Un activiste d'une trentaine d'annĂ©es a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© jeudi matin Ă Rouen

en révolte contre les nantis...
L'arrestation est en lien avec l'affaire Coupat
Les membres d'un groupe de l'ultra-gauche organisé sur le plateau de Millevaches, à Tarnac en CorrÚze, autour de Julien Coupat, intellectuel bourgeois, ont attiré l'attention par leur sabotage de caténaires de la SNCF en novembre 2008.
En cause, des "situationnistes", c'est-Ă -dire des rĂ©volutionnaires de LâInternationale situationniste (IS), une organisation dĂ©sireuse d'en finir avec la sociĂ©tĂ© de classes et la dictature de la marchandise: elle se situe dans la 'gauche ligne' de courants marxistes du XXe siĂšcle.
Un saboteur présumé a été placé en garde à vue dans les locaux de la sous-direction antiterroriste à Levallois-Perret dans le cadre de l'affaire "de Tarnac". Proche de certains mis en examen, il est soupçonné d'avoir participé à la fabrication des crochets placés sur les caténaires SNCF en novembre 2008 pour bloquer la circulation des trains.
Le saboteur aurait déjà été interrogé trois fois
Ses compĂ©tences de forgeron et ses dĂ©placements seraient au coeur des prĂ©occupations des enquĂȘteurs, d'aprĂšs une source judiciaire.
Le juge d'instruction, Thierry Fragnoli, s'est rendu à Rouen avec des policiers de la Sdat pour interpeller ce presque quadragénaire au domicile de ses parents et conduire une perquisition dans l'atelier de son pÚre, forgeron de métier. La garde à vue, qui a commencé à 7h45 jeudi matin, a été prolongée vendredi matin. Sous le régime de l'antiterrorisme, elle peut durer jusqu'à quatre jours.
L'un des mis en examen tourne en dérision cette nouvelle arrestation

"Pendant longtemps, nous soupçonnions le juge Fragnoli d'instruire uniquement Ă charge et d'avoir un grief personnel Ă notre encontre. Au vu du pĂ©tard mouillĂ© qu'est cette nouvelle arrestation, on tend dĂ©sormais Ă penser qu'il travaille pour la dĂ©fense en s'acharnant Ă ridiculiser son enquĂȘte. Nous sommes Ă©videmment prĂȘts Ă parier une bouteille de whisky que notre ami sera relĂąchĂ© sans aucune charge d'ici quelques jours."
Dans cette affaire, avec Julien Coupat et son amie Yldune Lévy, dix personnes ont été mises en examen depuis novembre 2008 pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste.
Une premiĂšre vague d'arrestations a lieu le 11 novembre 2008 en CorrĂšze, Ă Paris et Ă Rouen. Vingt personnes sont alors arrĂȘtĂ©es, neuf mises en examen et certaines placĂ©es en dĂ©tention provisoire, comme Julien Coupat, soupçonnĂ© de "diriger" l'association de malfaiteurs. Il est libĂ©rĂ© six mois plus tard, le 29 mai 2009.
Une premiĂšre vague d'arrestations a lieu le 11 novembre 2008 en CorrĂšze, Ă Paris et Ă Rouen. Vingt personnes sont alors arrĂȘtĂ©es, neuf mises en examen et certaines placĂ©es en dĂ©tention provisoire, comme Julien Coupat, soupçonnĂ© de "diriger" l'association de malfaiteurs. Il est libĂ©rĂ© six mois plus tard, le 29 mai 2009.
Un an plus tard, un dixiĂšme homme est mis en examen
Pendant les trois ans d'instruction, d'autres personnes ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©es sans ĂȘtre poursuivies par la suite.
Les avocats des mis en examen contestent évidemment une grande partie des éléments retenus contre leurs clients et ont souligné à de nombreuses reprises les incohérences du dossier, selon eux.
Lien PaSiDupes: " Caténaire en rut: un militant, chasseur solidaire, se dénonce ⊠"
Ils ont porté plainte en février dernier pour faux et usage de faux, subornation de témoins et interceptions téléphoniques illégales. Une information judiciaire a été ouverte à Nanterre et une autre à Limoges.
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