"La mobilisation contre le CPE atteint une ampleur inégalée", titrait Le Monde
L'arrivée sur le Boulevard de l'Hôpital est le déclencheur traditionnel des débordements de l'extrême gauche
Les nervis de la CGT ne sont-ils pas vecteurs de violences ? |
Dès le départ du cortège, une centaine de casseurs avaient tenté de pénétrer dans un supermarché du boulevard de l'Hôpital et brisé les vitres d'un café adjacent. D'autres heurts étaient à déplorer, vers 16 heures, à l'arrivée du cortège, place de la République.
Des manifestations qui rappelaient celles de mai 2002 et novembre 1995.
Les syndicats récidivent : la police n'a rien appris
Les casseurs ne sont pas que des"jeunes" révolutionnaires |
14h16 - Quelques groupes refusent de se soumettre à la fouille obligatoire pour pénétrer dans la zone de la manifestation. La manifestation devait démarrer à 14h, il se peut que le coup d'envoi ait pris un peu de retard du fait du haut niveau de sécurité imposé [en 2016].
Si elle l'avait voulu, la préfecture de police de 2018 aurait pu renouveler son blocage de juillet 2016 :
Une manifestation sauvage a été bloquée par la police. Après une assemblée générale à la Bourse du travail à Paris, des opposants ont décidé de manifester entre la place Denfert-Rochereau et la place d'Italie pour protester contre la "mise en cage du droit de manifester", rapporte Libération (en juillet 2016).
5 juillet 1016, à 14h34 - Certains manifestants qui refusaient les fouilles ont finalement réussi à rejoindre le cortège sans être contrôlés, rapporta une journaliste du Monde présente sur place.
En 2016, les "casseurs" s'étaient déjà infiltrés entre les forces de police et la tête du cortège : rien de nouveau sous le soleil macronien :
Des violences avaient déjà été déclenchées par des anti-capitalistes Boulevard de l'Hôpital
Des fous furieux s'en étaient pris à l'hôpital Necker, donc aux enfants malades qui y sont soignés.
Comme toujours depuis le début des manifestations contre la loi Travail, des débordements ont émaillé le cortège parisien du mardi 14 juin. Abribus, horodateur et vitrines de magasins n'ont pas résisté au passage de quelques "milices de fascistes", aurait-on dit, si la droite extrême avait été impliquée, venus dans le seul but de tout briser sur leur passage entre la place d'Italie et les Invalides.
VOIR et ENTENDRE le reportage sur les violences de manifestants anti-loi Travail du 14 juin (73 interpellations en France):
C'est cette attaque, très symbolique de l'esprit révolutionnaire, qui a scandalisé de très nombreux internautes. L'hôpital Necker a en effet été la cible de jets de projectiles, comme le montre la photo tweetée par ce journaliste du Monde. "Ne travaillez jamais", peut-on lire sur l'inscription anarchiste laissée sur la façade...
Cette gauche barbare française qui attaque un hôpital a sûrement des leçons d'humanisme à donner à propos du conflit israélo-palestinien, mais la France profonde réprouve totalement qu'ils s'en prennent à des enfants.
D'autres, mieux informés, ont rappelé que c'est dans cet établissement que le fils du couple de policiers tués à Magnanville était hospitalisé.

Necker ? Les ENFANTS MALADES ?! Vraiment ?!— Mother Of Lardons (@KQOFE) 14 juin 201
Je veux bien qu'on m'explique encore que casser c'est révolutionnaire làhttps://t.co/b4eajQyK0m
Ces violences ont également été dénoncées par plusieurs responsables politiques. La ministre de la Santé a évoqué une "attaque insupportable" tandis que Philippe Vigier, patron des députés UDI, demande des "sanctions exemplaires". A-t-il déposé une proposition de loi dans ce sens ?
La direction des hôpitaux parisiens a annoncé que "15 baies vitrées ont été cassées". "Une plainte est déposée", a ajouté l'APHP. Peut-elle préciser quelles suites lui ont été données ?
Quel "soutien aux professionnels de santé mobilisés auprès des patients", Marisol Touraine (PS) a-t-elle concrètement apporté ?
Quant au ministère de l'Intérieur, il n'a rien appris...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):