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dimanche 5 février 2012

Le candidat Hollande n'a pas la cote à la City de Londres

La démagogie de Hollande contre la finance fait l'unanimité contre lui



Hollande, déterminé
ou velléitaire grotesque ?
Il inquiète aussi la City




Les propositions de Hollande relatives au monde de la finance ne plaisent pas non plus outre-Manche

Le candidat socialiste y est vu comme un radical "mû par la haine du capital et des marchés financiers".

Une fois de plus, David Cameron, conservateur, et Boris Johnson, le maire travailliste de Londres, doivent composer avec les tensions provoquées Outre-Manche par le flibustier de la course à la présidence qui a menacé de saborder le plan de sauvetage économique de l'UE et de torpiller la City.

Dans sa tentative de séduction de la gauche du PS
Le socialiste François Hollande a publié un projet dans lequel il déclare la guerre aux services financiers et promet de jeter aux oubliettes le traité fiscal de l'UE (censé introduire plus de discipline budgétaire), qui doit être approuvé lors du sommet européen du 30 janvier.

Le Premier ministre, le maire de Londres et les chefs d'entreprise britanniques, horrifiés par les projets de Hollande, affirment qu'ils risquent de porter atteinte aux centres financiers. Johnson l'a accusé de "vindicte politique".

Le 26 janvier, le candidat socialiste a présenté un manifeste en 60 points qui prévoit entre autres d'augmenter la tranche supérieure de l'impôt sur le revenu, d'abaisser l'âge de la retraite à 60 ans, de plafonner les primes, d'abolir les stock-options et de renforcer le secteur public. S'engageant à effacer ce qu'a fait Nicolas Sarkozy, il a promis d'engager 20 milliards d'euros de nouvelles dépenses publiques d'ici à 2017, de créer 60 000 postes dans l'Education et 150 000 emplois subventionnés pour les jeunes.

Le secteur de la finance est sa cible principale
Il évoque une sur-taxation de 15 % des bénéfices des banques, l'interdiction des produits financiers "toxiques" et la mise en place rapide d'une taxe sur "toutes les transactions financières".

Boris Johnson déclare : "Je ne veux pas me mêler de la politique intérieure française, mais nous tenons à éviter que les Français ne commettent une erreur qui porterait tort à l'économie britannique. Il est essentiel qu'un élément vital du secteur britannique des services ne soit pas endommagé pour des questions de vindicte politique à court terme."

D'après Cameron, toute mesure visant à imposer une taxe sur les transactions financières, dite "taxe Robin des Bois", serait de la "folie pure". La fiscalisation des transactions financières compromettrait la croissance et mettrait en danger des centaines de milliers d'emplois, ajoute-t-il.

Les principaux acteurs de la City se demandent cependant si la rhétorique électorale de Hollande est effectivement destinée à se concrétiser. Terry Smith, directeur général du courtier Tullet Prebon, commente : "Selon moi, certaines des propositions de Monsieur (sic) Hollande sont tout à fait raisonnables, en particulier la séparation entre banques des particuliers et banques d'investissements. Mais sachant qu'il a déclaré que le monde de la finance était son ennemi, je le soupçonne d'être mû par la haine du capital et des marchés financiers."

1 commentaire:

  1. Il n'y a pas que la city qui doit s'inquièter avec un pareil specimen.

    Il va s'amener avec son bec enfariné dammer le pion à toutes les places financières, à Madame Merkel, à l'europe, à Poutine et ho suprême mensonge du pinochio faire plier le président chinois.............Hollande et sa bande de gringos avides de postes de ministres ou de balayeurs de la cour de l'elysée........

    Mais comme disait Chirac ou je ne sais plus qui "plus c'est gros plus ça passe"...........

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