POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

Affichage des articles dont le libellé est 1er Mai 2019. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est 1er Mai 2019. Afficher tous les articles

samedi 4 mai 2019

1er Mai: record d'exactions policières, sous couverture gouvernementale

Jet de pavé, gifles et matraque dans le pantalon: trois enquêtes de l’IGPN sur les abus de pouvoir policiers du 1er-Mai

L’" "incident" (sic nouvelobs) a eu lieu lors d’un face à face entre des policiers et des manifestants
Parti-pris politique du journal Le Figaro


Les investigations devront déterminer l’identité des policiers impliqués et les conditions de leurs gestes. Encore faudra-t-il qu'elles soient menées à leur terme et que des sanctions exemplaires soient prononcées, car les nombreuses précédentes enquêtes "diligentées" restent sans suite... Une fois saisie, l’inspection générale de la Police nationale, qui dépend du ministère de l'Intérieur, peut-elle incriminer son patron ?
bien que cette direction ait pour mission de "traquer et dénoncer" les dérives de la Police nationale, l'IGPN ne met que rarement en cause les comportements illégaux des policiers, souligne Amnesty International. Cette administration serait en effet victime de fortes pressions de l'autorité supérieure (ministère de l'Intérieur), qui ferait tout pour que les "bavures" policières soient couvertes, comme le sont les fautes de la presse qui, elle aussi, couvre solidairement ses journalistes coupables de désinformation et d'un usage abusif du "secret des sources".
"Qu’est-ce que t'as, toi ?" 
Image d\'une vidéo montrant un policier giflant un homme à Paris lors des manifestations du 1er-Mai 2019.

Les réseaux sociaux divulguent ce que la presse institutionnelle dissimule.

Bien que la presse dirigée par des partisans du président, aussi bien que par des hommes d'affaires, prétende expliquer aux "gens" plutôt que de restituer l'actualité dans toute sa vérité, l'information est de moins en moins filtrée : les journalistes sont en effet débordés par les internautes et les media indépendants.
C'est ainsi que sont diffusées les images que la presse subventionnée confisque: 
"L’Inspection générale de la police nationale (IGPN) a ouvert une enquêtevendredi 3 mai, raconte France-Info, pour la forme, à propos de la diffusion de cette vidéo montrant un membre des forces de l’ordre en train de gifler"violemment"  un manifestant (sic, ce que ne confirment pas les images qui montrent plutôt un geste à caractère d'humiliation), devant un commerce du boulevard du Montparnasse où son groupe est contraint de trouver refuge lors du défilé du 1er-Mai à Paris.

Ces images d'humiliation ont été largement relayées sur les réseaux sociaux. 
"Capturées sur le boulevard Montparnasse, elles montrent le face-à-face de la police avec les manifestants en marge du rassemblement du 1er-Mai," écrit L'Obs, alors qu'il s'agit en fait d'une action d'isolement d'un groupe pacifique contraint de passer sous le rideau métallique du magasin. Alors qu’il repousse un autre manifestant, "avec virulence", selon Justine Chevalier pour BFMTV, le premier interpelle le policier : "Qu’est-ce que tu as, toi ?" lui rétorque le CRS irrespectueux, avant de lui "asséner" deux gifles. Les "gifles assénées" n'ont pas la violence indiquée: elles sont néanmoins mortifiantes.
gifle
Les images montrent, non pas une extraction de manifestants
hors d'un magasin, mais leur rétention à l'intérieur
Lors qu’une femme âgée tente de s’échapper de la nasse constituée par le magasin, les échanges se tendent et deviennent plus violents. 
L'auteur de la vidéo est alors chassé sans ménagements : "Vos collègues donnent des patates sur des manifestants, les gars", s’exclame-t-elle, septuagénaire indignée qui n'a pas non plus la sagesse recommandée par Macron à celle de Nice, bousculée par une charge de police et hospitalisée dans le coma. "Ce sont des casseurs; ils n’ont pas le droit d'être là", lance un policier, alors que le groupe semble constitué d’une quinzaine de manifestants, dont cette personne âgée.

