Méfions-nous de Hollande: il a viré à 45° sur la fiscalité de l'assurance-vie
Hollande en veut à
nos petites économies
En catimini, dans le fracas de son improvisation de l'instauration d'une tranche à 75% d'impôt sur le revenu des hyper-riches, Hollande a effectué un rétropédalage en règle sur une autre question fiscale : l'assurance-vie.
Le candidat socialiste n'a pu éluder une question sur ce placement populaire auprès des Français, affirmant sur TF1 lundi : 'Les revenus du capital doivent avoir le même régime que ceux du travail.'
nos petites économies
En catimini, dans le fracas de son improvisation de l'instauration d'une tranche à 75% d'impôt sur le revenu des hyper-riches, Hollande a effectué un rétropédalage en règle sur une autre question fiscale : l'assurance-vie.
Le candidat socialiste n'a pu éluder une question sur ce placement populaire auprès des Français, affirmant sur TF1 lundi : 'Les revenus du capital doivent avoir le même régime que ceux du travail.'
Or, le lendemain, Michel Sapin, le responsable du projet du candidat socialiste, précisait dans un entretien à La Tribune : 'L'assurance-vie sera soumise au barème de l'impôt sur le revenu. Nous ne prévoyons pas de maintenir des abattements exonérant le fruit de ces placements.'
Que ne ferait-il pas pour rallier les benêts à lui.
Le monde de l'assurance n'en peut plus de ses volte-faces
Avant les socialistes, l'assurance-vie, un produit financier possédé par 17 millions de ménages en France, bénéficie encore d'aménagements fiscaux: elle est taxée à 35 % si elle est retirée avant quatre ans de détention, puis à 15% si elle l'est entre 4 et 8 ans. Ensuite, la taxation n'est plus que de 7,5 %.
La proposition socialiste conduisait à taxer les sommes retirées selon le barème progressif de l'impôt sur le revenu : de 5,5% sur les sommes retirées jusqu'à 12 000 euros à 45 % sur celles au-delà de 150 000, voire 75% au-delà d'un million d'euros. L'annonce a donc fait grincer des dents au sein du secteur de l'assurance. "Nous sommes un peu sous le choc, une proposition comme celle-là tuerait l'assurance-vie, tout du moins les nouveaux contrats", assurait par exemple le directeur d'Axa France, Nicolas Moreau, à l'AFP.
"Pas de modification de la fiscalité après 8 ans, jusqu'à preuve du contraire
Hollande est revenu sur ses menaces
Michel Sapin s'est efforcé jeudi 1er mars d'apaiser ceux à que le tango socialiste donne envie de vomir: "François Hollande tient beaucoup à l'application du principe de justice fiscale qui est que les revenus du capital doivent être taxés comme les revenus du travail." Voilà pour l'idéologie et la concession théorique à son aile gauche, de Jumbo-Hamon et Emmanuelli à Mélenchon et le tandem trotskiste Arthaud-Poutou.
Mais il ne faut pas non plus braquer les classes moyennes...Alors Sapin fait le grand écart
"Mais ce principe doit être adapté à la spécificité de chacun des placements et de chacun des outils d'épargne. S'agissant de l'assurance-vie, il paraît légitime lorsque cet outil d'épargne est utilisé à court terme -à moins de 8 ans- que le principe soit appliqué intégralement."
En clair, le barème de l'impôt ne frapperait les produits de l'assurance-vie qu'en cas de retrait de celle-ci avant le délai de 8 ans.
"Au-delà de 8 ans, il s'agit d'une épargne longue, qui est utile à un grand nombre de Français et utile au financement de l'économie française, et compte tenu de cette spécificité, François Hollande ne propose pas de modification des modalités d'imposition", confirme M. Sapin.
L'assurance-vie, un produit financier possédé par 17 millions de ménages en France, bénéficie pour le moment d'aménagements fiscaux : elle est taxée à 35 % si elle est retirée avant quatre ans de détention, puis à 15% si elle l'est entre 4 et 8 ans. Ensuite, la taxation n'est plus que de 7,5 %.
