Le "comité scientifique" de Macron en attendait la lune, mais ces essais ne décollent pas
Les cobayes humains ne se sont pas portés volontaires
Les "savants" du "comité scientifique" peuvent-ils comprendre que les candidats sacrifiés pour la science ne se soient pas bousculés ?
Lancé le 22 mars pour tester quatre traitements potentiels en parallèle administré contre le coronavirus, l'essai Discovery devait impliquer 3.200 patients en Europe.
Mais les résultats ne sont toujours pas connus: il a en effet été compliqué de trouver des hommes et des femmes acceptant de donner leur vie à la Science. Les patients n'ont pas été assez nombreux pour se soumettre à l'aveugle à un placebo, tandis que d'autres auraient été soignés avec un traitement offrant des chances de soulagement, voire de guérison, sachant en outre que ceux à qui aurait été donné de l'hydroxychloroquine n'auraient pas bénéficié de l'antibiotique que le professeur prescrit de lui associer, explique plus ou moins ouvertement le docteur Jimmy Mohamed, au micro d'Europe 1.
Où en est l'essai Discovery ?
Coordonné par l'INSERM, dans le cadre du programme européen REACTing, et dirigé par Florence Ader, infectiologue à l'hôpital de la Croix-Rousse de Lyon, cet essai clinique de grande ampleur - qui réclamait au moins 800 Français en sacrifice - a pris un peu de retard. Le docteur Jimmy Mohamed peut avancer des raisons.
L'étude comporte cinq groupes de traitement. "Le premier est un groupe conventionnel, traité comme d'habitude [euphémisme signifiant plus ou moins "avec de l'eau de source"]. Le second teste un traitement antiviral contre Ebola, le remdesivir. Le troisième teste le Kaletra, utilisé contre le VIH. Le quatrième porte sur le Kaletra associé à un anti-TNF, une forme d'immuno-suppresseur", détaille Jimmy Mohamed. Enfin, le cinquième groupe porte sur l'hydroxychloroquine, seule [sans l'antibiotique prescrit par le Pr. Didier Raoult] et "dont les effets sont vantés par le docteur Didier Raoult," comme il dit... A Paris, d'autres l'appellent le "savon de Marseille" !
La fin de l'essai clinique était prévue fin avril, rappelle Jimmy Mohamed.
Comme dit la Grande gueule, les "scientifiques" ont donc un peu de retard, même à l'échelle de l'Histoire.
Au micro d'Europe 1, le médecin précise que l'étude est adaptative. "Si on se rend compte qu'en cours de traitement, un médicament ne marche pas, on l'abandonne et on passe à autre chose."
Les patients en réa passe à quoi ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):