Les inspecteurs de   l’IGPN saisis par le préfet de police de Paris Didier Lallement devront déterminer qui est le policier filmé et les conditions de son geste. Aucune plainte n’a encore été déposée.
Interrogé par BFMTV, l’avocat Maître Vincent Olivier rappelle que les policiers "doivent employer la violence si cela est nécessaire et de manière proportionnée". "Là, il n’y a aucune justification, son geste ne s’inscrit pas dans une démarche légitime de maintien de l’ordre." 
Selon l'avocat, la gifle donnée par le policier (mari violent, par ailleurs?) est caractéristique de violences volontaires avec une circonstance aggravante, le fait que ce soit une personne dépositaire de l'autorité publique. Un délit punit de cinq ans de prison. Le rôle de la presse d'investigation sera d'assurer le suivi de cette annonce d'une enquête...interne !

Un pavé jeté par un CRS

Sur la vidéo de l’agence Line Press, un CRS en train de jeter un pavé vers des manifestants.
Montage ? Avec les "infox" (fake news), ils ont bon dos
La "police des polices" a également été saisie vendredi, à la suite de la diffusion d’une vidéo montrant un policier jetant un pavé vers une foule de manifestants. La scène se déroule mercredi lors d’échauffourées entre forces de l’ordre et militants de l'extrême gauche anarcho-révolutionnaire agissant en black bloc pendant le défilé parisien. 

La vidéo n'est encore pas filmée par un organe de presse subventionnée.
Elle montre en effet plusieurs CRS armés de boucliers et de lanceurs de balles de défense (LBD, autrement nommés "flash balls", condamnés par le Conseil de l'Europe - et non pas par le Parlement européen, comme indiqué par de grands professionnels prétentieux comme Libération ou Le Monde - et l'ONU) faire face à un attroupement, tandis qu’à leurs pieds des pavés ont été descellés par des activistes de l'ultra-gauche en black bloc, avant l’arrivée des forces de l’ordre, comme l’a raconté le journaliste au "Parisien".

La vidéo montre ensuite un CRS jeter un pavé en direction des manifestants. Les images ne permettent pas de savoir à quel moment le policier ramasse le pavé : ce qui changerait tout au caractère agressif du geste de haine policière ! Sur son compte Twitter, l’agence Line Press écrit :
"Il apparaît aujourd’hui au dérushage des images que le policier ne lance pas un pavé/morceau de granit qu’il a reçu quelques instants plus tôt mais se sert dans une réserve de projectiles préparée par le bloc quelques instants auparavant."
Le geste n'est pas, en lui-même, seul condamnable !
Contacté par Le Parisien, propriété du Groupe Les Echos-Le Parisien, lui-même propriété de LVMH et lui-même propriété de la famille Arnault, laquelle a successivement soutenu Sarkozy (UMP), Hollande (PS) et Macron (LREM), le Service d’information et de communication de la police nationale (Sicop) précisait jeudi que l’IGPN n’avait pas été saisie, faute de plainte. "On n’est pas sûr que le projectile ait atteint quelqu’un", expliquait-on. Jeter des pavés sur une foule n'est criminel que s'il blesse quelqu'un...

"Sur les images, on voit clairement que nos collègues sont accrochés, qu’ils doivent tenir un point", racontait jeudi à Franceinfo Grégory Joron, secrétaire national du syndicat  FO de policiers (Unité SGP Police), partie prenante.

L'agence Line Press fait de la rétention d'information. Au public, elle ne livre qu'un extrait de sa vidéo.
Au service public de franceinfo, elle a en revanche accepté de fournir  la séquence qui précède. Sur celle-ci, on peut remarquer que les forces de l'ordre se replient alors - bien qu'armées de LBD 40 - en sorte d'atteindre un tas de pavés. Il y en a une vingtaine environ, posés au pied d'un arbre.

Ont-ils été regroupés ici par des manifestants, en amont ? Les policiers les ont-ils déposés après des fouilles ? Le journaliste Laurent Bortolussi (Line Press) livre son sentiment personnel, se disant "persuadé" que "le CRS en question s'est servi dans le tas de projectiles qu'il avait sous ses pieds pour ensuite viser les manifestants." Néanmoins, aucune des images diffusées par Radio France ne montrent un policier en train de ramasser un projectile, analyse France Info. Tout comme il est impossible de voir où ce dernier a atterri, sur qui ou sur quoi." 

Deux coupures dans le montage diffusé créent une incertitude que la totalité de la vidéo devrait pouvoir faire tomber, s'ils n'on pas malencontreusement disparu...
France Info en viendrait ainsi à faire douter des images montrant clairement un policier jetant un pavé dans la foule.


