"Nous avons vaincu le terrorisme au Mali",
Le Monde a très sérieusement participé à l'intox |
clama le président Hollande depuis les jardins de l'Elysée, face à Laurent Delahousse et Claire Chazal, le 14 juillet dernier.
VOIR et ENTENDRE le "chef de guerre" blanc affirmer à Bamako que "Kidal a enfin été libéré", comme l'ensemble du territoire malien:
Présomptueux autant que vaniteux, Hollande est convaincu d’avoir accompli sa mission.
"C’est une victoire pour l’Afrique, une victoire contre le terrorisme. Nous devons avoir cette fierté d’avoir vaincu le terrorisme", a souligné le Président.
"La France, avec les Africains qui se sont mobilisés, l’Europe qui nous a soutenus, les Nations-Unies qui nous ont donné le cadre, oui, c’est une victoire (…)", se glorifie Hollande qui revient sur son passage au Mali qu’il dit avoir été des moments de reconnaissance des populations maliennes.
"J’ai été salué en Afrique, non pas pour ce que j’avais fait, mais pour ce que j’avais décidé. Ceux qui ont agi, ce sont les soldats français".
VOIR et ENTENDRE Hollande assurer qu'il a vaincu le terrorisme, lors de son entretien télévisé depuis les jardins de l'Elysée pour le 14 juillet:
Hollande s'est retiré et envoie Fabius au front
Comment, dans un pays dit "sécurisé", le Mali, des journaliste français ont-ils pu être assassinés : Ghislaine Dupont, 57 ans, "a été assassinée de deux balles dans la poitrine", et Claude Verlon, 58 ans, "a reçu trois balles en pleine tête", d'après le sordide Laurent Fabius ?
Fabius réaffirme que des opérations sont "en cours" au Mali
Des "opérations pour identifier un certain nombre de personnes dans des campements" ont été lancées dimanche et étaient toujours lundi "en cours" après l'assassinat samedi au Mali de deux journalistes français, a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius.
Interrogé par RTL sur une arrestation de cinq suspects remis aux militaires français à Gao, le ministre a indiqué qu'il n'avait pas cette information. Il n'a en fait été en mesure de fournir aucune indication sur les opérations.
Samedi, "au moment où les militaires français sont arrivés derrière le pick-up" qui transportait Ghislaine Dupont et Claude Verlon de Radio France Internationale (RFI), "ils ont vu s'enfuir pas très loin, 1 500 mètres à peu près, quelqu'un, l'ont coursé et ne l'ont pas rattrapé", a aussi "précisé" cet ancien Prmier ministre. "À l'heure actuelle, on n'a pas de certitude sur qui a commis cet assassinat", a-t-il ajouté. "On va tout faire pour retrouver les assassins, les punir, les châtier", a lancé Laurent Fabius, en pure langue de bois.
Une source proche du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, assure en revanche :"Nous avons un certain nombre d'indications qui nous permettent de remonter la trace et nous espérons pouvoir y parvenir", a indiqué cette source, interrogée par l'AFP sur l'enquête autour des assassinats des envoyés spéciaux de RFI Ghislaine Dupont et Claude Verlon.
"Il n'y a pas eu de combat"
" Il n'y avait "aucune trace d'impact" sur le véhicule, donc "il n'y a pas eu (...) de combat", a gravement ajouté l'inspecteur Fabius.
Les journalistes se sont aventurés dans une zone aux mains des djihadistes.
Un accord entre Touaregs (maîtres de la ville), autorités maliennes et armée française (cantonnée sur l'aéroport de la ville) fait du centre de Kidal une zone de non droit.
Les journalistes "n'ont pas été acheminés" sur Kidal par les militaires français et "ils n'avaient pas demandé de protection particulière", a confirmé Laurent Fabius, en déconseillant "absolument d'aller là-bas". "L'ensemble du Mali aujourd'hui est relativement sécurisé, mais ce n'est pas vrai à Kidal", a-t-il enfin avoué.
"Horreur et émotion"
Les corps de Ghislaine Dupont et Claude Verlon ont été ramenés de Kidal (1.500 km au nord-est de Bamako) par un avion de l'armée française qui s'est posé dimanche soir à l'aéroport à Bamako. Leur rapatriement en France devait être organisé au plus tôt lundi 4/11.
Hollande sera-t-il présent à l'aéroport pour saluer leurs dépouilles ?
La presse française a exprimé son "horreur" et son "émotion" après la mort de ses deux confrères, faisant état lundi d'une guerre "complexe" contre "un ennemi insaisissable".
VOIR et ENTENDRE un commentaire africain sur l'intervention française au Mali, à l'occasion de la cérémonie du 14 juillet 2013:
Le territoire était-il effectivement reconquis?
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