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LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

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lundi 15 mai 2006

Le PS est malsain.
Il suppute en permanence, maquille la réalité et distille la calomnie.
Ainsi, le Parti socialiste, par exemple, lance-t-il au jugé (à l'aveugle, car aucun fait 'jugé', ici, non plus...) des noms de successeurs potentiels qui seraient susceptibles de remplacer éventuellement le Premier ministre. La presse aux ordres a successivement désigné Michèle Aillot-Marie, Nicolas Sarkosy, Jacques Barrot, Alain Juppé ou Jean-Louis Borloo, ce que ceux-ci ont bien sûr démenti tour à tour, mais la gauche, outre qu’elle dope les ventes de Le Monde, cherche à accréditer l’idée, toujours sans preuves (seulement des indices..., des interprétations..., que des rivalités de personnes existent au sein du gouvernement. Elle souligne en fait que le choix est vaste entre les personnalités premiers-ministrables à droite.
Mais la gauche ne peut faire que ce qu’elle sait faire: répandre des rumeurs, à défaut d’idées positives, de solutions alternatives, de programme et d’alliances de gouvernement. Dans son égarement consécutif à sa défaite de 2002, elle cultive le subjectif et s’abandonne à ses fantasmes, disons plutôt 'ses mauvais instincts'. La gauche se remettra-t-elle de tant d’inconséquence et de bassesses? Peu nous chaut !
Le PS appelle à la mutinerie dans les rangs de la droite. Bayrou la Haine –un ami très cher qui vous veut du mal-, l'ours lâché dans l'Assemblée nationale, s’est empressé de répondre qu’il était décidé à trahir ses ‘amis’ en faveur de l’occupant…du devant de la scène médiatique, le PS, pour "exister politiquement", selon J.L. Debré, qui dénonce une motion de censure "fondée sur des rumeurs, sur des bavardages" autour de l'affaire Clearstream et exprime sa répugnance : "Ce n'est pas en plantant un poignard dans le dos de ses amis politiques qu'on retrouve les chemins de la morale politique". Or, le Béarnais se fait le chantre de cette morale. Soit, il abjure la droite. Elle s’en remettra. Paris vaut bien une messe, n’est-ce pas ?
Rien ne le justifie, puisqu’il n’existe pas de faits avérés d’une faute grave dans l’affaire Clearstream et le rejet de sa réforme du CPE par des jeunes sous influence ne remet pas non plus en cause sa capacité à gouverner. Ces exemples démontrent l’incapacité des faiseurs d’opinion à faire œuvre pédagogique auprès des Français en présentant objectivement les réformes nécessaires en Europe, plutôt que de les caresser dans le sens du poil et d’entraver l’adaptation du pays à un monde nouveau, en s’accrochant aux avantages acquis comme la moule à son rocher ! Le ‘sens de l’histoire’ n’est plus à l’ordre du jour !
Dès lors le PS, dans son irresponsabilité et son action de sape du moral des Français, n’est pas apte à assurer la reconstruction de ce qu’il détruit. Les Français, en leur for intérieur, condamnent les pompiers incendiaires. Ils veulent garder l’espoir et être guidés vers un avenir meilleur : la gauche destructrice est disqualifiée.
Qu’est-ce qui autorise le PS à déclarer que Sarkosy est un ‘manipulateur’ ? De quel droit peut on affirmer sans démontrer? Monsieur Fabius pourrait-il préciser, plutôt qu’insinuer, à quel "soutien de la haute-finance" et "d'un certain nombre de médias" il fait allusion ? Pense-t-il au Crédit Lyonnais ? A la Société Générale ? A-t-il lu Le Monde et Libération ou écouté France-Inter ou France 2 pour affirmer qu’ils soutiennent Sarkosy ?
Les Français ne veulent pas le retour du PS qui fait des gorges chaudes de ses propres attaques sans preuves, ni de ce climat de petites phrases assassines, d’accusations gratuites et d’hypothèses relayées par les feuilles de choux et autres médias qui s’en gargarisent et en font leurs choux gras.
D’ailleurs, la gauche insupporte aussi une partie de la gauche. Dans « Notre opinion » du 13 mai 2006, Jean-François Kahn s’écrit dans Marianne: ‘C’est honteux. Ca devient crapuleux.’ Il explique : "Quand on substitue au débat, fût-il rude, le lynchage ; quand à la confrontation d’idées on préfère l’utilisation des poignards dans l’anonymat des bas-fonds ; quand plutôt que de convaincre on saigne et on s’achève dans la fureur des hallalis ; quand on feint de se serrer les coudes, de se tenir par la barbichette, de s’échanger allégrement casse contre séné alors qu’en réalité, on investit toute son énergie dans de sadiques opérations destinées à se liquider mutuellement (et pas seulement à droite d’ailleurs), c’est, en réalité la République qui prend tous les coups. Nouvelle version du pompier pyromane : on répand la boue, on contraint les passants à y patauger, et on les montre du doigt en hurlant : "Dieu comme ils sont sales !" On nourrit, on engraisse, on gave le Front national, et on appelle, ensuite, à la résistance antifasciste. "
Nul doute que JFK le petit (de Marianne) désigne le PS
puisqu’il observe plus loin que: "Minablement, la gauche officielle (en ordre dispersé, évidemment) tambourine un jour que le Premier ministre doit démissionner (pour faire place à Sarkosy?) ; un autre que Chirac doit partir (dans ce cas elle serait bien embêtée : qui présenterait-elle à la présidentielle et avec quel programme ?) ; ou encore qu’il convient de dissoudre l’Assemblée, ce qui cette fois, est une excellente suggestion. " JFK envisage donc des élections au 15 août et poursuit dans l’utopie dont je vous fait grâce.
Marianne se démarque du PS en soulignant sa différence : "Nous critiquons mais nous ne lynchons pas. Jamais ! Notre parti n’a jamais été celui des piranhas. " Il a peu de chance d’être entendu, mais voilà pour les petits carnassiers voraces du PS. Le repas est servi : A table !

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