"Si le groupe manquait de moyens, les pavés peuvent être un recours. Ça peut être de la légitime défense."
L’usage de l’armement du maintien de l’ordre et les procédures de sa mise en œuvre sont régis par plusieurs textes à caractère officiel, rappelle Franceinfo. Selon l’article 431-3 du Code pénal, "la force déployée doit être proportionnée au trouble à l’ordre public et doit prendre fin lorsque celui-ci a cessé".

Or, le groupe de policiers ne manquait pas de moyens.

Chris, le policier auteur du blog
"Police de caractère", ne cautionne pas la thèse syndicale. "En tout état de cause, il ne semble pas y avoir de nécessité à utiliser des pavés lorsque les policiers sont équipés de moyens de défense prévus à cet effet. Comme c'est le cas ici, explique-t-il à franceinfo. En agissant de la sorte, on aurait tendance à se mettre au niveau des casseurs, ce qui n'est pas souhaitable."

La matraque dans le pantalon d'un homme à terre, est-ce déontologique ?


D'autant que les policiers font écran pour masquer la scène...

L'acte criminel a été surpris avant le départ du cortège du 1er Mai, alors que le cortège était bloqué devant le restaurant La Rotonde à Montparnasse par les forces de l'ordre, au risque d'exciter l'impatience des manifestants et d'exacerber leur colère, un phénomène bien connu de provocation des forces de l'ordre à des débordements.  

Solidarité professionnelle mal placée...

vendredi 3 mai 2019

"Attaque" de l'hôpital parisien: Castaner avoue son exploitation de la panique des manifestants face aux policiers

Le ministre de l’Intérieur a fait marche-arrière dans son offensive médiatique de diabolisation de la contestation sociale

"Je n'aurais pas dû employer le terme "attaque", concède le ministre de l'Intérieur, 
suite aux accusations de mensonge qui le visent

Image associée
Diabolisation contre mesures sociales: la prochaine fois,
Macron se jette dans les buissons du Jardin de l'Observatoire
(une nuit d'octobre 1959 à Paris, François Mitterrand avait tenté de faire croire à un attentat contre sa personne d'ancien ministre de l'Intérieur )
L'hôpital de la Pitié-Salpêtrière n'a pas été attaqué, comme Castaner l'a prétendu. 
Ce vendredi matin, le Marseillais a reconnu sa faute politique dans son emploi vindicatif du mot "attaque" inapproprié à la situation réelle pour qualifier - dans un tweet quasiment instantané - les événements de la Pitié-Salpêtrière. Le ministre a répliqué à chaud, ravi de diaboliser une situation globalement respectueuse de l'ordre public. 

Christophe Castaner a fait machine arrière, deux jours après la date des événements du 1er-mai. Les dizaines de manifestants qui ont pénétré dans l'hôpital n'avaient pas connaissance de la nature du lieu. S'ils ont forcé une grille de l'établissement hospitalier, c'est en croyant qu'il s'agissait du CROUS. Ils ont ensuite battu en retraite quand des infirmières leur ont expliqué leur erreur à l'entrée d'une sortie de secours de l'hôpital. Et enfin, leur intrusion s'explique par un mouvement de foule prise de panique face aux forces de police qui les gazaient.

Le ministre n'a pas hésité à dénoncer une "attaque"des manifestants. Son descriptif apocalyptique malveillant a fait polémique, lorsque de nombreuses vidéos et témoignages diffusés ce jeudi ont montré qu'il s'agissait d'une fuite désorganisée et d'une demande d'asile.

Le gouvernement a joué le jeu dangereux de la diabolisation

Résultat de recherche d'images pour "dessin Castaner hopital"
Le ministre a sauté sur l'occasion de nuire aux mouvements sociaux condamnant la politique de Macron. 
Ex-socialiste radicalisé au tout sécuritaire, Castaner n'a pas pris la peine de s'informer avant de tenir ses propos aventureux. 
Alors que les rares violences de rues étaient le fait de quelques anarcho-révolutionnaires formés au black bloc, le joueur de poker de la Place Beauvau s'est fié à son nouveau préfet de police, Didier Lallement, un ancien secrétaire général du ministre de l'Intérieur Jean-Pierre Chevènement, puis de Manuel Valls, dans le gouvernement Ayrault.

Castaner est tombé dans le piège de la presse manipulatrice. 
Résultat de recherche d'images pour "dessin Castaner hopital"Alors que, dans un souci de ménagement des syndicats, la consigne était à la fois de minimiser la participation à la mobilisation, ainsi que ses débordements, les forces de l'ordre appelées par le président à une "grande fermeté" ont créé un mouvement de panique à l'origine de l'intrusion à l'arrière de l'hôpital que le ministre menteur a exploitée avec l'intention d'abuser l'opinion.

