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mercredi 19 décembre 2018

Référendum d'initiative citoyenne : la sottise de Ferrand irrite les Suisses

La majorité présidentielle et le président nous fâchent avec le monde entier

Qui en Europe et dans le monde supporte encore Macron et sa clique ?


On dit 'suffisant' comme Ferrand
Le retour du sujet du référendum d'initiative citoyenne dans le débat hexagonal a fait resurgir une déclaration du président de l'Assemblée nationale, Richard Ferrand, sur les votations. Elle avait provoqué la colère en Suisse, a rapporté Le Parisien, mardi 18 décembre. Cette fois, notre presse servile ne peut plus la passer sous silence. 

C'était le 16 juillet dernier. A cette époque, Richard Ferrand n'était encore que le président du groupe LREM à l'Assemblée.
Les députés débattaient du référendum d'initiative populaire. "Tout à l'heure, quelqu'un vantait la grande démocratie cantonale helvétique, avait-il déclaré. Reprenez les thèmes qui sont soumis : c'est très souvent le fait de quelques cliques affairistes et de quelques lobbyistes qui, d'ailleurs, à la fin des fins, sont souvent démasqués." Sur le moment, ses propos étaient passés inaperçus.

Sans attendre de réponse, Ferrand soupçonne cette "révélation de la députation genevoise", classé en 2015 parmi les parlementaires les plus influents, d'être un 'minus habens'. Dipômé de la Columbia Law School à New York, ce brillant trentenaire ne joue pourtant pas dans la même cour que Ferrand, affairiste immobilier, avec le bac pour seul parchemin authentifié.

Oui, mais voilà, lundi 17 décembre, France 3 a utilisé ces images dans un reportage consacré au référendum d'initiative citoyenne (RIC), l'une des premières revendications des "gilets jaunes". Et cette fois-ci, les propos de ce proche d'Emmanuel Macron ont été parfaitement compris de nos amis helvètes : trop intelligents et subtils, leur seraient-ils passés au-dessus de la tête ?

L'ex-maire de Genève a demandé au président de l'Assemblée de présenter des excuses pour des propos qu'il a tenus en juillet dernier



"Honte à vous, Richard Ferrand -ignare-, qui venez de déclarer à l'Assemblée nationale sur le droit de référendum helvétique : "Les thèmes soumis sont très souvent le fait de cliques affairistes et de quelques lobbyistes démasqués". Le peuple suisse appréciera", a déclaré sur Twitter le conseiller national et membre de l'exécutif de la Ville de Genève, Guillaume Barazzone.

"Cher monsieur Barazzone, je démens formellement avoir pensé ou tenu ces propos que vous me prêtez, a répondu dans la soirée l'intéressé. Quelles sont vos sources ?
Evitez svp les fake news." L'homme politique suisse a ensuite publié l'extrait de l'émission dans lequel Richard Ferrand tient ces propos, lui demandant au passage s'il allait "présenter des excuses".

Les media suisses se sont également indigné de cette appréciation blessante, à l'instar de 24 heures, qui reproche à  Richard Ferrand d'avoir "insulté" la Suisse, ou de 20Minutes, pour qui le président de l'Assemblée s'est "moqué" du pays.

Le mépris et la condescendance de La République en marche déborde au-delà de nos frontières.

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