Quand le croquemort tâte le pouls, c'est trop tard !
Déprimé, le Premier ministre s'exprimait devant le conseil national du parti socialiste,
qui se tient ce samedi à Paris. Dans une tentative désespérée de culpabilisation de la gauche présidentielle, le croque-mort du gouvernement a dit son inquiétude sur la "faiblesse de la gauche", elle "n'a jamais été aussi faible depuis 1958" et "peut mourir".
Déprimé, le Premier ministre s'exprimait devant le conseil national du parti socialiste,
Mortifère |
Avec sa gueule d'enterrement, le Premier ministre a prononcé le De Profundis devant les membres de la famille réunie à Paris samedi. Au conseil national éploré du PS, Manuel Valls a dit son inquiétude sur l'état de la gauche en France et ses conséquences possibles.
Sans fleurs ni couronnes
Le conseil national du parti socialiste se tient à huis-clos mais un texte signé du Premier ministre a été distribué à la presse, mettant en relief l'échec de la pharmacopée socialiste et la mort cérébrale du président selon la faculté, celle des sondeurs. Le Premier ministre y ajoute : "Notre pays peut se défaire et se donner à Marine Le Pen."
A l'issue de la réunion, devant les journalistes, Manuel Valls a prononcé l'éloge funèbre :
"La gauche peut disparaître et la France peut se défaire tant il y a une succession de crises, crise économique, crise d’identité, crise culturelle, sentiment d’abandon qu’expriment beaucoup de nos compatriotes."
"La gauche peut disparaître" (Manuel Valls)
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Le Premier ministre s'exprime comme s'il n'était pas aux responsabilités
Valls affiche sa préoccupation face à la grève des syndicats ferroviaires dominants et renforce ainsi la détermination des rebelles de la SNCF. Le Premier ministre a lancé un message de fermeté et d’ouverture, qui égare les parties. Depuis jeudi, le pouvoir n'arête pas de répéter plusieurs fois par jour que la grève doit s’arrêter, bien qu'il comprenne évidemment bien l'inquiétude des salariés. "La porte du gouvernement est ouverte" et le dialogue va "se poursuivre dans les heures qui viennent", mais les ministres du gouvernement ne cessent de répéter qu'il ne cèdera pas.
Il mise sur le chantage et la division:
"J’en appelle à la responsabilité, au dialogue et à ne pas pénaliser les Français, les usagers , les salariés et bien sûr les candidats au bac à partir de lundi."
La gauche sociale promet de nous mettre à la diète
"Les impôts sont trop lourds, mais nous ne pourrons nous engager dans cette voie que si nous avons réduit la dépense publique".
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