Le fêtard bat en retraite la queue entre les jambes.
"J’entends le reproche sur le mot "attaque"", a déclaré le ministre de l’Intérieur, s'attachant au mot plutôt qu'à l'état d'esprit. 
"Je n’aurais pas dû l’employer", a concédé Christophe Castaner, estimant après réflexion que le terme d'"intrusion violente" était "mieux adapté". 

Le ministre de Macron minimise sa faute.
Résultat de recherche d'images pour "dessin Castaner hopital"
"Quoi qu’il en soit, cet incident [sic], au lieu d’être nié dans une polémique absurde, devrait tous nous émouvoir", a-t-il enfin raconté, sombrant dans le pathos.

Le numéro  12 du gouvernement Philippe,
Castaner s'est déconsidéré par ses méthodes irrespectueuses de la République, de ceux qui lui ont fait confiance, Edouard Philippe et les membres de la majorité présidentielle, à commencer par le président Macron.

Considérant les preuves accablantes de sa volonté de manipulation politicienne de l'opinion, le député Adrien Quatennens (LFI) a appelé ce président à prononcer la démission de ce ministre inapproprié à la fonction.

jeudi 2 mai 2019

1er Mai : Castaner nie tout ciblage de la CGT, Martinez y était et maintient

Ministre contre syndicat: qui est le menteur ?  

Le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez n'a "en aucun cas été délibérément ciblé" par les forces de l'ordre

Résultat de recherche d'images pour "1er mai Martinez gaz"
Le secrétaire général de la CGT a été contraint de quitter temporairement la tête du cortège, mercredi 1er mai, au cours des affrontements entre forces de l'ordre et manifestants. Dans un communiqué le syndicat dénonce un scénario "scandaleux et jamais vu", Philippe Martinez affirmant que "la police a chargé la CGT".

Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a nié que 
le syndicat a pu faire l'objet de la "répression inouïe" dont l'accuse Philippe Martinez
, patron de la CGT. Selon des journalistes de Reuters, des dizaines d'individus violents se sont mêlés aux manifestants en tête de la manifestation parisienne du 1er mai et les forces de l'ordre sont intervenues, faisant notamment usage de gaz lacrymogène.

Philippe Martinez a quant à lui maintenu ses accusations ce jeudi matin sur France 2. 
Image associée"On a été isolés et les policiers sont venus comme on dit proche de nos moustaches (...) et ils ont tiré des gaz lacrymogènes en direction d'une camionnette (...). Il y a une grenade qui est tombée juste à côté de moi", a -t-il certifié, précisant qu'il va "envoyer au ministre des photos qui ont été prises". "Je ne comprends toujours pas (...) qu'on ne puisse pas isoler [le black bloc] du reste de la manifestation", a-t-il ajouté.

C'est pas moi, c'est les autres, selon le joueur de poker. 
"Ce sont les casseurs qui ont voulu voler ce traditionnel rassemblement syndical." Selon Castaner, le bilan de la journée du 1er mai "montre l'efficacité du dispositif mis en place à Paris mais aussi en province," à moins que ce ne soit dû au sens des responsabilités des manifestants. 
Alors que les autorités s'attendaient à voir affluer jusqu'à 2.000 activistes dans la capitale à l'occasion du 1er-Mai, ce sont finalement "au moins 800 personnes [qui ont] tent[é] de se constituer en black bloc", chiffres de la préfecture, assure le ministre de l'Intérieur. 
Les plus de 17.000 contrôles préventifs mis en oeuvre dans la capitale (et 3.777 hors Paris), ont été, selon lui, dissuasifs, n'en déplaise aux démocrates attachés à la liberté de manifester. D'après un bilan fourni par le Parquet de Paris, 315 personnes se trouvaient en garde à vue mercredi à 21h45, dont 303 majeurs et 12 mineurs.

Beaucoup de phrases creuses et d'auto-surestimation du reporteur...

Avant même le départ de la manifestation,
le cortège principal de la manifestation du 1er mai rassemblant syndicats, gilets jaunes et black block à Montparnasse a été durement réprimé par l'immense dispositif policier présent dès le début de la journée aux alentours du lieu de rassemblement.

