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mercredi 12 décembre 2018

Attentat de Strasbourg : Castaner chasse les journalistes

Les journalistes n'ont rien Ă  faire sur une "scĂšne de crime", selon le ministre LREM

Le ministre de l'Intérieur n'a pas apprécié la présence des journalistes sur les lieux de l'attentat

A Strasbourg, le 12 décembre 2018.
Attentat perpétré pendant le traditionnel Marché de Noël
On peine Ă  comprendre que le pouvoir n'aime pas la presse qui l'a portĂ© au pouvoir, mais tout s'explique si on songe que les arrogants se font la vie dure entre eux. 

Macron a envoyĂ© Christophe Castaner dĂšs mardi soir Ă  Strasbourg, oĂč s'est dĂ©roulĂ© vers 20h00 l'attentat qui a fait trois morts au marchĂ© de NoĂ«l. Exactement vingt-quatre heures aprĂšs l'allocution prĂ©sidentielle qui a ravivĂ© la colĂšre des Français. A fleur de peau sur les lieux de l'attaque attentat, ce mercredi 12 dĂ©cembre, le ministre de l'IntĂ©rieur a virĂ© les journalistes prĂ©sents sur une "scĂšne de crime" [sic], terminologie inappropriĂ©e empruntĂ©e Ă  l'amĂ©ricain, correspondant au français "lieux du crime".

L'assaillant, selon la presse, mais le terroriste, selon les autres, a fait usage de son arme Ă  feu Ă  plusieurs reprises dans la ville. AprĂšs ĂȘtre passĂ© par le Pont du Corbeau, armĂ© d'un couteau, pour pĂ©nĂ©trer dans l'ultra-centre de Strasbourg en fĂȘte, il a " tout au long de (son) parcours, Ă  plusieurs reprises ouvert le feu avec une arme de poing et utilisĂ© un couteau avec lesquels il a blessĂ© griĂšvement et donnĂ© la mort", a prĂ©cisĂ© le procureur de la RĂ©publique, RĂ©my Heitz, lors d'une confĂ©rence de presse Ă  la mi-journĂ©e.

En fin de matinĂ©e, Christophe Castaner Ă©tait sur place, entourĂ© de forces de l'ordre et aussi de nombreux journalistes Ă  qui il a fait la leçon, selon les uns, mais qu'il a expulsĂ©s, selon d'autres. "Les journalistes, vous ĂȘtes sur une scĂšne de crime lĂ . Donc, s'il vous plaĂźt, je vous invite Ă ...", a lancĂ© le ministre de l'IntĂ©rieur, sans finir sa phrase, mais avec un geste les invitant clairement Ă  dĂ©barrasser le plancher. 

"C'est fermé là," leur a-t-il ensuite lancé en pointant du doigt l'entrée de la zone, pendant que les forces de l'ordre faisaient reculer les media, comme le montre cette vidéo de CNews.
Trois personnes ont Ă©tĂ© tuĂ©es et douze autres blessĂ©es dont six sont en Ă©tat d'urgence absolue. 
Le tireur, un "fichĂ© S" bien connu des autoritĂ©s, Cherif Chekatt, que la presse s'obstine Ă  encagouler sous ses initiales, ChĂ©rif C., Français radicalisĂ© et braqueur multirĂ©cidiviste de 29 ans en libertĂ©, Ă©tait toujours en fuite mercredi en dĂ©but d'aprĂšs-midi, malgrĂ© le plan Vigipirate. 
Depuis janvier 2015, une mission de protection associée au plan Vigipirate est confiée à des militaires sous le nom d''Opération Sentinelle'. 720 personnes sont à ses trousses...

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