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samedi 5 janvier 2013

Petroplus: Hollande est passé leur dire un petit bonjour

Rassurer les salariés de Petit-Couronne, sans rien promettre: il sait le faire !

Le candidat à la présidentielle avait fait un petit tour par la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne


Placée en liquidation judiciaire, la raffinerie de 470 salariés est aujourd'hui à la recherche d'un repreneur, avec une date butoir fixée au 5 février. 
Trois dossiers de reprise ont été déposés.


Le 5 janvier 2012, le candidat socialiste d'opposition en campagne avait polémiqué, appelant l'Etat à prendre ses responsabilités pour Petroplus se demandant "où est le gouvernement, où est le président de la République ?"  "C'est un enjeu local, mais c'est aussi une responsabilité nationale", avait ajouté François Hollande, qui était accompagné de Laurent Fabius, député PS de Seine-Maritime. Il avait demandé en particulier que l'État se mette en situation de "rechercher" un repreneur si Petroplus devait être défaillant.

VOIR et ENTENDRE le candidat de la gauche se mettre en difficultés. En janvier 2012, l'irresponsable ironisait et polémiquait:

Le candidat en a appelé aussi à l'Europe "pour qu'elle nous mette dans les mêmes conditions de concurrence que les produits qui sont importés" et pose des "règles" notamment sur le plan des normes environnementales, moins contraignantes dans les pays émergents.

Fin décembre 2011, les banques ont gelé la ligne de crédit d'un milliard de dollars qui servait au groupe pétrolier pour acheter du brut. Depuis, le groupe a décidé l'arrêt "temporaire" des raffineries de Petit-Couronne, d'Anvers (Belgique) et de Cressier (Suisse) et le placement en "débit minimum" de celles de Coryton (Grande-Bretagne) et d'Ingolstadt (Allemagne).

L'entreprise, qui a accumulé un déficit de 25 millions d'euros les 6 mois derniers, a été placée "sous cocon" (arrêt de l'activité mais qui permet un redémarrage) depuis le 15 décembre, précise-t-on.

Le président aux mains vides a osé revenir voir les salariés de l'entreprise, samedi dans l'Eure.

L'Etat est "aux côtés" des salariés, lance-t-il, avec cynisme


"L'Etat fera son devoir mais l'Etat ne peut pas être le repreneur", a déclaré le président de la République, le 5 janvier 2013, après avoir rencontré pendant trois quarts d'heure l'intersyndicale CGT-CFDT-CFE/CGC de l'entreprise, à la mairie de Val-de-Reuil (Eure).

Il ne faut "pas promettre ce qu'on ne peut pas tenir", a poursuivi Hollande, mais "tous les pouvoirs publics sont mobilisés pour qu'à partir des choix qui nous sont présentés, nous puissions en dégager un qui donne de la garantie et de la pérennité" à l'activité.

Des propos inquiétants: "nous avons le même devoir qu'à Florange" !
Il aurait dans sa manche " une solution industrielle pérenne"

Shell ou Mittal, c'est du pareil au même
Exploitant de la raffinerie pendant 80 ans avant de se désengager en 2008, Shell devra  prendre sa part "de responsabilité", notamment dans "la dépollution" du site, a-t-il estimé, pour en fait se désengager.

VOIR et ENTENDRE l'omni-président tenir ses "collaborateurs" à distance:


Le symbole Mendès-France réquisitionné par Hollande

Hollande entretient un mythe socialiste
Pour tenter de réaliser un amalgame dans les esprits, le  président socialiste qui était venu visiter une exposition à Louviers sur l'ancien président du Conseil Pierre Mendès France, a voulu s'inspirer de cette figure de la gauche "qui était connue pour dire la vérité même quand elle était difficile et pour faire des choix courageux"... 

Le président a du temps pour les coups médiatiques en sa faveur
Pierre Mendès-France fut président du Conseil (premier ministre), sous la IVe République pendant à peine huit mois (18 juin 1954–5 février 1955) il y a près de 60 ans ! Hollande est venu ranimer un mythe vivace à gauche de l'exigence politique, car Mendès-France, en vérité, n'a pas marqué son passage de la moindre réforme socio-économique d'ampleur.

Mendès-France reste le promoteur du verre de lait obligatoire à l'école...

Cette figure mythique s'illustra surtout en votant contre l'investiture de Charles de Gaulle à la présidence du Conseil en juin 1958.


Mieux, le 9 novembre 1954, à l'Assemblée nationale, Pierre Mendès France et son ministre François Mitterrand sont félicités pour leur riposte ferme à l'agitation algérienne par le porte-parole de la grande colonisation : René Mayer. Mendès déclara alors: " L'Algérie, c'est la France, et non un pays étranger… On ne transige pas quand il s'agit de défendre la paix intérieure de la nation, l'unité et l'intégrité de la République. Primo il faut s'assurer que les mouvements de troupe ont été exécutés, secundo il faut au moins tripler les effectifs des troupes et des CRS envoyés en Algérie. [Il faut] Se souvenir que l'effort massif que nous avons fait pour la Tunisie et des réticences rencontrées auprès des militaires. Il faut agir sur eux de la manière la plus énergique pour qu'ils ne perdent pas un instant. " What else ?