Aux alentours de 12h30, les forces de police ont attaqué les cortèges présents boulevard Montparnasse, notamment le cortège syndical de la CGT, deux heures avant le départ prévu de la manifestation.  Après l'exfiltration temporaire de Philippe Martinez, agressé par les lacrymos que subissent les Gilets jaunes depuis maintenant 5 mois, le leader syndical a déclaré : "la police a chargé la CGT, une CGT bien identifiée". De même, avant même le début du cortège, des "coups de matraque sur la tête" ont visés des cheminots, comme l’explique une syndiquée à Sud-Rail, membre de l'Union syndicale Solidaires, révolutionnaire trotskiste. Le camion de Solidaires a été gazé, précise-t-elle.





Vidéo intégrée

"Coup de matraque sur la tête, gazage du camion Solidaires" témoignage d'une cheminote Sud Rail depuis la manifestation du
Les forces de police étaient à l'offensive, le président Macron ayant promis la plus grande fermeté". La réponse du gouvernement fut donc la répression d’un 1er mai hautement politique qui rassemble dans ces cortèges syndicats, gilets jaunes et black block en convergence à Paris.
Résultat de recherche d'images pour "1er mai Martinez gaz"
Les violences policières sont montées encore d’un cran aujourd’hui, puisque les cortèges syndicaux se sont fait directement matraquer et gazer par la police, ce sort étant traditionnellement réservé au cortège de tête et ses derniers temps plutôt aux Gilets jaunes.
Résultat de recherche d'images pour "1er mai Martinez gaz"
La courbe des dépenses publiques a encore bondi:
les contribuables recevront la note des gaz lacrymogènes
distribués sans compter !
 
Le dispositif de répression a lui-même été aménagé, la manifestation étant quasiment rythmée par les forces de police. Devenue habituel, les voltigeurs de la BRAV-M (Brigade de Répression des Action Violente Motorisé) étaient présents en masse. Un nombre effarant de contrôles préventifs avait d’ailleurs été réalisé depuis la veille dans la capitale et le nombre d’interpellations a atteint un nombre inédit. Après les Gilets jaunes, les manifestants du 1er-mai  traditionnel ont été ostensiblement réprimé.

Une autre victime syndicale de la répression gouvernementale


Résultat de recherche d'images pour "1er mai Martinez gaz"Outre le secrétaire général de la CGT qui a dû quitter le cortège du 1er mai sous l'effet des gaz lacrymogènes, la FSU a décidé de quitter la manifestation. Bernadette Groison, sa secrétaire générale, raconte au Parisien :
"J’ai essayé de rejoindre la tête de manifestation, vers le quartier Vavin, près de Montparnasse. Lorsque je suis arrivée, vers 13 heures, des projectiles volaient déjà et des lacrymogènes étaient tirées. Donc, évidemment, nous ne sommes pas allés plus loin. Nous avons tout de suite reculé. Nous nous sommes mis dans un café, en attendant que cela passe. Mais la situation empirait. Nous avons alors vu des images montrant le camion de la FSU - qui se trouvait à proximité de la place Montparnasse - bousculé, abîmé. Nous avons alors appris qu’il y avait eu une charge de CRS et que l’un de nos militants avait été légèrement blessé. Nous avons donc pris la décision de sortir le camion du cortège et de partir.

Pourquoi avoir pris cette décision ?

Lorsque la situation dégénère, quand les forces de l’ordre ne sont pas en capacité d’assurer la sécurité d’une manifestation, j’applique un principe simple : on ne prend pas de risque.

Lorsque votre camion et vos militants se sont retirés du cortège, des manifestants ont salué votre départ. Comment l’avez-vous pris ?

Nous sommes en colère. C’est le 1er mai, la fête du travail et nos militants ne peuvent pas manifester ! Des gens méfiants, voire hostiles aux organisations syndicales, sont venus profiter du parcours que nous avions déclaré et que nous nous étions engagés à respecter. C’est un peu le principe du coucou, certains viennent nicher dans la manifestation pour manifester d’une façon que nous ne partageons pas.

Ils vous ont « piqué » votre manif ?

