Le candidat répond aux questions quand le Président ne pouvait pas
Arcelor est né de la fusion d'Aceralia (Espagne), Arbed (Belgique-Luxembourg)
et Usinor (France), le 19 février 2001:
L. Fabius, ministre de l'Economie des Finances et de l'Emploi.
ArcelorMittal fut fondé en 2006 avec la fusion d’Arcelor et de Mittal Steel: premier ministre, D. de Villepin
et Usinor (France), le 19 février 2001:
L. Fabius, ministre de l'Economie des Finances et de l'Emploi.
ArcelorMittal fut fondé en 2006 avec la fusion d’Arcelor et de Mittal Steel: premier ministre, D. de Villepin
Il met à bas la légende sur Gandrange développée par le PS
La gauche conteste les 571 salariés de Gandrange reclassés
Gandrange n'est pas Peugeot-Vilvorde de Jospin
Lien PaSiDupes : "Jospin ne pouvait rien pour Vilvorde, Hollande pourrait tout pour Florange "
Lien PaSiDupes : "Jospin ne pouvait rien pour Vilvorde, Hollande pourrait tout pour Florange "
Interrogé sur France Inter jeudi matin, Nicolas Sarkozy dément ne pas avoir tenu ses engagements sur Gandrange, cette aciérie de Moselle qui a dû fermer. "Il y avait 571 salariés concernés pas la fermeture des activités ; il y en a 571 qui ont été reclassés", déclare le président-candidat.
Vrai ou faux ? Vrai. Ils ont bien été reclassés. Reste qu’ils l’ont été sur des sites ArcelorMittal menacés de fermeture à leur tour, notamment 250 à Florange, et les autres au Luxembourg, à Schifflange et Rodange. Les actions syndicales qui refusent le dialogue y contribuent.
Il a consacré sur France Inter la quasi-totalité de la première partie de son intervention à la désinformation socialiste concernant la sidérurgie.
Nicolas Sarkozy a aussi expliqué pourquoi il est opposé à la mesure - démagogique mais sans effet - improvisée par François Hollande, de créer un taux d’imposition " à 75% " pour les revenus " au-dessus de 1 M€ " par an. Pris de court et par surprise, Jérôme Cahuzac (PS) en est resté sans voix.
Avec une telle mesure, les riches n'auront "aucun intérêt à rester" en France, a fait valoir le président-candidat, qui a fustigé, ce jeudi matin, "une démagogie insensée". Pour sa démonstration, il s'est appuyé sur un chiffre : cette mesure amènerait en vérité à une imposition réélle de 83%, atteinte par addition des 8% de la CSGaux 75% de la nouvelle tranche imaginée par le candidat socialiste. Or, l'addition de ces deux prélèvements concernant les revenus salariés aurait des effets dramatiques.
Nicolas Sarkozy a aussi expliqué pourquoi il est opposé à la mesure - démagogique mais sans effet - improvisée par François Hollande, de créer un taux d’imposition " à 75% " pour les revenus " au-dessus de 1 M€ " par an. Pris de court et par surprise, Jérôme Cahuzac (PS) en est resté sans voix.
Avec une telle mesure, les riches n'auront "aucun intérêt à rester" en France, a fait valoir le président-candidat, qui a fustigé, ce jeudi matin, "une démagogie insensée". Pour sa démonstration, il s'est appuyé sur un chiffre : cette mesure amènerait en vérité à une imposition réélle de 83%, atteinte par addition des 8% de la CSGaux 75% de la nouvelle tranche imaginée par le candidat socialiste. Or, l'addition de ces deux prélèvements concernant les revenus salariés aurait des effets dramatiques.
"D'abord, c'est pas 75% puisque comme vous le savez, il y a 8% de CSG. J'imagine que M. François Hollande dans sa générosité bien connue ne va pas exonérer de 8% de CSG. Donc sa proposition c'est 75 plus 8, c'est 83% ", objecte en préambule, Nicolas Sarkozy, ce jeudi matin, à l'adresse du meilleur économiste de France, selon une entreprise commerciale de sondages inféodée.
"La question que je pose, c'est : Y a-t-il un pays dans le monde où il existe une taxation à 83% ?" insiste-t-il. Selon le président-candidat, le contribuable qui gagne aujourd'hui un million d'euros est imposé à hauteur de 53%, CSG comprise. Quel entrepreneur accepterait de travailler demain plus de trois jours sur quatre pour le fisc.
Le journaliste acquis à Hollande souligne involontairement que la mesure de Hollande est populiste et bidon. Patrick Cohen insiste en effet pour remarquer que les 83% de taxation que le président sortant fustige correspondent à "une tranche marginale", qui ne s'appliquera que pour la part des revenus dépassant un million d'euros, Nicolas Sarkozy acquiesce à cette condamnation de l'initiative de Hollande et va plus loin : "Mais à 83%, vous convenez parfaitement bien qu'il n'y a aucun intérêt à rester."
VOIR et ENTENDRE le Président-candidat interrogé par Patrick Cohen sur France Inter:
Le Parisien appelle l'ultra minorité trotskiste de SUD pour apporter la contradiction
Un "fiscaliste" dénonce "des amalgames" dans les chiffres avancés par Sarkozy
François Hollande a-t-il réfléchi ?
Sarkozy : "M. Hollande veut moins de riches en France, moi je veux moins de pauvres"
"Qu'est-ce qui restera pour le Trésor français? La question que je me pose c'est : Est-ce qu'il vaut mieux que tous ces gens qui ont de l'argent paient 53% d'impôts et restent en France ou paient en théorie 83% et s'en aillent."
