Cas Pulvar: un député UMP sort le CSA de sa bulle socialiste

Le CSA ne peut plus ignorer la campagne menée par la journaliste Audrey Pulvar


La pratique quotidienne de la presse
contredit les mensonges de la gauche:
l'agit-prop, c'est le mensonge des acteurs politiques
et les contre-vérités de la rue


Geoffroy Didier demande que les interventions de la journaliste soient comptées dans le temps de parole du candidat Hollande.

Le conseiller régional UMP d’Ile-de-France a saisi aujourd’hui le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), afin qu’il se prononce sur "l’éventualité de comptabiliser dans le temps de parole" de François Hollande, "les interviews politiques d’Audrey Pulvar".

Le comportement agressif de la journaliste militante et son obstruction du débat face à Jean-François Copé, le samedi 10 mars dernier, mettent en cause son manque de respect des personnalités invitées et de la déontologie professionnelle. Ses liens étroits avec le socialiste Arnaud Montebourg ne justifient en rien un tel parti-pris, qui nuit à la sérénité des échanges et à la qualité de l'information des Français qu'ils soient ou non soumis à la redevance audiovisuelle.

Dans un courrier adressé à Michel Boyon, président du CSA, Geoffroy Didier explique que "comme élu de la République", il "considère curieux qu’une journaliste qui s’est affichée devant des caméras lors d’un meeting socialiste, une rose à la main, puisse prétendre interviewer de manière équitable les candidats à l’élection présidentielle dans la mesure où son engagement pour l’un d’entre eux est publiquement assumé".

Coup de force médiatique

Compagne d’Arnaud Montebourg, Audrey Pulvar pratique son militantisme sur France Inter et aussi sur France 2 dans l’émission "On n’est pas couché" de Laurent Ruquier. De quel droit et avec quelle promesse d'impunité a-t-elle fait main basse sur l'émission

Geoffroy Didier évoque dans son courrier "le cas de l’interview de Jean-François Copé, qui avait pour seul défaut de représenter le candidat Nicolas Sarkozy" dans cette émission de France 2, qui "fut l’illustration la plus saisissante du positionnement d’Audrey Pulvar".

L’élu régional souligne qu’il "ne remet nullement en cause la liberté de chacun, y compris des journalistes, de revendiquer et d’afficher des préférences politiques". "Mais, à la différence de la presse écrite, les media audiovisuels sont soumis au respect de l’équité, et même dans quelques jours, de l’égalité stricte des temps de parole", rappelle-t-il. Il souligne aussi que "si chacun est libre d’acheter le journal de son choix (…) il ne saurait en revanche, subir, a fortiori sur le service public, des interviews télévisées détournées en réquisitoire à sens unique”.
On peut ajouter que ce pitoyable spectacle n'est pas un exemple pour la jeunesse, cible privilégiée du candidat de la journaliste engagée.

"Comme contribuable, je n’accepte pas que le service public soit instrumentalisé, à certaines occasions, par une militante déguisée en journaliste qui souhaite en faire une télévision d’opinion", poursuit-il.

Une large partie de la population apprécie le soutien de l'élu UMP

Elle refuse en effet de se faire agresser à domicile, par personne interposée, au prétexte que l'invité n'est pas à la convenance de Mme Pulvar, dont l'argumentaire indigent n'enrichit pas plus le débat qu'il ne développe la réflexion des spectateurs pris en otage par la chaîne de service public noyauté par le SNJ-CGT.

N'oubliez pas de SIGNER le PETITION QUI rappelLE Mme Pulvar-Montebourg à la décence et à la morale.

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