Oui, on s’est fait voler notre manifestation. A Paris, tout du moins. Ailleurs en France, cela ne s’est pas passé ainsi. En province, les manifestations se sont bien déroulées, il y avait du monde. Mais ce qui s’est passé à Paris est grave.
Est-ce inédit ?
Pour la deuxième année consécutive, il y a un problème grave lors du 1er mai. On ne peut pas s’habituer à cela, à ce que les organisations syndicales ne puissent pas manifester le jour de la fête du Travail. Je veux comprendre : comment, après avoir mis autant de forces de l’ordre sur le terrain, est-il possible que nous n’ayons pas pu manifester ? Comment un camion, censé être sécurisé par les forces de l’ordre, a pu être chargé ? Je ne dis pas qu’il y a une recette miracle. Mais le gouvernement a tout intérêt à répondre à ces questions, sauf à s’habituer à ce que cela soit le bazar en permanence et que l’on ne puisse plus manifester.
Groison assurait pourtant encore ce matin sur France Info qu'il "n'était pas question de ne pas faire ce 1er-Mai". "Je crois que pour éviter de se faire voler ce 1er-Mai, c'est que nous parlions du 1er-Mai et que nous parlions des sujets dont nous, organisations syndicales, nous voulons parler", espérait-elle.
Conclusion de BFMTV : "Le cortège du 1er mai se fissure"...

1er Mai 2019 : plusieurs syndicats quittent les cortèges sous la pression des forces de police aux ordres

L'AFP maquille la vérité en instrumentalisant les syndicats pour nuire aux Gilets jaunes

"Forte mobilisation en France et violences contenues à Paris," titre l'AFP

1er Mai 2019 : choix de photo par Le Figaro
Un titre qui ménage les parties, mais ne rend pas compte de la vérité.
Bataille insensée de chiffres : l'AFP gonfle les chiffres de la présence syndicale pour nuire aux Gilets jaunes 
Le choix politique de photo par la tendancieuse AFP
Outre que l'AFP communique sans sourciller des chiffres insensés de participation ("entre 150.000 et 300.000 personnes, militants syndicaux et Gilets jaunes" - une différence du simple au double qui appellerait des commentaires -, ont manifesté mercredi dans toute la France, dans une ambiance bon enfant en région, mais plus tendue et confuse à Paris, où des heurts ont éclaté, et [où] des manifestants ont fait brièvement irruption dans un hôpital).
En France, 164.000 personnes ont manifesté, selon le ministère de l'Intérieur, 310.000 selon la CGT. L'an dernier, entre 143.500 (préfecture) et 210.000 personnes (CGT) ont manifesté. Difficile d'affirmer que les différentiels d'une année sur l'autre sont à mettre au crédit des Gilets jaunes, mais ils auraient été de l'ordre de 21.000 à 100.000 sur l'ensemble du territoire...
A Paris seule, la mobilisation pour la fête des travailleurs aurait réuni 40.000 manifestants, selon le comptage du cabinet Occurrence, un collectif de media. "C'est une grande journée de mobilisation", s'est réjoui le secrétaire général de la CGT.

Philippe Martinez, CGT, qui a pourtant dû être exfiltré du cortège en début d'après-midi après avoir été "pris à partie par des radicaux"

Philippe Martinez a dû quitter momentanément le cortège.La version de l'AFP est celle du ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, lequel n'est pas de cet avis, estimant - lors d'un déplacement en début de soirée à l'hôpital de La Pitié-Salpêtrière, où a été admis un CRS blessé à la tête - que la journée a été "volée par la violence de quelques-uns". Dans Punchline (CNews), Laurence Ferrari parla en direct d''escarmouches" et de "gens" qui jettent des "cailloux, des bouts de trottoirs" (sic) et "beaucoup de gaz lacrymogènes" aux abords de la Place d'Italie, alors que les "Gilets jaunes se trouvent plus loin". 

Le témoignage de Philippe Martinez pointe en revanche les forces de polices.
Selon la thèse gouvernementale, à Montparnasse, le leader syndical se serait retrouvé coincé dans des affrontements entre des activistes d'extrême gauche et des forces de l'ordre. Lorsqu'il s'est replié vers une rue adjacente, il aurait essuyé des jets de bouteilles "par un groupe d'individus" non identifiés. 
Côté CGT, Philippe Martinez a certes critiqué la présence d'"individus qui ne sont pas là pour manifester et empêchent la manifestation de se tenir", mais il a aussi souligné que  "ce n'est pas très agréable de se faire gazer", dénonçant des "problèmes de coordination" au niveau des forces de l'ordre. "Il a fallu qu'on s'identifie, c'est insupportable !", a encore critiqué Philippe Martinez. Il s'est ensuite entretenu avec les journalistes, vers 15h45.
Philippe Martinez (CGT) à la presse au milieu du cortège : «La police a chargé la CGT, une CGT bien identifiée [...] Il y a un problème et avec le préfet, et avec M. @CCastaner»

La CGT a dénoncé "fermement les violences en cours sur Paris". "Alors que le cortège intersyndical devait démarrer à 14h30, une répression inouïe et sans discernement a lieu suite aux actes de violence de certains", écrit la confédération, dans un communiqué.

