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vendredi 25 mars 2016

Coup de boost à l'économie du Rif avec la généralisation des salles de shoot

Marisol Touraine soutient la production de cannabis

Le Journal Officiel a publié l'arrêté validant l'expérience des salles de consommation de drogues à moindre risque pour les toxicomanes. 

Les Franco-marocaines du gouvernement ont obtenu gain de cause.
Trente après l'ouverture de la première "salle de shoot" à Berne, en Suisse, deux salles de consommation à moindre risque (SCMR) vont voir le jour en France, à Paris et à Strasbourg, cette année. Un arrêté publié ce vendredi Saint 25 mars 2016 au Journal Officiel met officiellement  en oeuvre cette mesure qui fait partie de la loi Santé votée en décembre dernier par le Parlement.  

Des expérimentations d'une durée de six ans doivent démarrer assez rapidement dans les deux villes concernées et pourraient s'étendre par la suite à d'autres villes.
Avec le lancement de cette expérimentation, la France s'aligne sur les nombreux pays (Allemagne, Australie, Canada, Espagne, Danemark, Luxembourg, Norvège, Pays-Bas et Suisse) où de tels espaces auraient fait la preuve de leur efficacité ces dernières années.

Le gouvernement prend des mesures condamnées par l'ensemble des institutions médicales

"L'expérience étrangère a en effet montré que les SCMR permettent aux usagers de recevoir des conseils spécifiques, induisant ainsi une diminution des comportements à risque, des overdoses mortelles et parfois même l'accompagnement vers des traitements de substitution", se justifie la ministre par voie de communiqué.

Il s'agit d'"accompagner les toxicomanes au lieu de simplement les exclure" explique ce vendredi dans Le Parisien la ministre franco-chilienne de la Santé, Marisol Touraine, qui a "porté ce projet avec conviction" et qui refuse de fermer ses yeux globuleux sur cette "réalité sociale", à savoir, "des personnes en situation de précarité, de rupture et de dépendance absolue" qui "se droguent dans des conditions très dangereuses pour elles, mais aussi pour les autres".

"Les drogues sont interdites et la priorité reste la prévention, raconte la ministre. Mais il ne suffit pas de dire les drogues c'est mal; il faut aller au bout du raisonnement," insiste-t-elle. 

Un procédé qui ne fait pas consensus. Si l'Institut national de santé et de recherche médical recommande l'expérimentation, en décembre 2012, le Conseil national de l'Ordre des médecins a rendu un avis émettant de nombreuses réserves, rappelle Le Parisien, tandis que l'Académie de Médecine s'est clairement prononcé contre. Tout comme l'Académie de Pharmacie, qui a adopté un avis défavorable, recommandant un renforcement des moyens alloués aux centres pour toxicomanes. 

Ce que Marisol Touraine veut imposer son projet contre l'avis général 

"L'arrêté publié aujourd'hui fixe les modalités concrètes (présence du matériel médical, horaires d'ouverture, déroulement de la consultation d'accueil, etc) que devront respecter les associations porteuses de projets de SCMR, en lien avec les collectivités locales", précise le ministère de la Santé dans un communiqué.

Dans le détail, les salles, situées à proximité des lieux habituels de consommation et ouvertes 7/7 jours, entre quatre et sept heures par jour, s'adressent aux plus de 18 ans. A Paris, la "salle de shoot" sera installée dans l'enceinte de l'hôpital Lariboisière, ce qui "doit rassurer", déclare la ministre, reconnaissant qu'elle passe outre la volonté de la population. 

Marisol Touraine balaie les inquiétudes des riverains d'un revers de manche. Dans le quotidien parisien, elle décrète que des "échanges" doivent avoir lieu et que "toutes les informations" leur seront apportées. "Il faut savoir qu'il n'y aura pas de salle sans convention passée avec, notamment, les services de police, de voirie et l'autorité judiciaire", précise-t-elle.

