Le maire de Bordeaux fustige la ligne "à droite toute" de l'UMP qui, selon lui, "fait le jeu du Front national"
Et si Juppé combattait plutôt le FN et le PS ?
Le candidat à la primaire UMP s'en prend à Nicolas Sarkozy... Ancien Premier ministre UMP - il y a vingt ans (1995 – 2 juin 1997), il dénonce mercredi, dans un entretien avec à La Voix du Nord, une ligne "à droite toute" qui ferait "le jeu du Front national". Alain Juppé déclare:"Je suis pour une ligne d'alliance de la droite et des centres et non pas pour une direction du parti "à droite toute" qu'on dit "décomplexée." Sans rien démontrer, il assure qu' "on voit bien qu'en réalité, elle fait le jeu du Front national".
Comme Manuel Valls - premier ministre socialiste en vacance du pouvoir - le maire de Bordeaux est mercredi dans le Nord, à Roubaix et Tourcoing, pour soutenir les candidats aux élections départementales. Avant une réunion publique en soirée à Tourcoing au côté du député-maire UMP de la ville, Gérald Darmanin, il visitera un site culturel et deux entreprises spécialisées dans le numérique et le textile. On imagine qu'il aura un mot de soutien en faveur de l'élu local qui s'est fait insulter par la garde des Sceaux, puis stigmatiser en pleine Assemblée nationale par un premier ministre socialiste dans tous ses états.
Juppé prend prétexte des Départementales pour faire campagne contre le président de l'UMP
L'extra-lucide bordelais fait un procès d'intention à la direction de son parti.
"On voit bien qu'une partie non négligeable des militants (UMP) est tentée de rejoindre le Front national. Eh bien, le rôle des dirigeants, c'est de ne pas suivre ce mouvement", insiste Alain Juppé, obnubilé par Marine Le Pen et ligué avec le PS. Il fustige "toute compromission avec le FN", pour des raisons à la fois "de principe ou de programme". Or, c'est depuis que l'Etat-PS est aux commandes que le parti d'extrême droite prospère à chaque élection.
Marine Le Pen "s'est précipitée dans les bras de M. Tsipras et de l'extrême gauche grecque parce qu'elle y trouvait un discours anti-européen. C'est son obsession, son seul élément de programme, tous nos maux viennent de l'Europe", ironise-t-il. Or, Juppé néglige totalement les autres soutiens de Tsipras, Jean-Luc Mélenchon (Parti de gauche) et Parti communiste.
"Décortiquer son programme pour ouvrir les yeux de ses électeurs"
"Or, qu'est ce qui se passe en Grèce depuis trois mois? Le nouveau gouvernement a mangé son chapeau et ses électeurs ont dû se sentir trompés. Alors, que les adhérents du Front réfléchissent un peu au caractère démagogique de promesses qui ne seront pas tenues", ajoute-t-il, décidément plus préoccupé de vilipender que de proposer.
Affronter la présidente du FN, c'est "décortiquer son programme pour ouvrir les yeux de ses électeurs", "défendre notre propre projet" et "enfin, faire l'union", ajoute Alain Juppé, 70 ans, dont on attend effectivement qu'il apporte sa contribution au combat collectif...
Pris en défaut de courtoisie, notamment alors qu'il était supposé accueillir le président de l'UMP dans sa municipalité, Juppé a provoqué l'assistance et s'est fait huer à plusieurs reprises dans des réunions UMP pour avoir plaidé en faveur d'une alliance avec le MoDem. Or, le président de ce parti centriste avait clamé - avec une belle constance - en 2012 qu'il voterait -personnellement- pour le socialiste Hollande, après s'être déjà compromis avec la candidate Ségolène Royal en 2007. Fallait-il, alors que la crise économique se développait, s'est précipiter dans les bras du candidat de la gauche et donc se compromettre avec l'extrême gauche ?
Ce type est un judas comme son mentor d'ailleurs!
RépondreSupprimerJamais je ne voterai pour ce type la en 2017. NS a fait de grosses erreurs, la discrimination positive, la Lybie.............enfin la Lybie, c'est surtout bhl qui a pris le dessus sur NS............
Lisa