POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

vendredi 5 mai 2006

Egalité syndicaliste?
Il a plu des coups et des jets de bombes lacrymogènes en tête de cortège syndical du 1° mai à Paris : le saviez-vous? Les medias vous ont-ils informés?
Agression extérieure à la manifestation, pensez-vous ? Ils n’ont pas besoin de provocation pour se bagarrer. Qui ? Plusieurs dizaines de lycéens et d'étudiants d'organisations différentes se sont disputé la tête de la manifestation juste derrière le carré des personnalités lundi après-midi dans la capitale! Faire la une des tabloids, de France 2 -et de ses clones multiples- et des magazines people, en s'affichant auprès des syndicalistes VIP, telle est l’aspiration de notre jeunesse en lutte, élite française en devenir…

Cette mêlée, qui a duré une bonne demi-heure, a commencé lorsque le camion sono de la Coordination des étudiants et lycéens "en lutte", a voulu passer devant les camionnettes et les manifestants de l'Union nationale lycéenne (UNL) et de l'Union nationale des étudiants de France (UNEF).
On sait déjà que les ‘grands frères’ refusent de célébrer le 1° mai ensemble, mais voilà que les arrogants de la génération montante se tapent dessus, pour des raisons de préséance… La génération Star’Ac n’a pas appris grand-chose à l’Ecole républicaine, égalitaire et de masse. Et en tout cas pas à respecter ce type de manif qui commémore les grandes luttes syndicales. Des incultes. Que des minables…

Militants de la Coordination et services d'ordre des deux syndicats de lycéens et d'étudiants ont alors commencé à se repousser mutuellement, les uns tentant de forcer le passage vers la tête du défilé, les autres essayant de les bloquer.
Travaux Pratiques de démocratie et de tolérance dont ils ont plein la bouche. Mais sans Police Nationale pour les protéger, ils en viennent aux mains, les casseurs ! Rappelons-nous que les jeunes des quartiers avaient été aussitôt montrés du doigt, à la première violence et au moindre dégât collatéral, mais on se prend à douter. L’UNEF et l’UNL auraient-ils accusé à tort les précaires des banlieues? On dirait que c’est une habitude de la gauche de calomnier à tout va. Ce n’est pas l’affaire Clearstream, mais çà y ressemble. Le Karl Stoeckel et le P’tit Bruno cru (des étudiants) vont devoir démissionner.

Très vite, les insultes, puis des coups de poing, sont partis de part et d'autre, sous le regard amusé ou consterné des autres manifestants. "Syndicats, collabos!", "UNEF, MEDEF, même combat!", scandaient des membres de la Coordination pendant la bagarre à laquelle filles comme garçons participaient, se tirant les cheveux, s'arrachant les foulards noués autour du cou. Phrases toutes faites, en nombre limité, tous usages, toutes circonstances. Indigence intellectuelle et syndicale.
Certains malveillants ont déploré un "spectacle ridicule, lamentable" de cour de récréation. Maturité de nos étudiants au QI déjà stigmatisé dans l’Europe entière.
Ils étaient donc bien justifiés à réclamer le respect pendant leurs débordements anti-CPE... les minables, arrogants et grotesques casseurs.
On ne raisonne pas, on frappe. Voilà à quoi ils passent leur temps, au lieu de préparer leurs examens, aménagés, il est vrai… Et ils vont les avoir, leurs parchemins, en connivence avec les profs militants de la FSU.

Des bouts de sandwiches et des emballages vides de hamburgers ont également été lancés.
Les boursiers précaires ne jettent pas la nourriture : les étudiants nantis qui se prennent au sérieux semblent ne manquer de rien. Ils ont pourtant réussi à faire pleurer dans les chaumières des Français moyens qui ont subi les commentaires objectifs de la presse partisane, voire servile.

Les services d'ordre de la cour des grands de la CGT et de l'UNSA ont fini par intervenir -également de manière musclée- pour rétablir le calme. Les "gros bras" des deux organisations syndicales de salariés ont finalement réussi à stopper la progression des militants de la Coordination, qui ont toutefois eu gain de cause sur l'UNEF et l'UNL -dont certains militants sont sortis de cette mêlée le visage rougi et tuméfié- quant à l'ordre des organisations au sein du défilé.
Ils sont bien rodés. Mais où sont-ils formés : peut-être dans des camps, style FN ?
Conviviales, les relations syndicalistes? Tous ensemble? Tous égaux? Pacifistes?

Bilan : Force revient à la violence. L’UNEF et l’UNL ne maîtrisent manifestement pas la situation et sont dominés par des éléments para-militaires redoutables avec lesquels ils ont pourtant fait amis pendant les désordres anti-CPE, les occupations de facs et les noyautages d’AG, que les médias nostalgiques ont relayés sans discernement, ni respect du lecteurs. Certes, ils étaient en mission!

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):