A chaque visite, les toxicomanes auront droit à une seule injection, ou inhalation, du produit qu'ils auront eux-même apporté et qu'ils consommeront dans du matériel stérile fournit par la salle. Au moins deux personnes animeront la salle, qui seront sous la vigilance d'un ou plusieurs agents de sécurité. Un système de dépistage, pour le VIH ou l'hépatite, sera également proposé.
Le Maroc serait, selon les Nations unies, le premier producteur et exportateur mondial de haschich.
La région septentrionale du Rif abrite en effet des dizaines de milliers d’hectares de cultures de cannabis à partir desquelles est produit le haschich marocain, manne dont la suppression programmée constitue un véritable défi pour les autorités marocaines. Cet article établit le contexte historique, culturel, politique et économique de la culture du cannabis dans la région afin de mieux comprendre comment cette activité économique, qui s’est très largement développée au cours des deux dernières décennies, a permis d’y maintenir un certain statu quo socio-économique et politique au pays d'origine d'Audrey Azoulay et Najat Vallaud-Belkacem, ministres de la République française.

mercredi 8 avril 2015

Salles de shoot: les députés français copient sur leurs voisins

L'Assemblée nationale vote l'expérimentation des "salles de shoot"

La majorité socialiste en manque de popularité se repique au sociétal

Les députés de la majorité cherchent visiblement à shooter leur popularité?
Malgré une vive opposition de plus de 4 heures de débats mardi soir, la majorité présidentielle a arraché l'adoption  du principe de l'expérimentation de salles de consommation de drogue à moindre risque (SCMR) et à coût maximum, communément appelées "salles de shoot", pendant six ans maximum, à compter de l'ouverture de la première salle: trois salles pourraient ouvrir à terme.
Soutenu par tous les groupes de gauche, l'article 9 du projet de loi de modernisation du système de santé, porteur de cette mesure, a été adopté par 50 voix contre 24, en première lecture. En 2013, la France a souhaité l'ouverture d'une salle d'injection à titre expérimental aux abords de la Gare du Nord à Paris. Cette salle devait être gérée par l'association Gaia dans un espace mis à disposition  par la SNCF, dans le 10e arrondissement. Plusieurs associations ont dénoncé le manque de moyens alloués à cette salle et son caractère non médical. A l'occasion de plusieurs réunions et manifestations, les riverains ont également manifesté leurs inquiétudes sur l'emplacement de la structure à proximité directe d'immeubles d'habitations, d'écoles maternelles et primaires, du Théâtre des Bouffes du Nord et l'absence de chiffres démontrant l'efficacité de la démarche. Mais rien n'y fait: la gauche exemplaire prend le risque de laisser sa marque indélébile, éventuellement négative et criminelle, quels que soient les arguments et faits contraires.

L'alibi de l'exemple des voisins
Les suiveurs français se revendiquent du précédent de 4 pays - sur 28 états membres- de l'Union européenne: l'Espagne, l'Allemagne, le Portugal et les Pays-Bas (et la Suisse, dans une quinzaine de villes en 2011), qui ont précédé la France en ouvrant ce type de sites.  Ces salles sont destinées à des toxicomanes majeurs précarisés, qui se droguent dans des conditions d'hygiène précaires, souvent dans la rue ou des halls d'immeuble, selon la majorité.
Les toxicomanes mineurs seront-ils repoussés ?
En 1994, une salle de consommation de drogue avait ouvert à Montpellier. Elle a été fermée suite au malaise d'une adolescente en juillet 1995. L'enquête sur l'overdose s'est conclue par un non-lieu, après le décès de l'éducateur de l'association ASUD  qui s'était occupé de la jeune femme.

"Aidez plutôt les toxicomanes à guérir qu'à s'autodétruire"
Le député UMP de Paris (quartiers de Grenelle et Javel) Philippe Goujon, son collègue de Vendée, Yannick Moreau, déclarent que, "si on osait, on pourrait même appeler 'antichambres de la mort' " ces "salles de shoot". Y. Moreau, auteur d'une proposition de loi interdisant l'ouverture de toute "salle de shoot" signée par 105 de ses collègues, a affirmé que cette expérimentation serait "un très mauvais signal de banalisation de la drogue à l'intention de la jeunesse" et des parents.
Farid Ghehiouèche, candidat pour la 
légalisation du cannabis
(8e circonscription de l’Essonne,
représentée par N. Dupont-Aignan)
Ainsi, l'association parisienne Vivre Gare du Nord et Gare de l'Est souhaite que la salle de shoot soit intégrée aux structures hospitalières situées à proximité immédiate (hôpital Lariboisière, hôpital Fernand-Widal) pour constituer un accompagnement médical des personnes dépendantes et mieux maîtriser la circulation sur la voie publiques de personnes sous emprise dangereuses pour elles-mêmes et pour les riverains.

Mais c'est l'association Gaia est en pointe. Gérée depuis 2006 par l’association Gaïa-Paris, elle met en oeuvre un programme anonyme et gratuit d’échange de seringues de Médecins du Monde créé en 1989. A l'origine, lors d'une réunion de concertation à la mairie du 10e arrondissement, l'association subventionnée avait présenté son dispositif, un préfabriqué installé sur l'actuel zone-arrière de la gare du Nord (station de bus-RER) et deux infirmières rattachées au site. C'est aujourd'hui une demi-douzaine de points de rencontre dans Paris avec l’antenne mobile du CAARUD.

