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dimanche 31 mai 2020

Les partisans de la chloroquine sont un noyau viral, selon Véran

Ministre clivant, O. Véran les traite de "sacré cluster d'irresponsables"

Le ministre de la Santé partisan, représentant d'une caste hautaine 

Méphisto, sourcilleux
godillot aux pieds plats
Les attaques de "sachants" parisiens font rage contre la chloroquine :
 elle vaut trois francs six sous, ce qui ne fait pas les affaires des laboratoires qui investissent sans lui trouver encore l'alternative lucrative qu'ils escomptent. Ils espèrent bien toucher toutefois le pactole au plus vite.

Le ministre de la Santé a interdit cette molécule offrant ainsi de meilleures chances d'aboutir aux laboratoires, tandis qu'un grand nombre de figures politiques continuent d'en soutenir la prescription, derrière le professeur Didier Raoult. Certains même, comme Christian Estrosi, ont été sauvés du coronavirus par la molécule controversée. 

Olivier Véran en a perdu ses nerfs et tapé du poing sur la table, selon Le Canard Enchaîné.

Le fondement des condamnations de la chloroquine (seule) par des "savants" liés aux laboratoires est battu en brèches et leur  crédibilité ne résiste pas aux témoignages autorisés qui se font jour au fil des guérisons associées à la bi-thérapie prescrite par le professeur de Marseille, un chercheur en virologie qui n'a pas cessé de voir des patients et de les soigner.  
Dès la mise en lumière médiatique de l'infectiologue Didier Raoult, les "mandarins" de Paris ont tremblé: ils n'avaient rien à proposer aux malades admis aux urgences, puis en réanimation, et ont opposé des protocoles rigides à respecter pendant que les malades mouraient, fautes de respirateurs disponibles. Les conseillers des gouvernements , membres des sociétés "savantes" et autres comités  - qui ont pourtant constitué le "conseil scientifique" de Macron - étaient pris en défaut: ils n'avaient pas prévu les masques de protection, ni les tests de dépistages ni les lits en quantités suffisantes, ni les effectifs et n'avaient pas d'autre choix que de railler, puis de polémiquer et enfin de réclamer la tête de celui qui était en mesure de tester et soulager, voire de soigner et guérir les malades de la Covid-19.
 
Le professeur Raoult s'est imposé comme la figure principale de la lutte contre le coronavirus en préconisant la chloroquine en bi-thérapie précoce contre le virus mortel, quand les gens mouraient en nombre dans les hôpitaux publics. La bi-thérapie qui sauvait des vies suscita aussitôt l'hostilité des "savants" qui collaborent avec les laboratoires, au mépris de la confiance que certains ont accordé au directeur de l'IHU Méditerranée infection de Marseille. La polémique suivie d'attaques frontales vise à faire passer au second plan dans l'opinion les défaillances des mandarins et la pénurie de moyens publics face à l'épidémie.  

Une étude, bidonnée par quatre médecins, que publia la revue scientifique britannique The Lancet, a définitivement jeté la suspicion sur les intentions scientifiques des "savants" qui cornaquent Véran, un député LREM que la revue 'people' Gala (Laura Carreno-Muller) a bombardé d'urologue à "neurologue". Cette publication prudente mais tendancieuse, auréolée d'une réputation acquise dans le passé, devait porter le coup de grâce au "savon de Marseille", selon Canteloup, plutôt qu'au SARS-CoV-2, en affirmant non pas seulement son inefficacité, mais la dangerosité de la chloroquine (seule), en dépit des témoignages de rescapés du virus, tel le journaliste Olivier Mazerolle

Un avis rendu public ce mardi 26 mai a tenté de mettre au pilori  le "Gérard Depardieu de la science", selon ses agresseurs de la pensée officielle. Appelé à l'aide par Véran, suite à l'étude britannique, le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) a recommandé l'arrêt de la prescription de la molécule. Car c'est la Politique qui domine la ScienceL'Organisation mondiale de la santé a suspendu provisoirement l'expérimentation du traitement. Et Donald Trump a suspendu à l'OMS ses allocations... 
<br>Les agresseurs ne s'attendaient pas à une contre-offensive de gauche comme de droite
 
Car, si Didier Raoult est en première ligne pour défendre la chloroquine, Florian Philippot, Nicolas Dupont-Aignant ou encore Philippe Douste-Blazy sont à ses côtés. Pour le sectaire Olivier Véran, c'en est trop.
D'après Le Canard Enchaîné du 27 mai, le ministre des Solidarités et de la Santé s'est abandonné à la colère, face à des journalistes. "J'hallucine totalement face aux réactions de ces hommes politiques", a déploré l'ex-socialiste, comme Agnès Buzyn, "les mêmes qui hurlaient au scandale d'Etat parce qu'on avait laissé une trop grande liberté de prescription au Médiator demanderaient ma tête dans deux mois devant la commission d'enquête si on ne parlait plus de la chloroquine que sous l'angle du nombre de morts par complications cardiaques." 

Dans la foulée, le ministre a applaudi du bout des doigts "ceux qui ont découvert la prudence" comme Ségolène Royalelle qui avait supprimé des Tweets vantant la réussite du traitement prescrit par Didier Raoult. 

Les contradicteurs du ministre ont eu droit à un avertissement de Véran, considéré comme un "kéké" dans la presse... "Devant la commission d'enquête, je me ferai un plaisir de rappeler à leurs auteurs leurs paroles du passé qui ont bien contribué au bordel ambiant", a ainsi riposté le ministre de corps de garde. Et de conclure : "il y a quand même (...) un sacré cluster d'irresponsables politiques." Sauf que le ministre viral ne visait pas l'exécutif !  

Le Bon, la Brute et le Truand

Le politique et la médecine s'affrontent de plus belle.
O. Véran est un fauteur de troubles qui met à mal l'unité nationale souhaitable en période de crise sanitaire.
Tandis que l'urologue - qui s'était déclare "hyperactif" dans Gala plutôt que réflechi - prône la prudence face au coronavirus, et malgré le lancement d'un déconfinement progressif, le professeur en infectiologie estime que les Français sont en sécurité, au moins en PACA !, ne dramatisant pas l'hypothèse d'une deuxième vague de la pandémie de Covid-19 que l'exécutif envisage - après avoir négligé la possibilité de la première, malgré le précédent de 2003

Malgré leurs prospectives divergentes, O. Véran ne balaie pas d'un revers de la main l'expertise internationale de l'infectiologue, puisque le ministre évite de le "mettre au ban". "Je l’ai appelé hier. On en a parlé. Je l’ai prévenu de ma décision. Ce n’est pas ma décision, c’est une décision certes que je prends, mais sur la base des recommandations scientifiques", a ainsi nuancé le ministre fort en gueule - avec un cheveu sur la langue - au sujet de l'interdiction de la chloroquine. Ce qui en touche une au professeur sans bouger l'autre.
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