La volonté socialiste profonde conduirait à taxer les sommes retirées selon le barème progressif de l'impôt sur le revenu : de 5,5% sur les sommes retirées jusqu'à 12 000 euros à 45 % sur celles au-delà de 150 000, voire 75% au-delà d'un million d'euros. L'annonce a donc fait grincer des dents au sein du secteur de l'assurance. 'Nous sommes un peu sous le choc, une proposition comme celle-là tuerait l'assurance-vie, tout du moins les nouveaux contrats', assurait par exemple le directeur d'Axa France, Nicolas Moreau.
Y ont-ils vraiment renoncé ?
Reviendront-ils sur cette mise au point une fois élus ?
Les Français peuvent-ils faire confiance à des girouettes ?
Que ne ferait-il pas pour rallier les benêts à lui.
Le monde de l'assurance n'en peut plus de ses volte-faces
Avant les socialistes, l'assurance-vie, un produit financier possédé par 17 millions de ménages en France, bénéficie encore d'aménagements fiscaux: elle est taxée à 35 % si elle est retirée avant quatre ans de détention, puis à 15% si elle l'est entre 4 et 8 ans. Ensuite, la taxation n'est plus que de 7,5 %.
La proposition socialiste conduisait à taxer les sommes retirées selon le barème progressif de l'impôt sur le revenu : de 5,5% sur les sommes retirées jusqu'à 12 000 euros à 45 % sur celles au-delà de 150 000, voire 75% au-delà d'un million d'euros. L'annonce a donc fait grincer des dents au sein du secteur de l'assurance. "Nous sommes un peu sous le choc, une proposition comme celle-là tuerait l'assurance-vie, tout du moins les nouveaux contrats", assurait par exemple le directeur d'Axa France, Nicolas Moreau, à l'AFP.
"Pas de modification de la fiscalité après 8 ans, jusqu'à preuve du contraire
Hollande est revenu sur ses menaces
Michel Sapin s'est efforcé jeudi 1er mars d'apaiser ceux à que le tango socialiste donne envie de vomir: "François Hollande tient beaucoup à l'application du principe de justice fiscale qui est que les revenus du capital doivent être taxés comme les revenus du travail." Voilà pour l'idéologie et la concession théorique à son aile gauche, de Jumbo-Hamon et Emmanuelli à Mélenchon et le tandem trotskiste Arthaud-Poutou.
Mais il ne faut pas non plus braquer les classes moyennes...Alors Sapin fait le grand écart
"Mais ce principe doit être adapté à la spécificité de chacun des placements et de chacun des outils d'épargne. S'agissant de l'assurance-vie, il paraît légitime lorsque cet outil d'épargne est utilisé à court terme -à moins de 8 ans- que le principe soit appliqué intégralement."
En clair, le barème de l'impôt ne frapperait les produits de l'assurance-vie qu'en cas de retrait de celle-ci avant le délai de 8 ans.
"Au-delà de 8 ans, il s'agit d'une épargne longue, qui est utile à un grand nombre de Français et utile au financement de l'économie française, et compte tenu de cette spécificité, François Hollande ne propose pas de modification des modalités d'imposition", confirme M. Sapin.
L'assurance-vie, un produit financier possédé par 17 millions de ménages en France, bénéficie pour le moment d'aménagements fiscaux : elle est taxée à 35 % si elle est retirée avant quatre ans de détention, puis à 15% si elle l'est entre 4 et 8 ans. Ensuite, la taxation n'est plus que de 7,5 %.
La volonté socialiste profonde conduirait à taxer les sommes retirées selon le barème progressif de l'impôt sur le revenu : de 5,5% sur les sommes retirées jusqu'à 12 000 euros à 45 % sur celles au-delà de 150 000, voire 75% au-delà d'un million d'euros. L'annonce a donc fait grincer des dents au sein du secteur de l'assurance. 'Nous sommes un peu sous le choc, une proposition comme celle-là tuerait l'assurance-vie, tout du moins les nouveaux contrats', assurait par exemple le directeur d'Axa France, Nicolas Moreau.
Y ont-ils vraiment renoncé ?
Reviendront-ils sur cette mise au point une fois élus ?
juste une petite précision, lorsque l'on fait un retrait sur une assurance-vie, seuls les INTERETS sont taxés et entrent dans le champ de l'impôt sur le revenu.
RépondreSupprimerLe capital pour lequel on a déjà payé des impôts ne serait pas re-taxé.