On aura noté le bandeau de BFMTV qui chante les louanges de Castaner en affirmant le contraire de ce que révèle son reportage... 

Des dizaines de paricipants au défilé ont fait brièvement irruption dans un hôpital


Capture d'écran France Info
Libération a illustré son article
avec une image de "casseurs"
Certains extrémistes ont même tenté de pénétrer dans un service de réanimation chirurgicale avant d'être délogés par la police, a dénoncé la direction de l'établissement, la Pitié-Salpêtrière (boulevard de l'Hôpital dans le 13ᵉ arrondissement de Paris), qui recevra jeudi la visite de la ministre de la Santé, Agnès Buzyn.
Certains des intrus avaient des "gestes violents et menaçants", a raconté à France Inter la directrice de l'hôpital Marie-Anne Ruder, qui était présente sur place lors de l'incident. Le personnel est "profondément choqué que l'hôpital puisse devenir une cible", a-t-elle ajouté.

Il faut toutefois rappeler que c'est une habitude des manifestants.
La manifestation du 14 juin 2016 contre la loi Travail  a été le théâtre d'affrontements entre casseurs et forces de l'ordre (ci-dessus). 

L'hôpital Necker-Enfants malades a été vandalisé à coups de masse par quelques "individus", dans le 15e arrondissement de Paris, suscitant une vague d'indignation.

1er Mai 2019 : vitrines brisées, pluie de pavés, feux de poubelles, départs d'incendie, jets de lacrymo, grenades de désencerclement, canons à eau. Dès avant le départ officiel du cortège parisien, des échauffourées ont eu lieu entre des anarcho-révolutionnaires adeptes du "black bloc" et police, avant un retour au calme en début de soirée. Malgré les consignes de minimisation des brutalités, des journalistes ont toutefois signalé des "street medics" prodiguant des soins de première urgence à des manifestants.
Acte XXV des Gilets Jaunes:
laborieuse convergence des gilets jaunes, rouges et verts

Une journée "jaune et noire" avait été lancée sur les réseaux sociaux.
Banderole de l'intersyndicale du 1er mai 2019 à Lyon. ©LB/Rue89Lyon


Après avoir rejoint trois manifestations dans un souci de récupération du mouvement des Gilets jaunes (notamment à Lyon : lire ici et ), la CGT se met à l’écologie. Ainsi, les 8 décembre et 16 mars, on avait assisté aux premières " convergences" entre Gilets jaunes et Gilets verts. L’intersyndicale (CGT, FSU, Solidaires, CNT - Confédération Nationale du Travail, révolutionnaire et anarcho-syndicaliste -, CNT SO (Solidarité ouvrière, syndicat anarcho-syndicaliste créé le 12 novembre 2012 à la suite d'une scission de la CNT), UNEF) professe l’union des combats sociaux et écologiques : " dans la continuité des nombreuses luttes menées, il s’agit de poursuivre et amplifier les batailles pour que les urgences sociales et climatiques soient enfin prises en compte par le gouvernement et le patronat."
Jusque là, la volonté de faire "converger les luttes" de la CGT et de ses camarades révolutionnaires s’était limitée au social. Désormais, ces syndicats veulent inclure les questions environnementales.

Nouveauté de cette année, un événement Facebook intitulé "1er Mai : Convergence Sociale et Climatique" a été lancé par une vingtaine d’organisations. Parmi lesquelles : Attac, des pages de Gilets jaunes, et des mouvements écolos ("Clean Walker Lyon", "Nous voulons des coquelicots" ou encore "Youth For Climate")

A Paris, alors que le préfet avait ordonné la fermeture des commerces, les anti-capitalistes ont fait une heure de sur-place aux abords du restaurant La Rotonde, en sorte de faire monter la pression. Cet établissement est en effet un "symbole" macronien, puisque le candidat d'En Marche avait célébré sa qualification au second tour de l'élection présidentielle de 2017, élection par défaut, face à Marine Le Pen.

"Planifié, non pas un samedi, mais un jour férié, date historique pour les luttes sociales à travers le monde, ce nouveau rendez-vous devrait voir de nouvelles personnes venir collaborer à la chute du système : syndicalistes, écolos, anarchistes mais aussi et surtout des milliers de citoyens anonymes en colère", peut-on lire sur Facebook, dans une publication du groupe de Gilets Jaunes "Cerveaux Non Disponibles"
Sur le réseau social, le groupe "Gilet Jaune Demain" a invité à un "rassemblement historique pour la démocratie", dès le mercredi matin au Panthéon. L'événement rassemblait ce lundi 29 avril plus de 13.000 personnes intéressées.