" M.Hollande veut moins de riches en France, moi je veux moins de pauvres ", a poursuivi Nicolas Sarkozy, sur France Inter.
Le président sortant dénonce le risque d'exil fiscal
"Si nous sommes les seuls en Europe avec une taxation à 83%, tous ceux qui ont de l'argent, tous ceux qui ont des moyens ? Ils vont partir dans les pays européens où la vie n'est pas si désagréable et où par ailleurs ils paieront moins d'impôts. Qu'est-ce qu'il restera à la France ? " "En résumé, si vous avez beaucoup d'argent vous payez 83% d'impôts. Au revoir et merci. Qu'est-ce qui restera ? Qui paiera les cotisations ? Qui viendra payer des impôts au Trésor français ?" redit-il, puisque dans notre pays seulement un foyer fiscal sur deux est soumis à l'impôt.
<"Après tout, si demain on a en France un génie, Steve Jobs ou des gens comme ça, est-ce que vous croyez qu'on doit absolument les mettre dehors ? Leur dire de partir ? Ou est-ce qu'on doit au contraire les avoir", renchérit-il. "Si demain il y a un Bill Gates, est-ce que franchement on devrait dire à Bill Gates : Partez, on n'a pas besoin de vous pour l'économie française"
François Hollande et Martine Aubry ont instrumentalisé les ouvriers de Gandrange,
pour effectuer leur premier déplacement commun
sur fond d'affiches PS de la campagne des élections présidentielles
La presse partisane et inconsciente commente: "Et d'agiter le spectre du chômage" (sic)
"Il y a des amalgames qui sont faits. A défaut de clarification, très techniquement, des propositions des uns et des autres, on ne peut pas s'amuser à jeter comme ça ce type de réflexion à l'opinion publique", polémique Serge Colin, dont on n'attend pas qu'il soit d'accord puisqu'il est secrétaire national de Union SNUI-SUD Trésor solidaires et président de l'Union des personnels des finances en Europe. Dans le genre extrémiste de gauche peut-on faire plus révolutionnaire ?
Les contributions s'ajoutent, quelle que soit leur nature
Comme l'indique le site impots.gouv.fr, "la CSG déductible sur ces revenus, est déjà déduite du montant imposable figurant sur vos fiches de paie ou sur le récapitulatif des sommes à déclarer que votre employeur ou vos caisses de retraite, etc… vous adresse". "Aujourd'hui, ce sont deux impôts différents. La CSG n'est pas en tant que telle un impôt, c'est une contribution sociale. Elle a été mise en place avec une assiette plus large et indépendamment du barème de l'impôt sur le revenu", ergote Serge Colin, qui différencie, quand ça l'arrange, les retraits sur nos feuilles de salaires, bien que le résultat soit le même à l'arrivée.
François Hollande a-t-il réfléchi ?
Il est actuellement difficile de se lancer dans de tels calculs sans savoir précisément ce que François Hollande "met dans cette imposition". Le sait-il lui-même ?
"Puisque certains débats visent à dire, est-ce qu'on va fusionner demain l'impôt sur le revenu et la CSG, pour l'instant,donc , ils sont pas fusionnés. Ce n'est pas en tant que tel quelque chose qui peut être additionné", argumente Serge Colin, décidément très proche du PS.
Sarkozy : "M. Hollande veut moins de riches en France, moi je veux moins de pauvres"
"Qu'est-ce qui restera pour le Trésor français? La question que je me pose c'est : Est-ce qu'il vaut mieux que tous ces gens qui ont de l'argent paient 53% d'impôts et restent en France ou paient en théorie 83% et s'en aillent."
" M.Hollande veut moins de riches en France, moi je veux moins de pauvres ", a poursuivi Nicolas Sarkozy, sur France Inter.
Le président sortant dénonce le risque d'exil fiscal
"Si nous sommes les seuls en Europe avec une taxation à 83%, tous ceux qui ont de l'argent, tous ceux qui ont des moyens ? Ils vont partir dans les pays européens où la vie n'est pas si désagréable et où par ailleurs ils paieront moins d'impôts. Qu'est-ce qu'il restera à la France ? " "En résumé, si vous avez beaucoup d'argent vous payez 83% d'impôts. Au revoir et merci. Qu'est-ce qui restera ? Qui paiera les cotisations ? Qui viendra payer des impôts au Trésor français ?" redit-il, puisque dans notre pays seulement un foyer fiscal sur deux est soumis à l'impôt.
<"Après tout, si demain on a en France un génie, Steve Jobs ou des gens comme ça, est-ce que vous croyez qu'on doit absolument les mettre dehors ? Leur dire de partir ? Ou est-ce qu'on doit au contraire les avoir", renchérit-il. "Si demain il y a un Bill Gates, est-ce que franchement on devrait dire à Bill Gates : Partez, on n'a pas besoin de vous pour l'économie française"
pour effectuer leur premier déplacement commun
sur fond d'affiches PS de la campagne des élections présidentielles
La presse partisane et inconsciente commente: "Et d'agiter le spectre du chômage" (sic)
"La France n'a pas assez de chômeurs, il faut qu'on en ait encore plus ? Il faut absolument faire la chasse à tout ce qui crée ? A tout ce qui innove ?"
Patrick Cohen n'a visiblement pas cette préoccupation.
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