Les socialistes de Hollande s'assument marginaux

"Des gens qui ont disparu des radars de notre société" et échappent à tous les dispositifs existants, selon la présidente PS de la commission des Affaires sociales, Catherine Lemorton (aubryste puis hollandienne), pharmacienne de profession "avec 15 ans d'expérience dans un réseau de réduction des risques à Toulouse".

Outre une réduction des risques liés aux injections (infection au VIH, hépatite C, etc... et une distribution de matériel stérile) et une amélioration de l'accès aux soins des usagers de drogues les plus marginalisés, ces salles ont, de surcroît, parmi leurs multiples objectifs, une diminution des nuisances dans l'espace public, assure-t-on.

Il s'agira de locaux gérés par les professionnels des centres d'accueil et d'accompagnement à la réduction des risques chez les usagers de drogue (Carrud), où sera autorisée la consommation des substances illicites apportées par ces toxicomanes dans la limite de leur consommation, sous la bienveillante supervision d'une équipe pluridisciplinaire, avec des professionnels de santé et du secteur médico-social. Le toxico-roi !

Les toxicomanes détenteurs de drogues pour leur seul usage personnel et consommant des stupéfiants dans ces salles ne pourront être poursuivis pour usage et détention illicite. De même, les professionnels intervenant dans ces salles ne pourront pas être poursuivis pour complicité d'usage illicite de stupéfiants notamment, s'ils agissent conformément à leur mission de supervision.

Le coût de ces salles est estimé à au moins 800.000 euros par an

Face aux résistances de la droite, Marisol Touraine, la ministre de la Santé,  a confirmé  que le gouvernement consacre par ailleurs 388 millions d'euros par an à la prévention et à la lutte contre les addictions, si l'on se base sur le projet d'expérimentation parisien.  

Les amendements de l'UMP encouragent plutôt le sevrage et l'abstinence. Le principal parti de France a dénoncé ces salles comme inefficaces à diminuer le nombre de toxicomanes ou à les sortir de leur addiction, comme Bernard Debré, médecin en activité. Le groupe, qui les a considérées comme un feu vert aux "paradis artificiels officiels" et "une première marche vers la dépénalisation" de la drogue, a alerté sur des risques de possibles overdoses à l'intérieur et de "zones de non droit" à l'extérieur.

Les élus UMP ont aussi mis en garde la majorité contre sa volonté de se donner "bonne conscience" et contre son manque de cohérence, après avoir "stigmatisé l'alcool et le tabac" par de précédentes mesures de ce projet de loi débattues la semaine dernière.

La députée FN Marion Maréchal-Le Pen a critiqué un "signal catastrophique envoyé à la population française puisque l'Etat va organiser une violation de la loi", alors que la position du gouvernement contre "la dépénalisation des drogues douces n'a jamais varié depuis 2012", a assuré la ministre.

La gauche amorce le processus de légalisation en raillant les élus responsables... 
NVB (Maroc), S.Dagoma (Tchad, Nantes)
et A. Hidalgo (Andalousie, Espagne)
"Arrêtez de vouloir faire peur: il ne s'agit nullement d'ouvrir des salles partout en France pour toujours, mais de répondre à des réalités", a prétendu la "députée de la gare du Nord" Seybah Dagoma (PS, porte-parole d'Anne Hidalgo, maire de Paris et membre du conseil d'administration de l'Office français de protection des réfugiés et apatrides). 

Le député altermondialiste d'EELV, Jean-Louis Roumégas, (élu avec 50,10 % des voix et qui n'a pas été réélu lors des élections municipales de mars 2014 à Montpellier) qui, aux élections régionales de mars 2010 en Languedoc-Roussillon, avait conclu un accord de fusion avec les listes FG-NPA pour faire moins de 10%, a raconté avoir récemment vu, en pleine après-midi à Montpellier, deux personnes se droguant derrière une voiture, avec des seringues à même le sol, a défendu une mesure "pragmatique". Peut-être qu'elles ne se lavent pas non plus les mains en sortant des toilettes (sèches).

Outre Paris, deux autres villes pourraient utiliser cette possibilité.

En 2012, Marseille (UMP), Strasbourg (PS), Bordeaux (UMP), Toulouse (alors PS) et Nancy (Radical valoisien, UDI) étaient favorables à une expérimentation, mais beaucoup ont changé d'avis. 

