C’est François OU Marie-sEGOlène.
Le PS est noyauté par une famille à son seul profit.
Comment se peut-il qu’au parti socialiste les deux membres d’un même couple peuvent être, l’un premier secrétaire du parti, et l’autre candidate de ce parti à la candidature à la Présidentielle, si le débat d’investiture à la candidature est organisé sous l’autorité du premier? On ne voit cela que dans un ‘parti bananier’.
Le malaise existe, mais il est étouffé.
Le favoritisme des médias.
Ils évoquent le problème politique et déontologique, mais s’en détournent pudiquement, jouant ainsi leur rôle systématique de désinformation en faveur d’un parti de préférence aux autres.
Ce dysfonctionnement perdure au profit de la candidate du premier secrétaire, Marie-sEGOlène, au détriment des autres (les fantômes de la politique : DSK, Fabius, Lang, et autres revenants horrifiés)
Des voix s’élèvent pourtant, faiblement, que les micros et caméras ne retransmettent que pour mémoire, en passant, pour tomber aussitôt dans l’oubli : les bulletins de France-Info se gardent bien de nous donner à entendre leurs râles indignés toutes les 7 minutes, sauf la nuit au fond des bois pour l’information des insomniaques, et malgré leur conscience professionnelle et leur goût bien connu de la justice. La démocratie est ici encore bafouée. Les électeurs n’ont-ils donc pas ce droit élémentaire de savoir comment est désigné leur candidat, ou celui qu’ils combattront? Outre la compagne du premier secrétaire, d’autres candidats font campagne et c’est à peine si le pays est au courant. Sont-ils ostracisés par la machine du PS dirigée par François, le petit caporal, compagnon-premier secrétaire de la Maréchale Marie-sEGOlène?
Elus et militants sont muselés.
Ni les uns, ni les autres n’expriment leur désaccord publiquement et sont donc complices, eux qui sont si prolixes s’agissant des autres, sur lesquels ils portent des jugements politiques et moralisateurs, à la fois définitifs, à l’emporte pièce et injustes. Ils ont pourtant tous les moyens à leur disposition, avec des entrées prioritaires dans tous les médias, nationaux et régionaux, en tout état de cause infiltrés. Au PS, ils sont dans l’incapacité de donner vie à ces purs concepts: les labels ‘républicain’, ‘démocratie’ et ‘liberté d’expression’, qu’ils se sont appropriés, paroles et chansons, et ont déposés à la SACEM, sont en effet vidés de leur sens et, du même coup, les idéaux correspondants tombent en désuétude.
La discipline socialiste est stalinienne.
Les syndicats.
Parallèlement, ils s’opposent à Béatrice Schönberg et la harcèlent, en dépit de la loi contre le harcèlement qui ne s’applique pas aux syndicats lorsqu’ils n’y trouvent pas leur compte, ni lorsqu’on ne penche d’aucun côté. Pourquoi? Pour le motif, l’intégrité leur étant étrangère, que leur consoeur est l’épouse d’un ministre en activité… Or, chacun sait que le 20 heures de France 2 en général et sa présentatrice en particulier, sont sous la tutelle d’une équipe rédactionnelle pesante, omniprésente, radicalement politisée et militante –de gauche, faut-il le préciser, tant cette vérité est aussi notoire qu’anti-démocratique et pourtant acceptée– au nom du…pluralisme!
Tant il est vrai que pour exister et faire la preuve de son indépendance, tout en vivant de la redevance versée par tous, toutes tendances confondues, il faut s’opposer et militer contre le pouvoir, tant qu’il est de droite, mais s’aligner et militer pour le pouvoir tant qu’il est de gauche, toujours en toute indépendance... Les journalistes, en bons républicains gauchistes (est-ce compatible ?) tolèrent qu’un premier secrétaire socialiste fasse la promotion de sa compagne, mais montent aux créneaux pour empêcher une épouse de ministre de faire son métier, sous le prétexte qu’elle n’est pas adhérente du ‘bon’ syndicat.
Dans ce milieu mafieux de la presse ‘libre’, le droit au travail est soumis à conditions et le recours au Tribunal des Prud’hommes ne semble pas être un droit acquis, statutaire…Cela veut-il dire que la presse est au-dessus des lois républicaines, de même que les journalistes bénéficient de privilèges fiscaux fort méconnus du peuple et qu’aucune émission de service publique, par exemple, dans son effort de pédagogie et sa volonté d’égalité, n’a jugé bon d’informer complètement. Ainsi, l'adipeux et intolérant Serge Moatti deviendrait plus crédible en s’emparant de ce vaste sujet, en combattant ces privilèges d’un autre âge, en se déclarant fiscalement justiciable comme tout un chacun (quelle humilité !) : en un mot, qu’il démocratise devant sa porte.
Il reste que le PS est content qu’on parle de lui et pense que le pire serait qu’on n’en parlât pas. Moins ils ont à dire, plus ils parlent, de tout –sauf de programme socialiste, et de rien –donc de bribes de programme, mais surtout des autres : bons dans l’invective, l’hypocrisie et le lynchage, mauvais dans l’autocritique et l’honnêteté. Pour la direction du PS, il s’agit d’occuper le devant de la scène politique, de dresser un rideau de fumée –pour masquer les rivaux– et d’occulter l’absence de programme de la candidate du premier secrétaire. Ils sont tombés bien bas.
Le Petit Caporal et la Maréchale les entraînent vers le fond. Car les propositions de la Maréchale sont distillées au compte-gouttes, comme une potion rare, un remède miracle qui n’a d’ailleurs pas de prix, c’est-à-dire de coût. Or, les propositions sont tout, sauf originales, puisqu’elles sont déjà en vigueur pour certaines ou copiées-collées sur les programmes de la concurrence pour d’autres. Les deux charlatans proposent au PS, et au pays, des doses homéopathiques de n’importe quoi, un fatras de mesurettes généralistes inspirées non seulement des autres candidats, mais de l’actualité et de l’air du temps: la Générale ne cherche qu’à flatter ; elle est superficielle et tendance, car il lui suffit de faire illusion ; son absence de vision est flagrante ; c’est du cas par cas opportuniste, sans cohérence, ni chiffrage. Elle rebondit sur tout et improvise. Puisqu’il y a toujours un micro ou une caméra à point nommé (toujours les deux, en fait) prêts à fixer ses propos et son visage (sauf son profil : il est interdit d’écran…). Aussi longtemps que le pays ne sera pas conscient qu’elle n’est qu’une potiche, une figure de mode sur papier glacé ou, en vérité, un lièvre, en termes d’athlétisme, aussi longtemps que possible donc, elle servira les intérêts de son petit-rond qui, le moment venu, apparaîtra comme un recours ! Nous avons en vis-à-vis deux compères prétentieux, creux et arrivistes qui réussissent à détourner l’opinion parce qu’ils instrumentalisent les médias consentants qui participent au complot, en attendant que s’écarte le lièvre –la hase, femelle du lièvre, sorte de lapine de garenne -ou des Charentes) qui fait la course au profit du Petit Caporal.
Allez ! Votez 1 pour Marie-sEGOlène ; 2 pour François ; 3 pour la Star’Ac…
Le tandem Marie-sEGOlène-François, c’est l’opium du PS. France, prends garde à toi !
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