Une misère à Paris, des milliers de manifestants en Europe
quoi qu'il arrive !
Le site de l'épouse DSK intoxique l'opinion
Il faut inverser les éléments d'information
A la vérité, "plusieurs milliers de personnes en Europe" et "des actions d'ampleur limitée à Paris" ont défilé mercredi 29 février à Paris dans le cadre de la journée contre l'austérité décrétée par la Confédération européenne des syndicats (CES). Mais pour le Huffington Post, ça devient "des actions d'ampleur limitée se sont déroulées en Europe et plusieurs milliers de personnes (15.000 selon la CGT) ." Anne Sinclair porte la resposabilité de cette désinformation.
La journée était une vaste mascarade
Le mot d'ordre était: "ce n'est pas aux salariés de payer" pour la crise.
La démagogie sied bien au site socialiste, mais la gauche radicale stigmatise l'absence du PS.
Derrière la banerole de tête du cortège parisien, où était écrit "partout en Europe, trop c'est trop, les alternatives existent pour l'emploi et la justice sociale", se trouvaient notamment le leader de la CGT Bernard Thibault et la secrétaire générale de la FSU, Bernadette Groison, c'est-à-dire les communistes qui, selon ce pauvre Hollande, "n'existent plus", ailleurs que dans la rue.
Une journée politique d'action
Le secrétaire général de Force ouvrière (FO), Jean-Claude Mailly, a affirmé que son syndicat ne participera pas aux manifestations ce mercredi contre l'austérité car elles ont "une connotation politique» dans le cadre de la campagne présidentielle, alors que "le rôle d'un syndicat est de rester indépendant et neutre".
Tentant de minimiser les divergences entre les syndicats -alors que la CFDT et FO étaient absentes du cortège parisien- Bernard Thibault a affirmé que les syndicats étaient "unanimes pour dire que le traité est nocif", et que seules les modalités d'actions étaient "différentes".
L'extrême gauche manipule avec des slogans à deux balles
C'est prendre les Français pour des demeurés
"On est là contre l'austérité généralisée, pour qu'on sorte d'une approche politique qui fait payer aux salariés les conséquences d'une crise dont ils ne sont pas responsables", a lancé le numéro un de la CGT, à la veille d'un sommet de l'UE devant consacrer de nouvelles mesures de discipline budgétaire.
Des pancartes étaient brandies proclamant "trop, c'est trop !", conformes au slogan de la CES.
Partie de Bastille, le défilé s'est délité avant la place de la Nation
Des pancartes étaient brandies proclamant "trop, c'est trop !", conformes au slogan de la CES.
Partie de Bastille, le défilé s'est délité avant la place de la Nation
L'Europe "peut et doit rimer avec justice sociale et espérance. Nous avons besoin d'une Europe au service des citoyens, pas des marchés", a pour sa part déclaré le secrétaire général de l'UNSA, Luc Bérille, lors d'une tribune sur les marches de l'Opéra-Bastille avant la manifestation.
"Le message aujourd'hui, c'est de dire qu'il est possible de faire autrement", a dit Bernadette Groison (FSU).
Des extrémistes aussi à Lille et à Marseille
Entre 750, selon la police, mais 1.000 elon les syndicats, ils ont également manifesté à Lille à l'appel de la CGT, pour l'un des rassemblements les plus importants de France, dans le cadre de la journée européenne contre l'austérité. "Y en a marre", "la crise, c'est eux, la solution, c'est nous", scandaient par ailleurs environ 1.000 personnes dans les rues de Lille, selon la CGT du Nord qui a compté 800 de ses membres dans les rangs des manifestants.
Enfin, à Marseille, plusieurs milliers de manifestants (2.700 selon la préfecture, 10.000 selon l'intersyndicale !) auraient également défilé pour dire "non aux politiques d'austérité".
A l'appel des syndicats CGT et FSU, CFDT et UNSA et ...SUD, les extrémistes scandaient notamment: "La solidarité de tous les salariés, à bas les profiteurs, le patronat voleur, vive les travailleurs".
Le double-jeu socialiste
"Le message aujourd'hui, c'est non aux politiques d'austérité. L'exemple type, c'est la Grèce: on baisse le Smic de 22% et on ne taxe pas les riches, il y a 200 milliards d'euros planqués en Suisse de milliardaires grecs. C'est inacceptable", a dénoncé Patrick Pieroni, postier et secrétaire adjoint de l'union départementale CFDT, proche du PS qui n'était même pas représenté par son aile gauchez, Lienemenn, Jumbo-Benoît Hamon et Riton Emmanuelli.
A Nantes pourtant, la secrétaire départementale de la CGT, Marie-Claude Robin commente ainsi la journée : " On est contents de la participation, trois fois plus importante que celle du 18 janvier ". En effet, des arrêts de travail ont été observés chez Airbus, à La Poste ou dans les ...cantines municipales: le maire socialiste est J.-M. Ayrault.
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