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samedi 5 janvier 2013

Mariage pour tous, sujet interdit à l'enseignement catholique

Peillon met l'enseignement catholique sous surveillance

Le procès d'intention du ministre de l'Education nationale

Vincent Peillon a recommandé aux recteurs "la plus grande vigilance" sur les établissements catholiques concernant le débat sur le mariage entre personnes de même sexe, les soupçonnant d'homophobie.
"Il vous appartient en effet de veiller à ce que les débats qui traversent la société française ne se traduisent pas, dans les écoles et les établissements, par des phénomènes de rejet et de stigmatisation homophobes"

Le ministre socialiste compte visiblement allumer une polémique, puisqu'il a fait vendredi l'annonce au monde.fr de l'envoi d'un courrier.  

Une attaque frontale
"Je vous appelle à la plus grande vigilance à l'égard des conditions du débat légitime qui entoure le mariage [dit] pour tous (...) notamment dans les établissements privés sous contrat", ajoute-t-il.

Un appel à signalement
Tandis que Cécile duflot appelle à la dénonciation pour dénicher des logements vacants, il faut "appeler à la retenue et à la neutralité au sein de tous les établissements afin que l'école ne fasse l'objet d'aucune instrumentalisation", insiste le ministre.
Vincent Peillon anticipe d'empêcher le débat, ordonnant aux recteurs de l'informer "au plus vite des incidents éventuels et de toute initiative contraire à ces principes" dans les établissements publics comme privés.


Peillon tente d'empêcher le débat démocratique
Cette provocation de Moissac (PS) vise
Brigitte Barèges (UMP) à Montauban

«Tant que Brigitte Barèges n’aura pas retiré ses propos, on sera là», insiste S. Ben Moussa, 18 ans, coordinatrice  des Jeunes communistes du Tarn-et-Garonne. C’est dans cette perspective, mais aussi en réaction à la «Manif Pour Tous» du 13 janvier qu’elle épousera symboliquement sa camarade, Mila Mahieux, samedi 5 janvier  à Montauban.

Cet appel intervient
avant la manifestation du 13 janvier contre le projet de loi sur le mariage homosexuel et un peu moins d'un mois après une lettre du secrétaire de l'enseignement catholique, Eric de Labarre, aux chefs d'établissement, suggérant d'y organiser des débats.


Stigmatisation des élèves du privé
"Il ne me semble pas opportun d'importer dans l'école le débat sur le mariage pour tous. Je considère même qu'en adressant une lettre aux chefs d'établissement, le secrétaire de l'enseignement catholique a commis une faute", a accusé le ministre au Monde.


Suicide et homosexualité: un amalgame du ministre vise les cathos

"Les tentatives de suicide sont cinq fois plus fréquentes chez les jeunes qui se découvrent homosexuels que chez les autres", a fait valoir V. Peillon, qui a confié à Michel Téchiné une mission sur la lutte contre l'homophobie.
De son côté, l'association SOS Homophobie a récemment perdu son agrément pour intervenir en milieu scolaire, sur décision du tribunal administratif de Paris. Preuve du caractère très sensible du sujet à l'école.
Le magazine Le Point titre : "Peillon demande à l'enseignement catholique d'esquiver le débat sur le mariage homo "...

A côté de cela,Vincent Peillon soutient la dépénalisation du cannabis, un produit qui ne fait évidemment pas de dégâts et un autre débat qu'il a lancé,  un brin halluciné, mais que le gouvernement à bloqué.

Lien PaSiDupes - "Dépénalisation du cannabis: le ministre de l'Education relance le débat :  Vincent Peillon ne se shoote pas qu'au buzz
Lien PaSiDupes - " Cannabis: la "boulette" toxique de Peillon empoisonne le gouvernement: Le cannabis attaque le système nerveux central du gouvernement, note la presse.

"Je ne veux pas raviver la guerre scolaire", s'est encore défendu Peillon


Le recruteur de 40.000 professeurs (?) se livre au chantage 

La cravate a-t-elle aussi
quelque chose à cacher ?
"Mais en retouril "doit respecter le principe de neutralité et de liberté de conscience de chacun", préjuge-t-il," tout en assurant qu'il est "très respectueux du caractère propre de l'enseignement catholique "

L'école libre tente d'apaiser le ministre
"Il est hors de question de remettre en cause la neutralité de l'enseignement et le respect des programmes",  a déclaré Eric de Labarre . "Il n'est pas question d'organiser spontanément des débats dans les classes avec les élèves", "même si, lorsqu'il y a des questions posées par les jeunes et les enfants, le pire c'est évidemment de garder le silence".