Convergence de syndicats avec les Gilets jaunes
Dans un communiqué commun, les organisations syndicales ont jugé légitimes les revendications exprimées depuis le début du mouvement des Gilets Jaunes. C'est pourquoi elles ont lancé un appel à manifester à leurs côtés, dans la capitale. La CGT, Force Ouvrière (FO), la Fédération Syndicale Unitaire (FSU), Solidaires et les collectifs étudiants UNL et UNEF se sont donné rendez-vous en début d'après-midi devant la gare Montparnasse - où des affrontements ont eu lieu - pour marcher jusqu'à la place d'Italie. Des responsables politiques du Parti communiste (PCF) et de La France insoumise (LFI) seront présents dans le cortège. Dans la crainte de nouvelles huées, le PS n'avait donné aucune consigne à ses militants.
A Paris, Camille, 23 ans, se félicitait de la "grande convergence des luttes" réalisée ce mercredi entre les étudiants mobilisés contre la "réforme Blanquer du lycée" et les travailleurs. Les violences, "c'est devenu habituel depuis la loi travail en 2016".

Convergence avec le Black bloc ?
 
Dans une publication Facebook du 6 avril dernier, le groupe Black Bloc France écrivait ceci : "Le 1er mai 2018 à Paris, un imposant Black Bloc se forme avec 1.200 militant-e-s. (...) De nombreux affrontements. Ce jour là, le temps était clément mais il pleuvait des pavés et le feu prenait les rues. Le 1er mai 2019 s'annonce historique. Des têtes vont tomber."


Célébration du 'BenallAnniversaire'
Résultat de recherche d'images pour "masques benalla 1er Mai 2019"

Puis le cortège, mêlant militants syndicaux et gilets jaunes, s'est mis en marche, parcourant quelque 3 km jusqu'à la place d'Italie qui s'est progressivement vidée à partir de 19h00. 

A quelques encablures de là, une centaine de personnes se sont réunies dans la soirée dans une ambiance détendue sur la place de la Contrescarpe - bouclée par les forces de l'ordre - pour le "BenallAnniversaire", certains au visage recouvert d'un masque à l'effigie de l'ancien conseiller de l'Elysée.

Un déploiement disproportionné de forces anti-émeutes

Mercredi 1er mai, autour d'un somptueux buffet, Macron a reçu 400 professionnels des métiers de bouche et des fleurs pour la traditionnelle remise du muguet,  mais il a aussi envoyé 7.400 policiers et gendarmes, tablant sur "1.000 à 2.000 activistes radicaux". 

Dans un quartier de l'Elysée bouclé par crainte du "black bloc", Macron avait réclamé la veille que la réponse aux militants radicaux soit "extrêmement ferme", après des appels sur les réseaux sociaux à transformer Paris en "capitale de l'émeute".
La préfecture de police a signalé 330 interpellations à Paris (50 en région) et plus de 15.300 contrôles, et le parquet 254 gardes à vue. Ce fut la "capitale de la répression"...

En région, la journée du travail a été globalement célébrée dans une ambiance festive par les syndicalistes, les Gilets jaunes et les politiques, mais sous haute surveillance policière. Plusieurs préfectures ont interdit des défilés dans le centre ville, comme à Caen ou à Lyon.
Ils étaient 6.400  à Bordeaux, 6.200 à Lyon, 5.500 à Marseille, 3.400 à Nantes, 2.400 à Montpellier, 2.100 à Besançon, 1.800 à Saint-Etienne, 1.600 à Strasbourg, 1.500 à Lille, 1.400 à Dijon, selon la police, et jusqu'à 20.000 à Toulouse, selon la CGT.
Sur les pancartes, on pouvait lire : "Le peuple déteste Macron", "Merci pour Notre Dame, mais donnez aussi aux Misérables", "Mieux vaut être une cathédrale qu'un gilet jaune", "Macron arrête de nous enfumer".
A Rennes, Fanny 42 ans, aide-soignante et Gilet jaune de la première heure déplore qu'il n'y ait "plus de postes dans les hôpitaux. L'Etat nous supprime des postes, des matériels. On se retrouve à 4-5 pour gérer 100 personnes. Je suis là pour ça et pour mes enfants".