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vendredi 14 décembre 2018

Béziers : la justice ordonne à la commune de démonter la crèche provençale installée dans la cour de l'Hôtel de Ville

La mairie a 48 heures pour obtempérer ou devra payer une amende de 2.000 euros par jour de retard

La justice administrative veut éradiquer nos racines judéo-chrétiennes

Robert Ménard, le maire de Béziers, le 4 décembre 2017.
Robert Ménard, devant la crèche provençale de sa commune
Elle donne 48 heures à la commune de Béziers, dans l'Hérault, pour "retirer la crèche installée dans la cour d'honneur de l'Hôtel de Ville". "A compter de la notification de l'ordonnance du tribunal", la commune est placée "sous astreinte de 2.000 euros par jour de retard", indique la préfecture de l'Hérault.

La préfecture avait saisi le tribunal administratif de Montpellier en référé le 5 décembre pour demander le démontage immédiat de la crèche du célèbre migrant indésirable dans un autre lieu que la mairie de Béziers. Un foyer d'accueil géré par DAL ou un Centre d'accueil de demandeurs d'asile (CADA)

Malgré trois condamnations, le maire maintient la tradition

Béziers (Hérault) - la crèche mobile de la municipalité - décembre 2018. / © F3 LR S.Bonnet.
La seule cabane de Noël qui n'a plus droit de cité

"L’installation d’une telle crèche, à titre temporaire, à l’initiative d’une personne publique, dans un emplacement public, n’est légalement possible que lorsqu’elle présente un caractère culturel, artistique ou festif." 
Mais le tribunal administratif assume une discrimination spécifique: "sans exprimer la reconnaissance d’un culte ou marquer une préférence religieuse", selon la préfecture, relais du ministère de l'Intérieur et son demi-ministre, le Provençal Christophe Castaner. 

Le gouvernement estime que même si la crèche est installée dans la cour d'honneur, elle "demeure toutefois dans l’enceinte du bâtiment public qui abrite le siège de la commune".

Après plusieurs jours de polémique, l'an dernier déjà, la justice administrative avait enjoint Robert Ménard de retirer sous 48 heures la crèche de Noël installée dans sa mairie
Malgré trois condamnations par la justice ces dernières années, en vertu de la loi de 1905 sur la séparation des églises et de l'Etat, qui autorise le port du voile islamique dans l'espace public, le maire apparenté Rassemblement national a persisté cette année, mais le "Gaulois réfractaire" a placé la crèche sur roulettes, en précisant qu'elle "se déplacera, si elle a besoin de se déplacer. Et elle continuera à exister"...

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