Le responsable de l'enseignement catholique ne fait qu'évoquer une "question qui se pose entre professionnels de l'éducation", des débats "entre adultes" en réponse à des attentes formulées par des chefs d'établissement, des professeurs et des parents.

"Nous n'appelons pas directement à participer à la manifestation" contre le mariage homosexuel, mais à "l'éveil des consciences et à ce que chacun exerce librement sa responsabilité de simple citoyen. Encore faut-il que la conscience de chacun ait été alimentée, nourrie, éclairée, c'est la raison pour laquelle nous pensons que des débats entre adultes sont utiles et mêmes nécessaires", a-t-il fait valoir.

Le ministre craint-il le débat ?

"On ne peut pas nous faire d'emblée le procès d'intention que les débats seraient par définition truqués", a-t-il opposé, affirmant la "nécessité qu'aucun propos homophobe ne puisse être prononcé".


Le journal Libération soupçonne l’enseignement catholique de mobilisation contre le projet de loi sur le "mariage pour tous" et, pour lui, " le fond de sa pensée ne fait pas de doute. «Toutes les options individuelles n’ont pas à être instituées, au risque d’ébranler des
références sociales aussi fondamentales que le mariage, union d’un homme et d’une femme, et la famille, cellule de base où la responsabilité éducative est exercée par un père et une mère (...). Fort de son expérience et de son expertise éducatives, l’Enseignement catholique partage le point de vue du plus grand nombre des professionnels de l’enfance», croit-il [sic] savoir.
Le journal s'interroge "L'enseignement catholique en fait-il trop sur le mariage pour tous ?"

Libération cite un syndicaliste enseignant de SUD...

Les mots d'Eric de Labarre font évidemment bondir Frédéric Fléchon, secrétaire-général du Sundep, 4e syndicat  de professeurs du privé (qui "défend le service public d'éducation et la laïcité", affilié à Solidaires, 2006) appelé à la rescousse, au hasard etmalgré sa faible représentativité (4,6% des voix dans le 2e degré, et 2,2% dans le 1e degré, en 2008). Dans sa profession de foi, ce syndicat sectaire affirme sa volonté de "mettre en avant la défense de la laïcité : nous refusons la discrimination sur la base de convictions religieuses, ainsi que tout communautarisme. 
Le respect de la liberté de conscience de chacun (élèves comme personnels) est pour nous le garant d’une éducation de qualité."
Pourtant, en fin connaisseur de l'agit-prop,cet extrémiste de gauche  explique à Libération, que «Eric de Labarre se pose comme un expert sur ce genre de question, qui aurait la solution au débat. 
C’est une atteinte à la laïcité et une volonté d’endoctrinement de la jeunesse». Le syndicaliste radical, professeur de mathématiques à Lambersart (Nord), s’affirme «choqué» par la lettre envoyée aux chefs d'établissements. En lettres rouges, il dénonce une nouvelle «prise de liberté de l’enseignement catholique avec la loi Debré» [le texte de 1959 qui régit les rapports entre l’Etat et les établissements privés, ndlr].

Une menace sur les libertés

Un peu plus de 2 millions d'élèves qui poursuivent leur scolarité dans les établissements de l'enseignement catholique, sont ainsi méprisés par le ministre dans leur capacité à débattre sainement.
Tous, loin s'en faut, ne sont pas baptisés.



1 commentaire:

  1. Ce que nos gouvernants actuels oublient:

    " Internet a quasiment aboli le « droit à l’oubli ».
    Ce droit à l’oubli est une excellente mesure judiciaire et sociale. Cela permet aux gens de ne pas subir toute leur vie le rappel de leurs fautes passées.
    Mais les citoyens, s’ils sont d’accord pour accorder le droit à l’oubli à tout un chacun, font une exception de taille : les politiciens.
    Lorsque le premier ministre actuel a voulu faire effacer d’internet son passé judiciaire, il n’y est pas parvenu.
    De même, pour les autres membres du gouvernement impliqués dans des affaires judiciaires, au condamnés.
    Ce « droit à l’oubli » semble impossible à appliquer pour les politiciens.
    Tout simplement parce que de nombreux internautes hébergent les vidéos ou documents dans différents pays, comme la Russie, le Brésil, l’Inde, les États-Unis, etc.
    Les politiciens sont donc devenus une espèce particulière de citoyens, à qui le peuple refuse le droit à l’oubli.

    Internet, c’est aussi les réseaux sociaux.
    Bernard Raquin "

    Alors qu'on se le dise : on n'oubliera rien

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