Le porte-parole de l'intersyndicale de Petroplus est tombé dans le panneau

Se félicitant que le chef de l'Etat ait pris "l'engagement de tout faire pour faire avancer" les possibilités de reprise, le porte-parole de l'intersyndicale Yvon Scornet a polémiqué en notant qu'il n'avait "pas les mêmes relations" avec son prédécesseur Nicolas Sarkozy. "Mais ça ne nous empêche pas de taper du poing sur la table", a assuré le velléitaire.


ENTENDRE les sornettes de Scornet (CGT) :


Les belles paroles ne font pas bouillir la marmite


Le service de presse du chef de l'Etat souligne que le dossier est suivi de près par l'exécutif. Comme si les palabres faisaient avancer le schmilblick depuis six mois, il  rappelle ainsi que les syndicats été reçus le 19 octobre à l'Elysée, cinq réunions ont eu lieu à Matignon et un suivi hebdomadaire est assuré par le cabinet d'Arnaud Montebourg (Redressement productif). Selon l'Elysée, les difficultés du site de Petit-Couronne résultent de "sa petite taille et sa vétusté" comme pour beaucoup d'autres raffineries.

L'intersyndicale réclame dans l'immédiat trois mois supplémentaires à la justice avant de statuer sur la fermeture ou pas de l'entreprise, le temps d'examiner les offres de reprise.


Hollande, cheveu teint en noir jais et crâne regarni  (par l'indispensable Cahuzac ?)

Au surlendemain de la grande opération de communication sur le thème du "gouvernement qui retrousse les manches" pour la relance de l'emploi en 2013, le président de la République a affirmé sa volonté d'être aux avant-postes. Et ça consiste à s'agiter devant micros et caméras.


"Aujourd'hui je dois encore être davantage présent sur le terrain national et je dois montrer l'exemple, je suis le premier responsable", a-t-il affirmé en présence des trois ministres qui l'accompagnaient, outre Guillaume Bachelay: Montebourg, silencieux, François Lamy (Ville), transparent, et Laurent Fabius (Affaires étrangères), venu en tant qu'ancien député de Seine-Maritime et ancien maire du Grand-Quevilly  (dans la banlieue de Rouen, 1995–2000), également ville de Philippe Torreton...


Et de marteler : "Ce qui va ou ne va pas, c'est au président de la République de l'assumer. Et donc je ne délègue à personne d'autre cette responsabilité d'assumer devant les Français la politique que je conduis".

On n'a pas fini de l'entendre pérorer...



2 commentaires:

  1. A t il apporté les croissants?

    Mais la il nous fait une campagne de propagande pour faire remonter les sondages............

    Qu'a t il dit? du vent? DES PHRASES CREUSES du genre l'état sera aux côtés des salaries.............

    Qu'aurait il du dire? je ne sais d'ailleurs s'il devait dire quelque chose?............A moins que petroplus fasse partie des 60 propositions de campagne

    Au pays des promesses on crève de faim..........

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  2. Hélas trois fois hélas, le temps des mots creux, des verbes creux est là, bien là.

    Bravo anonyme précédent, je me sens moins seul.

    C'est le temps des gens qui parlent alors que nous avions besoin de gens qui agissent vite et bien, qui issus du monde du travail connaissent leurs sujets et sont capables
    de trouver les remèdes.

    Tout ce que Bernard Raquin avait pronostiqué est en train d'arriver.

    "Le rapport Gallois ? De l’eau tiède, que Hollande et Ayrault transformeront en bouillon fadasse.
    J’ai fait CTRL + F, en cherchant « poids de l’État » et « 56 % ». RIEN.
    Rien dans ce rapport sur le racket de l’État (56 % du PIB). RIEN sur la réduction du racket des régions, des collectivités territoriales, RIEN sur la fin des subventions aux associations de parasites, RIEN sur l’immigration, RIEN sur les permanents syndicaux qui détruisent le Livre après avoir détruit les ports…
    Juste la langue feutrée de la haute administration…
    Le rapport Gallois, non seulement ne s’attaque pas aux causes structurelles, mais sera tellement vidé de son contenu qu’il ne produira aucun effet.
    Sa seule utilité : permettre à Hollande de faire quelques effets d’annonce, pour gagner du temps et faire croire qu’il agit, en attendant de voir si sa croyance magique en la reprise spontanée, se réalisera…
    Parce qu’en France (droite et gauche) notre défaut est souvent de croire que diagnostiquer, c’est agir. Ce n’est pas le cas, loin s’en faut….

    En quoi êtes-vous autorisé à prendre des postures morales, monsieur Hollande ? "

    Quelle tristesse et dans quelle misère allons-nous errer!

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