Le gouvernement actuel s'engage pour que, six mois avant la fin de l’expérimentation, la future opposition fournisse aux parlementaires un rapport d’évaluation sur l’efficacité du dispositif. 
Les chiffres déjà produit concernent 90 salles d'injection dans le monde annoncent une réduction des risques de 40 %, mais sans aucune garantie de fiabilité de ces chiffres d'une étude française de l’an dernier concernant les risques de transmission de virus (hépatites, VIH…) de plus de 40 %, alors qu'en tout état de cause, l'éducation à l'hygiène sanitaire et prophylactique ne fait que se développer.

Alain Juppé, qui n'a "pas d'opposition de principe", va devoir se positionner clairement, après avoir dit préférer une salle intégrée à une structure hospitalière.

Seule Strasbourg est "toujours candidate"
Dans un entretien accordé à l'Express, Roland Ries (PS) réaffirme sa volonté d'expérimenter une salle de shoot à Strasbourg, mais "à l'intérieur de l'hôpital". "Car il faut considérer les toxicomanes comme des malades."

vendredi 9 août 2013

Drogue: arrestation d'un fils de la concubine de l'Elysée

Parce que la presse hexagonale s'auto-censure, s'agit-il pour autant d'un canular ?

Un fils de Valérie Trierweiler a été arrêté par les forces de police pour consommation de drogue sur la voie publique. 
Qu'est-ce qui met cette fille en joie ?
L’info en provenance du Canada, et révélée en France par Staragora (lien), n’a été reprise par aucun journaliste français indépendant !
Et la plainte contre Valérie Trierweiler suit son cours. A la rentrée, François Hollande aura bespoin de faire beaucoup de pédagogie...

Merci aux Québécois, pour nous avoir passé l'information
Cette affaire soulève le problème des liens entre les bobos de la gauche française et la drogue. C’est à la sortie de son luxueux lycée (Claude Bernard, l’un des plus réputés de la capitale) dans le 16e arrondissement de Paris (François Hollande n’aime pas les riches, mais vit à la colle avec une sacrée bourgeoise !) que le fils branché de Valérie Trierweiler s’est fait poisser par des policiers, en train de fumer un joint, drogue "douce" que la gauche mettrait bien en vente dans les lycées.

Démagogie à tous les niveaux ? 

Si Hollande reste encore dans les vaps sur ce sujet, comme sur tant d’autres, les post-soixante-huitards 
socialistes considèrent la dépénalisation des drogues dites douces comme une grande avancée. Les Verts en veulent, Mélenchon aussi, le PS se laissera faire violence par un 'observatoire' ou un autre machin ad hoc. 
Valérie Trierweiler, héritière Massonneau, caricature de la riche héritière évaporée, a préféré sacrifier l’éducation de son enfant à sa carrière, misant sur un tocard de l'Arc de Triomphe. En mettant le grapin sur la "gauche molle", elle a gagné le cocotier: bien joué pour la prise de risque ! 

Du coup, le jeune paumé 
appelle au secours en fumant des pétards devant son lycée. 
Et ce sont les flics qui ont répondu !  Dans leur vie privée comme dans leurs propositions politiques, les socialistes prouvent quotidiennement leur nihilisme et leur rejet de toute "valeur" familiale et personnelle, notion fasciste et liberticide. Au diable la prévention: interdisez d’interdire, jouissez sans entrave et laissez vos enfants faire leurs propres expériences, car on apprend, dit-on, de ses erreurs, dans la rue et au poste de police. 
En un an de pouvoir, la gauche est jonchée de cadavres: Richard Descoings, le directeur socialiste de Sciences Po Paris qui formait nos politicards, "suicidé" par overdose dans une chambre d’hôtel de New York au printemps dernier et Gilles Le Blancdirecteur de cabinet de la ministre Filippetti a été retrouvé mort mystérieusement dans un café à Venise, un sachet de cocaïne dans la poche ! Des partisans des salles de shoot ?

Et c'est aussi la question de l'auto-censure et du traitement de l'information qui est soulevé ici.
Pour ne pas causer de tort à Hollande, aucun journaliste insolent n'a fuité. 

Les journalistes bénéficient d'une allocation forfaitaire pour frais professionnels, d'un modeste montant de 7.650 euros déduits des revenus soumis à l'impôt. 
Supprimée par Sarkozy, elle a été remise en vigueur par Hollande, ce qui peut expliquer la bienveillance de la presse libre.