateur de la marche avec le collectif "Agissons pour l'égalité", deux jours avant l'ouverture des débats au Parlement.


Tout en finesse
Commune chez les bonobos, les chiens ou les rats, la sodomie a-t-elle un bel avenir légal en France avec le "mariage pour tous" ?

Les opposants étaient 1.000.000, le 13 janvier 2013.